Époque de plus en plus dure
Des tocards se croient déjà rois
M'arrivent même pas à mi-mollet
Des smicards crient le désarroi
Vont parfois jusqu'à s'immoler
Je ne tends plus jamais la main
Trop peur qu'on m'arrache le bras
Seules nos amies les bêtes sont fidèles
Je croise un malinois le caresse
Ne crains pas de perdre un doigt
Du côté des laissés pour compte
Ne veux pas être agent du système
Sans foi ni loi juste des valeurs
Des principes forgés sur le cœur
Un honneur qui pousse de la fonte
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Malgré toute mon estime pour toi, je ne te suivrai pas jusqu' au fond des âges, vive l' âme et vive la civilisation, je préfère la discussion de n' importe quel abruti à des jappements et quant aux léchouilles, je laisse de pudiques points de suspension... Bref vive les animaux bipèdes!
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi : vive la civilisation, mais ce que je voulais dire c'est que la nôtre devient aussi civilisée que ces "âges farouches" illustrés pas l'image. Bon j'exagère, ok, mais tu as compris l'idée ;-).
SupprimerQuant aux animaux, force est de constater qu'ils sont bien souvent meilleurs que les humains : ils font preuve de qualités absentes chez "les animaux bipèdes" et surtout sont exempts de vices qui me répugnent chez ceux-ci.
Oh et je suis sûr que quelques "léchouilles" te feraient fondre et oublier tous ces discours en faveur des "abrutis" :-).
Bon week-end.
Vous rompez enfin votre silence, cher Marginal ! Et vous nous revenez avec un très bon poème, dense et brut, où l’on retrouve pas mal de vos thèmes.
RépondreSupprimerJe ne peux que souscrire à votre constat : l’époque est bien sombre, et de nombreux autres blogs en témoignent également à leur manière. Je serais tenté d’ajouter que la population est directement responsable de son malheur, puisque par deux fois elle a rejeté avec dédain la seule candidature qui nous aurait sortis des ténèbres, mais comme le candidat central dont je parle gouvernera de toute façon un jour ou l’autre et que je ne veux pas souiller cet espace privilégié par de viles considérations politiciennes, je n’insiste pas.
En tout cas, c’est un beau modèle que vous nous proposez : l’amélioration de soi-même, la noblesse de cœur, la communion avec la nature et les animaux, pour faire face à la brutalité d’une époque nihiliste et individualiste. J’ignore si cela suffira, mais vous connaissant un peu, je crois que l’intégrité morale, le « panache » comme vous dites, constitue pour vous une réponse pas trop mauvaise aux sales coups de la vie et à la noirceur des temps…
Et oui, cher Laconique, me revoilà, après mon trop blasphématoire poème sur la religion que je n'ai pas laissé très longtemps par crainte de choquer et surtout de provoquer beaucoup de gens. Le but de ce site n'est pas la provocation, même si je ne me prive pas souvent d'abuser. Et puis il n'est pas impossible que ledit poème réapparaisse un jour ou l'autre...
SupprimerEn tout cas, je suis encore présent, même si je me fais plus rare. Il y a une vie (heureusement ou malheureusement) en dehors du net. Je suis Le Marginal Magnifique, non pas Le Geek Magnifique !
Je vous remercie pour votre délicatesse : vous faites bien de ne pas trop souiller cet espace avec de "viles considérations" sur la politique et de modérer vos effusions obsessionnelles en ce domaine.
Face à "la noirceur du temps", je serai d'acier, cher Laconique ! Ou d'adamantium (titre d'un poème à venir)...
A bientôt.
Superficiel devient maître en notre présent,talents légers,chroniqueurs professionnels font la pluie et le beau temps,absolvent ou non l'artiste bientôt ou déjà oublié,aimer est une perte de temps,
RépondreSupprimerjouir dans l'immédiat est l'essentielle importance,le génie doit agir dans l'urgence ou taire ses dons,il est interdit de s'ennuyer,vite es-tu has been si tu ne possèdes la nouvelle machine,la fraternité,la communauté sont virtuelles,pourtant tôt une autre réalité s'impose,solitude se nomme-t-elle,pourquoi vivre demande-t-elle,retrouver l'espérance est l'ultime urgence,l'âme a ses intérêts,ses priorités,promesses d'une autre naissance,retrouver la force de son amour,et oublier enfin la peur.
salut à toi et bonne soirée.
Tu as parfaitement résumé quelques-unes des tares de notre époque. En effet, tout va de plus en plus vite et la jouissance immédiate prend une place prépondérante, au détriment de valeurs plus humaines.
SupprimerBon après-midi.
D'accord avec ce que tu écris, qu'attendons nous pour imposer nos désidérata !!
RépondreSupprimerSi "nos désidérata" sont dignes, s'ils ont la prétention de renouer avec des valeurs et des principes de vie sains, ils méritent en effet de s'imposer :-).
SupprimerA bientôt.
Bonjour Marginal Magnifique,
RépondreSupprimerA chaque époque : ses modes et ses besoins.
