Je rêve de ruée vers l'or
Comme celle du Klondike
D'existence brute et sauvage
De grand air et de paysages
Sur les traces de Jack London
Je grimperais le col Chilkoot
Avec les autres mineurs
En une longue procession
Mince colonne de fourmis
Serpent noir dans la neige
J'affronterais le froid la douleur
Les conditions de vie très rudes
Afin d'atteindre Dawson City
Ses tavernes ses maisons de jeux
Et même sa prostitution autorisée
Je dormirais dans une tente blanche
Près de l'intrépide fleuve Yukon
Avec aventure comme mot d'ordre
Prêt à me battre pour ma concession
Avec des orpailleurs trop cupides
J'embrasserais une vie non mesquine
Loin des villes grises d'aujourd'hui
En pleine nature à l'ombre des forêts
Sans le confort qui tue les hommes
En plénitude à ma place retrouvée
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Quel dépaysement; c´est vraiment ce qu´on appelle sortir de sa zone de confort! Il faut beaucoup d´audace pour une telle aventure!
RépondreSupprimerExcellent poème.
Bonne soirée, bisous Ismeralda
En route pour l'aventure ! L'évasion vers le Grand Nord :-)... Afin de fuir la grisaille des mornes villes et mener une existence authentique, non dévoyée et proche de la nature.
SupprimerBonne soirée.
Beau poème, intègre, sincère, avec un idéal, ce qui n’est pas si fréquent dans votre production ! Si un jour je dois faire éditer une anthologie de vos poèmes, je le ferai figurer. Peut-être vous a-t-il été inspiré par un documentaire qui est passé récemment à la télévision sur la ruée vers l’or justement, et dans lequel on expliquait que le rêve californien n’a pas tenu ses promesses pour tout le monde… Je suppose qu’au Canada ça devait être encore plus rude ! Je n’ai pas lu Jack London, j’ai juste vu le film de Chaplin. Mais je vous comprends : mieux vaut dormir sur une planche en pleine nature que se taper les embouteillages d’une grande ville, pouah ! Et je vous imagine bien en Jeremiah Johnson, je pense sincèrement que vous ne souffririez pas de l’isolement et de l’inconfort à partir du moment où vous pourriez jouir de la liberté et des grands espaces. Ah nous avons tous manqué notre destin, moi j’aurais dû être un disciple de Pythagore ou un philosophe taoïste à l’époque des « Royaumes combattants »… Heureusement qu'il nous reste l'écriture pour exprimer notre vraie nature et tenter d'atteindre une « vie non mesquine » !
RépondreSupprimerComme vous le savez je suis éclectique : l'histoire des Etas-Unis et plus largement du continent américain est un domaine qui me plaît, contrairement à l'histoire de notre pays que j'aime moins. Je n'ai pas vu le documentaire dont vous parlez sur la ruée vers l'or, ni n'en ai entendu parler.
SupprimerEtant plus jeune, certainement à la même période qui vous voyait frémir devant les pages de Stephen King, je lisais avec ferveur des romans d'aventure dont l'action se situe dans le Grand nord : je pense notamment aux classiques de Jack London que sont "L'Appel de la forêt" ou "Croc-Blanc", ou encore au "Volcan d'or" de Jules Verne. J'ai toujours été fasciné par ces grands espaces enneigés où l'existence est rude mais empreinte de liberté, en contact direct avec la nature.
Je connais bien sûr le film de Chaplin qui est très bon, et j'adore, dans un autre genre que celui de la comédie, le film de Sydney Pollack que vous citez, "Jeremiah Johnson", qui se situe lui dans les montagnes Rocheuses et qui m'a certainement inspiré inconsciemment pour l'écriture de ce poème. Vous avez raison, je me vois bien en Jeremiah Johnson quittant la société des hommes pour vivre au grand air, ne rendant alors plus de comptes à personne, sinon aux grands espaces environnants.
Mais ne vous inquiétez pas, cher Laconique, bien sûr "il nous reste l'écriture", mais notre destin n'a pas fini de se jouer. Il faut du temps pour que les destinées se mettent en place et je n'exclus pas de vous voir un jour mener une existence de sage, ou, en tout cas, de clochard enfermé dans un tonneau comme Diogène de Sinope.
