Que reste-t-il de nos amours
D'été
On s'est grisé
On a cavalé
On est sorti
En boîte
De nuit
Ce fut la solution de facilité
Lorsque les paillettes sont tombées
Face à soi-même
Il ne reste
Que la rage
Au coeur
Et les yeux
Pour pleurer
Le vide incommensurable
Nous accable
Une fois de plus
Que reste-t-il de nos amours
D'été
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Décidément votre poésie est bien sombre ces derniers temps, cher Marginal. Anthony Robbins ne serait pas content ! Mais si ça nous donne de bons poèmes comme celui-là, je ne m’en plains pas.
RépondreSupprimerQu’y a-t-il à ajouter à votre texte, si ce n’est qu’il est vain de chercher l’absolu là où il ne se trouve pas ? Cela me fait penser à une phrase de François Mitterrand : « L’absolu n’existe pas en politique ; ceux qui s’attendent à manger de ce pain-là risquent de mourir de faim. » On pourrait dire cela des amours d’été, et de tout ce qui brille en général… Ce n’est pas une raison pour se priver de tout non plus, ce qui nous renvoie directement à votre précédent poème (voyez comme je souligne la cohérence de votre univers).
Et oui, cher Laconique, je trouve que ce poème "sombre" est de circonstances : je crois que le mois de septembre, période charnière entre l'été qui s'achève et l'automne qui s'annonce, avec un nouveau cycle qui redémarre, est propice à la mélancolie. Puis, comme vous le savez bien, je ne suis pas du genre optimiste béat, je suis plutôt pour une froide lucidité, même si j'applique quand même quelques principes de la pensée positive énoncés par le gourou de la PNL que vous citez dans votre commentaire.
SupprimerMais ne vous inquiétez donc pas, j'ai deux ou trois trucs assez drôles qui arrivent ! Ce qui ne veut pas dire qu'ils seront forcément empreints d'optimisme :-).
Merci de "souligner la cohérence de mon univers" de façon si juste, cher Laconique. C'est moi qui n'ai rien à ajouter à votre commentaire, tant vous comprenez mes mots.
A bientôt.
J' ai aussi connu les amours faciles et éphémères, ce sont des étapes necessaires avant la terre promise, elles permettent de se prouver qu' on est vivant, certains préfèrent se préserver de tout pour se tenir prêt à assumer l' idéal, ce n' est pas mon cas non plus.J' aime les gens qui ne s' économisent pas.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire très pertinent ! Je pense qu'il faut se frotter un minimum à la réalité, se colter un peu avec l'existence. Comme tu le dis, se préserver de tout n'est pas forcément une bonne chose. Je pense toutefois qu'il faut garder une ligne de conduite, faire attention : à se vautrer dans la fange on a vite fait de lui appartenir...
SupprimerLes distractions, mode d'emploi pour se griser et oublier un peu qu'on est toujours seul avec soi-même.Je crois que c'est le lot de tous de passer par ces différents états d'âme qui varient aussi, il est vrai selon les saisons.Beau texte qui montre bien la fragilité des sentiments humains et la fuite du temps.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. C'est exactement de cela dont traite le poème : "la fragilité des sentiments humains et la fuite du temps". Avec aussi la condition misérable de l'homme qui, conscient d'être mortel et sans but, cherche à oublier...
SupprimerA bientôt.
De bons souvenirs qui nous mettent un sourire sur notre visage ?
RépondreSupprimerDe la mélancolie ou de la nostalgie d´une époque passée de notre vie ...et l´espoir que les amours de notre prochain été seront aussi enflammés que ceux qui viennent de s´achever :-) ?
Bonne soirée, bisous Ismeralda
La sensation peut-être aussi parfois que tout cela est vain et une question que l'on peut se poser : "A quoi bon ?"
SupprimerBonne soirée.
"A quoi bon?" : Cela sert à être heureux!
RépondreSupprimerLe bonheur est le résultat de tous ces petits moments de plaisir, ces nombreuses joies qui nous égaient nos journées. Vivre un amour passionné pendant une semaine, un week end, un mois ou six mois...c´est un mur de bonheur qui se construit et rend notre vie plus belle!
Bonne soirée, bisous Ismeralda
Tu as raison, c'est vrai, mais se contenter d'instants fugaces peut-il être satisfaisant ? Ils peuvent aussi laisser un goût amer dans la bouche, celui de l'insatisfaction...
SupprimerBonne soirée.
Ne jamais ignorer que le bonheur n'a de fin que celle qu'on lui accorde,
RépondreSupprimerla fin d'un plaisir ne s'interrompt qu'en son présent,que la mémoire en toute sa faculté ne connaît,
très bonne soirée à toi.
Ce n'est pas faux : la mémoire garde le souvenir de moments heureux et peut permettre de prolonger ainsi l'état de bonheur.
SupprimerToutefois, la mémoire est aussi la porte ouverte à la nostalgie qui amène avec elle la mélancolie...
Bonne soirée.
Quelle tristesse.
RépondreSupprimerJe n'ai pas eu d'Amour d'été!Sniff...Mais j'ai eu beaucoup d'amour quand même....rires! Une perle rare... Bonne soirée, C.
C'est un poème assez ancien, les amours de jeunesse, de vacances... Trop loin pour toi au point que tu ne t'en rappelles plus (moi aussi j'ai le droit de t'embêter) ?
SupprimerBonne soirée.
quel odieux personnage! Marginal certes mais pas du tout magnifique après ce que je viens de lire!!!!!
RépondreSupprimerNon, c'est de bonne guerre, j'ai beaucoup ri et cela devient une habitude avec toi! Bise, C.
Tu peux m'appeler Le Marginal Odieux, ça me déplaît pas !
SupprimerLes amours d'été
RépondreSupprimerles années passées
restent en nos souvenirs
comme gentils plaisirs
amenant des sourires
sur nos lèvres esseulées
Bonne journée Marginal ;)
amicalement, Emma
Des sourires ou des grimaces ! Mais bien souvent les années se chargent de transformer même les mauvais instants en souvenirs nostalgiques...
SupprimerBonne journée.