Pieds ancrés ferme dans le sol
Tête portée légère vers les étoiles
On rêve de déployer des ailes
De s'envoler haut comme Icare
De braver hautain les bleus infinis
Pas peur de la brûlure du soleil
Sur le long chemin vers les cieux
Certains laisseront des plumes
D'autres chanceux les garderont
Mais avec par dessus le goudron
Qu'il soit duveteux ou de cristal
Au final tous perdront le plumage
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Bonjour
RépondreSupprimerPlumée ou se déplumée ? De toute façon, on y perd toujours quelque chose.
Bonne journée
Marie-Pierre
Bonjour,
SupprimerOui, c'est ça ! L'être humain a parfois envie d'absolu, d'échapper à sa nature bestiale et à ses besoins concrets, mais ceux-ci le rattrapent toujours...
A la fin de la course on est rarement vainqueur dans tous les cas.
A bientôt.
Pourtant vient pour chacun un jour où l'envol est irrémédiable,
RépondreSupprimertrès bonne après-midi à toi.
L'envol ou la chute dans l'abîme ?
SupprimerBonne après-midi, à bientôt !
Ah l'Azur ! l'Azur ! Beaucoup se sont brûlés en poursuivant leur idéal, mais pour bien davantage la fange a été fatale... Je dirais même qu'un idéalisme bien tempéré est bon pour l'espérance de vie, et les exemples ne manquent pas pour appuyer mes dires. Le principal représentant de la philosophie idéaliste, dont vous avez l'image sous les yeux en ce moment, n'a-t-il pas atteint l'âge vénérable de quatre-vingt-un ans ?
RépondreSupprimerMais est-ce qu'un idéalisme "bien tempéré" est encore un idéalisme ? Ne serait-ce pas le propre de l'idéalisme d'être extrême et de refuser toute compromission ?
SupprimerHmm... Quatre-vingt-un ans... un âge vénérable, c'est sûr... Peut-être espérez-vous atteindre cet âge canonique, cher Laconique, je vous le souhaite bien sûr, et espère que toutes ces années ne seront pas trop chargées de souffrance.
Il est possible aussi, cher Laconique, que comme ce cher Henry Charles Bukowski, vous caressiez en secret le rêve de vous envoyer à quatre-vingts ans passés des gamines de vingt ans !
A bientôt.
Les ailes de l'amour ne sont de cires,
RépondreSupprimerjamais ne craindre de les déployer,
salut à toi et bonne après-midi.
Je me demande quand même si les ailes de l'amour, bien qu'elles ne soient pas de cire, ne peuvent pas être arrachées...
SupprimerBonne soirée.
Magnifique poème sur les rêves et aspirations et leur devenir dans le temps.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire concis, juste et élogieux.
SupprimerA bientôt.
je m'extasie chaque fois ! Une découverte
RépondreSupprimerJ'essaie d'être authentique et je traite de thèmes qui ma parlent, donc je pense que ça se ressent ;-).
SupprimerA bientôt.
Il faut demander énormément au risque de n'être exaucé qu'un tout petit peu! Moi, je vise haut et tant pis si je n’atteins pas toujours le sommet...le principal est d'avoir essayé et fait de son mieux...Savoir voler...bonne fin de journée, Charlotte
RépondreSupprimerFais attention à tes ailes ! Bonne fin de journée à toi aussi.
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