Bel idéal mais pour quelle quête? C' est à mon tour de jouer les désabusées face au rêve américain où tout ce qui brille n' est pas d' or.
RépondreSupprimerAucune quête si ce n'est celle de mener une vie simple et authentique en accord avec la nature. La ruée vers l'or n'est qu'un prétexte...
SupprimerOui pour Jack London :)
RépondreSupprimerOui pour l'Aventure sincère et sans confort
(inconvénient que de plus en plus de citoyen(ne)s connaissent)
Mais...
ne serait-ce pas mieux de chercher "l'or" Amour dans les coeurs ?
Bon jour de Jupiter Marginal
Amicalement Anne
Merci pour ce commentaire :-).
SupprimerOn ne peut que dire oui à jack London et à l'Aventure avec un grand "A" !
L'or n'est qu'un prétexte : contrairement aux chercheurs cités, ce qui anime le rêveur aventurier de ce poème n'est autre que le désir de liberté sans entraves au grand air, proche d'une nature préservée et magnifique.
A bientôt.
Joli poème d'aventurier... bonne journée.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. Un poème d'un qui se rêve aventurier plutôt :-).
SupprimerBonne soirée.
Avec la fabuleuse espérance qui animait les pionniers du nouveau monde,
RépondreSupprimerà la recherche du nouvel horizon qui saura accueillir la destinée,
guidés par la liberté étaient-ils,liberté de vivre ou survivre certes,
mais libres oui surtout !!,
de même traçons notre chemin de vie,
très bonne journée à toi.
Oui, traçons "notre chemin de vie", animés non pas par l'appât du gain, mais par une soif de liberté et d'intégrité.
SupprimerBonne soirée, à bientôt.
La ruée vers l'or ou Goldrush,magnifique chanson de Neil Young,
RépondreSupprimersalut à toi et bonne soirée.
Je ne connaissais pas cette chanson : apparemment le titre exact est "After the goldrush". C'est vrai qu'elle est jolie !
SupprimerBonne soirée, à bientôt.
Il seraot sympa d'enlever les pubs, cela rendrait plus vrai ce poème
RépondreSupprimerIl faut être en accord avec ce qu'on écrit
La sincérité dans ma création est sa sève
Bonjour et merci pour ce commentaire,
SupprimerHé, pourquoi ce pluriel ? On dirait que le site croule sous les pubs, alors qu'il n'y en a qu'une seule :-).
Je suis entièrement d'accord avec le fait qu'"il faut être en accord avec ce qu'on écrit", de même qu'avec ses principes et ses pensées. C'est ce que j'essaie de faire, et ma vie peut en témoigner, même s'il m'en coûte parfois. Et ce n'est pas une pub qui remet tout en question !
Dommage que tu aies laissé ce commentaire en anonyme, car si tu places quelques-une de tes "créations", que tu dis sincères, sur le net, j'aurais bien aimé y jeter un oeil.
Bonne soirée, à bientôt.
Sur votre site toute une liste de pub et en prime on peut choisir sa pub
RépondreSupprimerIl faut choisir un site sans pub pour être libre du monde mercantile
et retourver le calme en lisant votre poème
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Ha, oui, je vois ce que vous voulez dire : mais toutes ces pubs correspondent en fait à un seul encart publicitaire. Ce n'était pas la peine d'en rajouter une couche en les copiant-collant ;-).
SupprimerPuis ce n'est pas bien gênant, je ne trouve pas que ça encombre le site.
Bonne soirée, à bientôt.
Un très joli poème !
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, j'aime ce blog et je reviendrai.
Bonne journée à toi.
JC
A bientôt alors ;-).
SupprimerUne oxygénante et dépaysante évasion avec cette saisissante évocation des grands espaces d'une nature sauvage dans laquelle on aimerait se fondre avec un exaltant sentiment de liberté et une soif de pureté et d'essentiel dans notre confrontation avec sa rude et belle immensité. Cela m'a rappelé les livres de Jack London que j'aimais tant et dont les aventures dans des contrées vierges ont fait rêver bien des lecteurs, dont moi.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. C'est bien d'évasion dont il s'agit, ou, du moins, de rêve d'un ailleurs, thème récurrent en poésie que l'on retrouve dans "L'Invitation au voyage" de Charles Baudelaire ou dans "Brise marine" de Stéphane Mallarmé. Je souhaite donc, au diable la modestie, inscrire ce poème dans la lignée de ces prestigieux prédécesseurs.
