22/07/2012

8 Majeur en l'air


Cette image represente une statue de main constitue d'une matiere qui ressemble a de l'or, vu sa couleur et les reflets a sa surface. Elle se detache particulierement sur le fond d'un noir homogene et intense. Cette statuette de main a ceci d'original qu'elle arbore un magnifique doigt d'honneur. On aperçoit sur le cote gauche de l'image les fameuses et desormais celebrissime lettres "LMM", initiales et emblemes du Marginal Magnifique qui a choisi cette image pour illustrer son poeme "Majeur en l'air" dans lequel il adresse un gros doigt d'honneur à la societe capitaliste de consommation esclavagiste et abetissante. Bravo, Le Marginal Magnifique !!!
   

Société de consommation tu m'auras pas
La seule chose que tu obtiendras de moi
C'est bien haut mon majeur en l'air
Puis bien profond dans chacune de tes failles

Les moutons avancent joyeusement au pas
Leur cerveau programmé depuis qu'ils sont nés
Cela demande un effort de volonté de penser par soi
De prendre sa vie en main et de tracer son chemin
En dehors des modes établies et du consensus
Mais je ne veux pas être un con sans sens

Le schéma occidental capitaliste prône l'action et le paraître
Au détriment de la contemplation et de l'être
Il faut des burnes bien accrochées pour nager à contre-courant
Avec pour uniques brassards Dignité et Vérité
Plus simple de se laisser guider même prisonnier
Mais je ne veux pas de sérénité à ce prix si niais

Les puissants posent tranquillement leurs cartes
Et raflent la mise d'un large mouvement circulaire du bras
Sur le dos cassé et sous les yeux ravis des ignorants béats
Le système manipule allègrement les données du jeu
Peu nombreux sont les révoltés heureux sous des airs soucieux
Mais je veux faire partie les électrons libres suicidaires sociaux

Société de consommation tu m'auras pas
La seule chose que tu obtiendras de moi
C'est bien haut mon majeur en l'air
Puis bien profond dans chacune de tes failles


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8 commentaires:

  1. Anonyme13 décembre 2012 à 20:28

    Ce poème est superbe. Je le trouve, lucide, courageux, d'une ironie mordante et sans concessions. Tu te défends bien d'être dupé par cette société de consommation malade de ses failles. L'illustration et le texte sont jubilatoires. Bravo à toi, je te suis.

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    1. Le Marginal Magnifique13 décembre 2012 à 20:51

      Merci pour ce commentaire élogieux ! Heureux de constater que ce poème trouve un écho : cela prouve que tout n'est pas perdu...

      A bientôt.

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  2. Pepere18 décembre 2012 à 03:20

    Ce poème est trippant de vérité ! Je pense d'ailleurs faire de son "refrain" ma devise au quotidien. Merci à toi de partager tes œuvres, elles allègent mes journées et me mettent en verve. Vu que je les découvre à peine, de terminer cette année 2012 sera plus doux à leur lecture. Merci, Le Marginal Magnifique ;)

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    1. Le Marginal Magnifique18 décembre 2012 à 14:56

      Merci pour ce commentaire, Pépère ! Tant mieux si le refrain te parle, il est fait pour ça. Pour ma part, j'adopte la devise contenu dans ton pseudo, j'essaie d'être cool et "pépère".

      A bientôt.

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  3. julie9 décembre 2015 à 17:27

    "Puis bien profond dans chacune de tes failles"
    Et nous revoilà de retour à la case Fistule Chose :D
    Ce poème est comme les autres, juste et même drôle, bravo Pépère :)
    Belle soirée.
    PS Tu vis en ville ou à la campagne ? Pas obligé de répondre.

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    1. Le Marginal Magnifique9 décembre 2015 à 18:07

      Merci pour ton commentaire.

      Je vis en ville par obligation, mais mon cœur me porte ailleurs et je connais bien la nature. Je ne désespère pas de faire un retour aux sources un jour.

      À bientôt.

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  4. Anonyme10 décembre 2015 à 08:53

    Etes-vous sûr que la société de consommation vous aura pas ? Tous plus ou moins baisé, trop de tentations, trop de manipulations, les médias s'en donnent à coeur joie et pris au piège de la facilité comme des rats. Mais O.K. pour la révolte et pour ce fier et provocateur majeur.

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    1. Le Marginal Magnifique10 décembre 2015 à 12:29

      C'est juste, on est "tous plus ou moins baisé", sauf si on vit dans une grotte.

      Mais on peut garder le recul, consommer intelligemment, comprendre que le bonheur est ailleurs, en somme ne pas être un robot à consommer décérébré.

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