A l'ombre des platanes
Le monde qui m'entoure
La fierté qui m'anime
La honte qui m'obsède
A l'ombre des platanes
Être un homme un crime
Faire partie des assassins
Péchés rivés à la chair
A l'ombre des platanes
Des promesses de l'aube
Jusqu'au mépris de l'or
Je maudis la race humaine
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Oui, oui et oui !
RépondreSupprimerOn se comprend !
SupprimerJ'ai plutôt confiance en l'Homme....
RépondreSupprimerJe comprends, mais lorsque l'on se penche sur l'histoire de l'humanité, on ne peut que constater qu'elle est pavée d'horreurs sans noms. Et ça continue !
SupprimerJe pense toutefois qu'il y a une progression éthique, mais qui avance à la vitesse de l'escargot, contrairement à la progression technologique qui, elle, croit exponentiellement.
J'essaierai de mettre quelque chose d'un peu plus léger la prochaine fois ;-).
A bientôt.
Habile, ambigu, jusqu'à la chute finale sans appel, ce texte sonne comme un réquisitoire contre le genre humain. J'aime l'illustration, qui, à mon avis, souligne bien l'ambivalence que je décèle latente au fil des lignes, entre espoir et déception, jusqu'au rejet. Du meilleur au pire, telle est cette condition humaine à laquelle nous appartenons et selon le vers de Terence "Je suis homme: et rien de ce qui est humain ne m'est étranger", nous ne pouvons que nous sentir concernés par tout ce qui y est inhérent et réagir selon notre personnalité.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire "habile", qui cerne bien l'essence de ce poème. J'aime bien aussi l'illustration, triste et propice à la mélancolie et à la réflexion, mais aussi très jolie et empreinte de calme, de sérénité, et qui est donc, comme vous le dites, marquée par une "ambivalence".
SupprimerA bientôt.
Dites donc les misanthropes, je vous aime bien moi!
RépondreSupprimerOn t'aime bien aussi :-). Les misanthropes sont souvent très durs pour l'humanité prise dans son ensemble, mais sont les meilleurs des hommes, des crèmes, au cas par cas.
SupprimerBonne journée.
Votre cas ne s’arrange pas, cher Marginal ! Je me demande comment vous pourrez atteindre la soixantaine avec une telle idéologie. « Qui bénit prospérera », d’après la Bible. Dans ce cas, je vous laisse déduire ce qu’il advient à celui qui maudit. Mais bon, la race humaine ne mérite certainement pas notre bénédiction, c’est un fait… En tout cas j’observe que vous changez un peu votre manière habituelle avec ce poème : plus hermétique, plus littéraire, mais toujours avec ce sens de la valeur et de la musicalité des mots. C’est très évocateur je trouve, j’aime bien. Et toujours aussi percutant. On sent que vous avez plus de culture en poésie que moi, il faudrait que je lise Michaux et Char un de ces quatre.
RépondreSupprimerVous me percez à jour, cher Laconique, rien n'échappe à votre perspicacité littéraire : effectivement j'ai fait un peu différent avec celui-ci, moins concret, plus vain, "plus littéraire" et du coup un peu "plus hermétique"... J'essaie autant que possible d'alterner la teneur de mes publications, c'est plus drôle.
SupprimerEt c'est vrai que je suis un peu dur, la dernière formule est plutôt sévère : mais il faut ce qu'il faut et comme vous le dites "la race humaine ne mérite certainement pas notre bénédiction". On pourrait craindre des représailles mystiques à proférer de telles paroles, mais je ne suis pas superstitieux. D'ailleurs, j'ai écrit un poème sur la religion il y a peu dans lequel je n'y vais pas avec le dos de la cuiller, plutôt au marteau piqueur, et que je publierai un de ces quatre.
Je ne sais pas si j'ai une grande culture en poésie, mais je m'y suis beaucoup intéressé à un moment, j'aime bien explorer ces différentes façon d'appréhender le langage qui nous permet d'accéder à des sensibilités étranges, de nous faire voir le monde d'un autre oeil. Je vous conseille surtout Michaux que j'apprécie, il est unique, alliant rigueur stylistique, fond et originalité surréaliste. Je suis fan !!!
A bientôt.