SupprimerTrès bonne semaine à toi.
RépondreSupprimerDe même, fidèle compagnon de plume :-).
SupprimerToi que je ne connais pas, mais en qui je me reconnais, lire ces lignes, c'est l'évasion garantie en osmose avec toi et la nature sur la trace des grands aventuriers. Ton lyrisme rend le rêve tangible. Toute la nostalgie d'une épopée dans la volonté exaltée de s'y projeter. C'est mélancoliquement jouissif.
RépondreSupprimerToi que je ne connais pas non plus, mais que je commence à connaître grâce à ces commentaires pour lesquels je te remercie, as bien saisi l'âme de ce poème.
SupprimerA bientôt.
J'ai entendu l'appel de la forêt. Hard, hard, de retrouver le bitume, la pollution et les néons du bureau. Merci pour le voyage onirique.
RépondreSupprimerDe rien. Peut-être le rêve de voyage peut-il devenir réalité...
SupprimerA bientôt.
Bonjour
RépondreSupprimerMe revoilà comme tu t'en doute le travail m'a rattrapé et me poursuit encore donc je serais là ou pas là.
Merci pour cette plume qui pour un instant m'a donné un bol d'air pur.
Bonne soirée
A bientôt
Marie-Pierre
Bonjour,
SupprimerJ'ai été moins actif sur le net moi aussi ces derniers temps, mais c'est toujours un plaisir de te croiser ici :-).
Bonne soirée, à bientôt.
Je vous aime Monsieur le Magnifique, pour ce très beau texte qui m'a fait voyager. Je vous salue bien bas.
RépondreSupprimerSi je peux rendre service...
SupprimerJ'ai fait le tour du Mont Blanc et le GR20 Corse sud et nord. C'est grandiose mais très dur et le retour au confort bienvenu. J'ai d'autres projets. Cela m'aide à garder les pieds sur terre et aller à l'essentiel. Au départ, c'est l'excitation des préparatifs, puis la découverte et les retours c'est le plaisir d'un bon bain ou encore d'un lit douillet ou d'une soirée détente télé. Des petits bonheurs simples qu'on apprécie mieux après en avoir vécu d'autres au contact de la nature. Ton poème m'a fait languir ma prochaine escapade, par sa force descriptive.
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerMerci pour ce commentaire dans lequel tu partages ton expérience intéressante. Apparemment l'aventure est encore permise de nos jours, même si elle reste seulement une "escapade", et non un mode de vie.
A bientôt.
Que c'est beau ! on s'y voit et on a envie de nature et d'aventure. Un joli moment d'évasion. Bonne journée.
RépondreSupprimer"Nature" rime avec "aventure" : hasard ?
SupprimerBonne journée.
Un retour à la nature pour se recadrer, aller à l'essentiel, donner un sens à sa vie, ce serait une riche expérience et un dépaysement excitant. La ruée vers l'or comme une ruée vers l'absolu, le vrai. Bonne soirée monsieur Le Marginal magnifique.
RépondreSupprimerC'est tout à fait ça : "la ruée vers l'or comme une ruée vers l'absolu, le vrai".
SupprimerÀ bientôt.
A mesure que je lisais ce poème, j'avais les images devant les yeux comme au cinéma. Vous m'avez fait revivre une superbe épopée, le temps des grands aventuriers comme si j'y étais, c'est beau et réaliste. Bonne journée.
RépondreSupprimerContent de vous avoir embarqué(e) !
SupprimerÀ bientôt.
Grand ce poème comme l'ouest américain. Je le kiffe à fond, presque j'ai envie de partir à l'aventure. Salut Le Marginal.
RépondreSupprimerQu'est-ce qui te retient ? Arrache-toi et vis l'aventure !
SupprimerÀ bientôt.