Souvent les Historiens ont laissé constat que la Vie tant individuelle que générale était cyclique et que comme les chiens (puique tu aimes en faire référence) on tournait systématiquement en rond...nous avons connu cela avec les guerres (la première et la seconde ont eu les mêmes origines, ont duré toutes deux quatre ans...bref quelques points communs); l´empire romain, l´empire grec etc.
Alors maintenant : le saut sera-t-il plus long et retournera-t-on aux temps des cavernes quand l´Empire de la Civilisation s´effondrera dans un certain temps ou un temps certain ? :-)
Ce poème est vraiment très imaginatif et son style est aussi magnifique que le Marginal Magnifique. Félicitations!
Bon après midi, bisous Ismeralda
Merci pour ce long commentaire et ces paroles louangeuses, chère Ismeralda !
SupprimerTu as bien raison : tout est affaire de cycles et les civilisations n'échappent pas à cette règle, bien au contraire. Il me semble que nous avons atteint les sommets et que nous sommes dans la descente. J'ai d'ailleurs écrit un poème sur ce sujet que je finirai par mettre sur ce site.
A bientôt :-).
Epoque folle où même les salauds exercent sans honte,sans préjugés,
RépondreSupprimersans plus de questions en leur conscience,tels ces patrons qui font travailler
sur nos chantiers publics des travailleurs de l'est pour un salaire de misère à deux cent euros,vendus du système,comment laisser faire,
quand cet autre escroc de la politique vend ses discours à cent mille euros,
qui va sonner le réveil des âmes pures !!,
salut à toi et bonne soirée.
Je me demande bien qui va sonner "le réveil des âmes pures" ! Nous sommes là pour ça, modestement :-).
SupprimerLes crapules sont légion en effet, difficile malheureusement de se fier à quiconque de nos jours.
Bonne soirée.
Je partage pleinement toutes les idées exprimées ici et cela me réconforte quelque peu.
RépondreSupprimer"Valeurs morales à la dérive" à lire ici: https://www.facebook.com/hamid.amarni
Ce constat est de l'ordre mondial, malgré cela la question demeure entière, devons nous former un groupe et continuer nos bla-bla ... pour caresser notre conscient
ou alors ! faire appel à notre intelligence et renforcer une lutte que vous me dirait perdue d'avance...
Merci pour ce commentaire intéressant qui apporte de l'eau au moulin.
SupprimerIl me semble effectivement que de plus en plus de personnes souffrent actuellement des dérives et de l'inhumanité du monde d'aujourd'hui, qui, en plus, ne va pas vers l'amélioration, bien au contraire.
Quelque part, comme vous le dites, cela est rassurant, car il semblerait que certaines personnes encore tendent vers des valeurs plus authentiques que celles qui tiennent le haut du pavé.
La lutte semble "perdue d'avance", je suis d'accord : Je crois profondément que la dureté est consubstantielle de la vie et que l'être humain, quelle que soit l'époque, souffrira et fera souffrir les autres espèces, car il n'est pas un animal de paix. Il est donc illusoire d'imaginer que tout peut aller bien : cette perte des valeurs et le chaos environnant sont dans l'ordre des choses...
Sur ces paroles on ne peut plus optimistes, je vous souhaite une bonne soirée.
Très profond texte qui évoque les failles du système, la complexité de la nature humaine dans son côté sombre, fait référence aux animaux souvent meilleurs dans leur comportement que l'homme et avec toujours cette quête qui t'es chère d'intégrité, de liberté et de pureté. A méditer comme une mise en garde contre nous-mêmes dans une époque qui se veut civilisée et à la pointe de progrès dans tous les domaines, mais qui hurle son mal être. Bonne journée.
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerJe te remercie pour ce commentaire qui a bien cerné l'essence et les enjeux de ce poème.
Comme tu le soulignes, nous vivons une "époque qui se veut civilisée et à la pointe de progrès dans tous les domaines, mais qui hurle son mal être" : en effet, les progrès technologiques se font à une vitesse proprement hallucinante, avec une rapidité exponentielle, tandis que les progrès moraux avancent eux, oui ils avancent je le crois, à pas de fourmi. Peut-être faudrait-il rétablir l'ordre des priorités dans ce monde puéril...
A bientôt.
Principes forgés sur le coeur,principes de la sincérité,de l'humilité,
RépondreSupprimerde la vérité d'une âme qui simplement aime,
mais qui connaît ses exigences,qui se refuse à l'injustice,
à l'iniquité,
comme ces principes sont nobles et purs,
très bonne soirée à toi.
On se comprend :-).
SupprimerBonne soirée.
Mon métier est d'écouter, alors j'écoute mais parfois ce que j'entends me donne l'envie de créer un psychodrame avec certains et certaines de mes patients.
RépondreSupprimerCeux qui ne peuvent me donner qu'un euro symbolique pour avoir une écoute, une aide à leur mal être lié à la société et ceux qui se demandent dans laquelle de leurs villas ils passeront leurs prochaines vacances...
C'est ce que je lis à travers la beauté de ton poème.
Amitiés
La détresse humaine universelle et quelles que soient les conditions...
SupprimerA bientôt.
On ne peut qu'adhérer...
RépondreSupprimerBonne fin de semaine Marginal
Amitiés, Emma
Bonne fin de semaine à toi aussi. Enfin, la fin n'est pas le plus dur !
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