Pourtant à l'ombre des platanes,écouter le silence et son étonnante
RépondreSupprimervérité qu'il nous insuffle,
très bonne soirée à toi.
Oui, c'est une situation propice au calme, à la sérénité et à la réflexion, mais aussi à la mélancolie rêveuse. En automne la vérité insufflée n'est pas forcément réjouissante.
SupprimerBonne soirée.
L´Être Humain n´est finalement qu´un animal...sauvage; qui de par sa différence avec le reste de la horde, s´est laissé prendre à son propre jeu: son Ego...et le voilà qui se définit comme l´animal intelligent. Du coup, il parle de civilisation et se flatte d´être un Être Humain. Mais non, c´est le plus vil animal sauvage ?
RépondreSupprimerUn superbe poème qui transmet un message très profond dans un style très conscis.
Bonne soirée, bisous Ismeralda
Merci pour ce commentaire, Ismeralda. L'ambition démesurée de l'homme l'empêche de rester à sa place et lui fait faire de grosses bêtises ! Il n'y a aucune espèce animale sur la Terre qui ait commis autant d'abominations, ça c'est sûr...
SupprimerBonne soirée :-).
Bonjour
RépondreSupprimerJusqu'où ira l'Homme ? Je ne sais pas mais si j'en crois ce que je vois et imagine tout ce que je ne vois pas, on va se casser la figure tout seul pas besoin de nous donner de l'élan.
Bonne journée
A bientôt
Marie-Pierre
Bonjour,
SupprimerTon passage ici est toujours un plaisir :-). L'homme n'a absolument aucune limite et, comme tu le dis, il se pourrait bien qu'il soit l'instrument de sa propre fin.
Bonne soirée, à bientôt.
Le temps est précieux en cet automne,comme il est réjouissant de prendre son temps,un instant saisir les couleurs changeantes avant la trop grande influence de l'hiver,saluer une dernière fois,en cette année,les platanes,
RépondreSupprimertrès bonne soirée à toi.
Un commentaire optimiste pour cette saison automnale qui s'annonce ! L'automne c'est un peu une saison de transition, mais qui a aussi ses charmes, tu as raison :-).
SupprimerBonne soirée.
La nature humaine dans toute sa complexité stigmatisée subtilement au nom de tous les siens, nous en l'occurence. Souhaitons que nos prises de conscience et notre devoir de mémoire nous aide à améliorer le genre humain. Ce n'est pas gagné au regard de l'histoire, mais gardons l'espoir pour l'avenir. En tout cas des gens y croient puisqu'iis se battent dans ce sens dans bien des domaines, partout dans le monde.
RépondreSupprimerSi peu de progrès, si peu de progrès...
SupprimerA l'ombre des platanes,apprécier ce week-end arrivant,
RépondreSupprimersalut à toi et bonne soirée.
A l'ombre des platanes poser pour quelques instants sa carcasse fourbue.
SupprimerBon week-end !
Que l'ombre automnale des platanes berce nos espoirs et apaise nos désillusions. Salut à toi que je ne connais pas mais en qui je me reconnais.
RépondreSupprimerL'automne apportera comme à chaque fois son lot d'espoirs et de désillusions, ou peut-être que rien ne se passera tout simplement, car, comme dit Houellebecq, "tout peut arriver dans la vie, et surtout rien".
SupprimerBonne journée.
1978,macaroni
RépondreSupprimerC'est une signature ? Parce que le sens m'échappe.
Supprimerj'ai pas besoin de ton approbations
RépondreSupprimerTu dois vouloir dire pour haïr le genre humain... alors effectivement tu es libre :-).
SupprimerC'est un très touchant poème. La nature est si belle et il y a trop de choses choquantes et dures autour de nous. Faire une pause à l'ombre des platanes, pour goûter un peu de paix, on se voit dans l'image. Bonne journée monsieur Le Marginal Magnifique. Alix.
RépondreSupprimerUne pause pour "goûter un peu de paix" et faire le point sur ses dégoûts... Bonne journée.
SupprimerA l'ombre des platanes
RépondreSupprimerle rêve enveloppe mon âme
allée accueillante dessinée
puis peinte il y a longues années...
Bonne soirée Marginal
amitiés Anne
Bonne soirée à toi !
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