Beaucoup de mal à obéir aux hommes
Je suis rétif insolent insoumis
Tricard de la bien-pensance à vie
Que ça marche ou pas
Je ne marche pas au pas
Si je marche je choisis moi-même
Où se dirigent mes pas
Qu'ils me laissent dans mon coin
C'est pas moi qui irai les chercher
Solitaire jusqu'au bout des ongles
Quand la civilisation s'écroulera
Aucun diable ne me verra pleurer
Je ne suis pas une petite pédale
Qui se régale dans la soie
Je ne suis pas un cafard bourgeois
Qui se complaît dans l'ordre et la
volupté
Je m'attends au pire et je l'espère
Et s'il le faut je mettrai des coups de
talons
Dans les faces de ceux qui se battront
Pour bouffer dans le chaos plus que moi
Sans pitié pour les tocards et les
mesquins
Je donnerai leurs restes aux chiens
Beaucoup de mal à ne pas gifler les
hommes
Je suis rétif insolent incompris
Tricard de la bien-pensance à vie
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Putain, mais c'est moi celui-là. Blindé, parce que averti, ni servile, ni dépendant, insoumis et sans illusions, je trace ma route en tout bien tout honneur me voulant homme libre. Merci pour ce très grand poème qui me met aussi à l'honneur et qui me rassure, je ne suis pas le seul.
RépondreSupprimerLa poésie est intéressante parce qu'en parlant d'un cas particulier elle parle à beaucoup.
SupprimerÀ bientôt.