On m'a dit
Ne mets pas tes doigts dans la bouche
J'ai gardé mes mains et ongles très
propres
On m'a dit
Fais bien tes devoirs
J'ai travaillé sérieusement à
l'école
On m'a dit
Ne sois pas orgueilleux
J'ai cultivé l'humilité comme une
vertu cardinale
On m'a dit
L'instruction est une arme
J'ai placé la culture au panthéon de
mes préoccupations
On m'a dit
Respecte les gens
J'ai toujours été poli et gentil avec
autrui
On m'a dit
Trouve un emploi stable
J'ai sué sang et eau pour devenir
fonctionnaire
On m'a dit
Sois quelqu'un de bien
Je me suis efforcé de concilier
noblesse et dignité
On m'a dit
Sois toujours mesuré
J'ai fui tous les excès comme la peste
On m'a dit
Marche droit
J'ai suivi le chemin tracé sans dévier
d'un millimètre
Au final je me retrouve le bec dans
l'eau
J'ai pourtant fait
Tout ce qu'on m'a dit
Ce qu'on ne m'avait pas dit
C'est qu'il faut saisir la vie par le
maillot et l'embrasser très fort
Car elle court plus vite qu'Usain Bolt
sur cent mètres
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Ecouter son coeur,est sans doute le meilleur conseil,suivre le chemin qu'il propose est sans doute la garantie de ne point se perdre,
RépondreSupprimersalut à toi et bon dimanche.
Bonjour,
SupprimerSuivre ses aspirations, écouter ses envies tout en conciliant les contraintes, certainement le meilleur chemin vers le bonheur. L'unique peut-être ? En tout cas la voie de l'épanouissement personnel...
Bonne soirée.
Décidément, cher Marginal, vous avez le chic pour coller à l'actualité ! Mais au-delà du clin d'œil à Usain Bolt, ce poème, que je soupçonne avoir été écrit bien avant les JO, exprime de manière très éloquente et pathétique toutes les désillusions de la vie. Il faut dire que depuis une dizaine d'années la jeunesse n'a pas été gâtée, et qu'il vaut mieux de nos jours être lofteur que bon élève, mais nous entrons là dans des considérations qui n'ont pas leur place sur ce site.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, le droit chemin reste toujours préférable selon moi, car comme dit la Bible : "Si le juste reçoit ici-bas son salaire, combien plus le méchant et le pécheur" ! ("Proverbes", 11, 31).
Hé cher Laconique, comme vous dites je surfe sur l'actualité !
SupprimerBolt est la méga-star des J.O., j'aime les exploits sportifs et l'athlétisme est l'un des rares sports que je ne me lasse pas de regarder, surtout dans le cadre des jeux, qui conservent leur magie, contrairement à un Roland Garros par exemple, peut-être à cause de leur fréquence moindre.
Vos soupçons sont fondés, mais vous avez surtout l'oeil, car, étant l'un de mes plus fervents fans, ce poème vous est certainement familier. Mettre Bolt à l'honneur, même s'il n'a pas besoin qu'un Marginal le fasse, semble en tout cas logique en ces circonstances !
Toutefois, il est évident que le sujet du poème n'est pas le sprinter jamaïquain détenteurs de multiples records, mais ce que vous exprimez si bien dans votre commentaire. Le poème dénonce aussi la morale imposée par la société qui n'est pas forcément gage de bonheur.
A bientôt.
Bonjour
RépondreSupprimerFais pas ci, fais pas ça ou plutôt fais ci, fait ça, je sais où ça m'a mené à tenir un balai. Pas de déshonneur, juste une prise de conscience qui me dit que si j'avais écouté une petite voix, je serais aujourd'hui sur un autre chemin.
A bientôt
Toujours des discours culpabilisants pour nous tenir en laisse, nous empêcher de nous épanouir... Mais rien n'est jamais perdu, même si c'est difficile de sortir de la voie dans laquelle on est enfermé.
SupprimerBonne journée, à bientôt.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
RépondreSupprimerSi tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
Paul Fort n'avait il pas raison...
A bientôt
J'aime beaucoup Paul Fort pour sa simplicité, son authenticité et l'émotion qu'il procure. Donc merci pour ce poème :-).
SupprimerEn plus, c'est un visionnaire : un siècle avant il faisait déjà allusion à cette émission de télé réalité qui permet à des agriculteurs chauds comme la braise de trouver l'âme soeur ! ;-)
Bonne journée, à bientôt.
J´aime beaucoup le final de ton poème : oui la Vie nous glisse, nous file entre les doigts et la Société, dans son incohérence, nous impose tant de contraintes qu´il nous reste peu de temps pour profiter concrètement de la Vie...à moins que tu ne profites de chacune des contraintes de la Société! :-)
RépondreSupprimerCeci dit, beaucoup sont ceux qui au fil du temps prennent conscience qu´il ne faut pas prendre au pied de la lettre toutes les remarques de la Société: c´est un peut comme à l´école, le professeur exige beaucoup pour obtenir un peu...mais si tu fais partie de ceux qui obéissent au doigt et à l´oeil...tu seras le dindon de la farce (à l´école, au service militaire, au bureau...) à moins que de faire ce qui plait aux autres soit ce qui te plais à toi même :-)
Bon après midi, bisous Ismeralda
C'est ça : au final, la société nous rend-elle vraiment heureux, si c'est son objectif premier, ne l'a-t-elle pas perdu de vue ? On peut se poser la question...
SupprimerDe même qu'à l'école, nous enseigne-t-on le bonheur et que "la vie file entre les doigts" ? Peut-être oublie-t-on de nous enseigner l'essentiel...
Merci pour ton commentaire, à bientôt et bonne soirée !
C'est très juste et va droit à l'essentiel , ça donne à réfléchir. Bonne nuit.
RépondreSupprimer"Bonne nuit" ? Tu te couches déjà, toi ? Pour ma part je refuse de me comporter comme le "Toutou de ces dames"...
SupprimerDans la réussite de la vie, rien n'est laissé au hasard comme on pourrait le croire . .Toutes nos actions passées aboutissent à ce que nous sommes, comme disait un de mes professeurs de français la chance n'existe pas. Nous avons ce que nous méritons . sI nous ne sommes pas parvenus à la perfection dans l'exercice de nos fonctions, nous sommes seuls responsables de la situation, nous n'avons pas mis l'énergie nécessaire pour réussir pleinement.ou bien le métier que nous avons choisi ne correspondait pas à notre personnalité, à nos qualités.Avant de choisir un chemin, il faut étudier le pour et le contre disait-elle, elle avait sans doute raison, mais dans sa façon de voir il n'y avait pas place au rêve.!!
RépondreSupprimerEffectivement, cette façon de voir les choses est très rationnelle.
SupprimerComme tu l'expliques, on est bien souvent responsable de ce qui nous arrive : c'est d'ailleurs plus sain d'envisager la notion de destin ainsi, cela donne une impression de contrôle et nous évite de subir passivement. Et, d'après moi, ce qu'on appelle la chance serait plutôt la faculté de mettre de son côté le maximum de paramètres déterminants et de savoir saisir les opportunités le moment venu.
Mais il y a tant d'éléments à prendre compte, c'est sans doute plus compliqué que cela et fait entrer en jeu des facteurs rationnels certes, comme le déterminisme social, mais aussi d'autres plus métaphysiques et même spirituels (y a t-t-il un être supérieur pour présider à notre destinée ?).
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