Peu de choses sont graves
A part peut-être clamser
Et encore pas de quoi
Vraiment s'alarmer
Aucun bouleversement
A l'échelle cosmique
Et même du temps
Très peu d'importance
Voir les proches partir
Sans doute ça le plus dur
Alors s'arracher le premier
Peut devenir un doux plaisir
N'oubliez pas de commenter ce poème et de le partager en utilisant les boutons ci-dessous !
En fait, mourir ou voir mourir ceux qu´on aime est une expérience difficile; mais on prend vite conscience quand un être cher vous quitte et qu´on vibre sur une fréquence énergétique élevée que cette personne reste auprès de vous en vous insufflant sa nouvelle énergie qui vous rend plus fort et vous permet d´atteindre une harmonie d´esprit et un bien être moral...et dans ces circonstances, on sait que cet Amour est celui qui vous permet de continuer à vivre sans l´être aimé (qui finalement a laissé une trace/marque dans votre coeur) et reste à vos côtés par son énergie.
RépondreSupprimerBonne soirée, bisous Ismeralda
Tu frôles le mysticisme là, chère Ismeralda ! Il me semble qu'il n'y a absolument aucune preuve réelle, scientifique ou concrète de cette "fréquence énergétique" dont tu parles. Mais ta théorie est positive et croire en cette énergie d'après la mort peut sans doute aider. Je suis peut-être trop matérialiste pour croire à de pareilles choses...
SupprimerEn tout cas, on peut toujours relativiser et se dire que la mort n'est pas bien grave vu qu'elle engendre zéro conséquence d'un point de vue de l'Univers. Rien, nada, l'Univers reste d'une sérénité majestueuse...
Bonne soirée.
Tu as raison: cette théorie même si elle ne mêle aucun Dieu (si on ne le désire pas) peut avoir une allure de mysticisme. Cependant, nous ne pouvons douter de l´existence de l´énergie et même que nous nous composons d´énergie (que l´on soit d´accord ou pas pour le fait que nous soyions ou pas totalement énergie), nous ressentons parfois l´électricité en nous en touchant un pomeau de porte ou quand nos cheveux s´électrifient au contact de la brosse ou quand on la reçoit d´une autre personne et qu´on a une sensation électrique. Alors après la mort pourquoi ne pas penser que l´Être cher devenu énergie dans la totalité sans enveloppe humaine peut vous envoyer de l´énergie positive d´amour ?
SupprimerQuoiqu´il en soit, tu as raison : la mort n´est pas un inconvénient mais une fin (pour un nouveau départ ?...ou non)
Bon samedi, bisous Ismeralda
Fidèle à mon matérialisme, je pense que cette énergie dont tu parles provient tout simplement de la matière et même les objets inanimés en contiennent, mais je ne suis pas assez calé en physique et en chimie pour m'aventurer de manière sûre sur ce terrain, je risquerais de dire des bêtises ! Il faudrait s'intéresser d'un peu plus prêt au sujet, ce que j'essaierai de faire...
SupprimerAprès la mort, qui sait ce que nous devenons ? Mais, oui, pourquoi pas imaginer une énergie ou quelque chose de ce genre qui constitue l'étincelle de vie et qui après avoir quitté l'enveloppe charnelle perdure ? Tu vois, tu vas finir par réussir à me persuader ;-)...
Bon dimanche.
Mourir ce n' est pas grave, c' est affreux, c' est terrible, c' est monstrueux ! Plutôt crever...
RépondreSupprimer... Tu m'enlèves les mots du clavier !
SupprimerIl est vrai qu'à l'échelle du temps et de l'univers, une vie d'homme ce n'est rien. Mais si la vie ne vaut rien, à défaut de connaître autre chose, rien ne vaut la vie. Allons à l'essentiel et relativisons surtout, car comme tu l'écris si bien, peu est important. Dommage que les hommes oublient trop souvent d'en avoir conscience, cela leur éviterait bien des erreurs. Ton profond et lucide texte nous rappelle notre véritable condition d'être fragile et vulnérable mais pas pour autant vaincu, car la connaissance fait la force.
RépondreSupprimerEn effet, lorsque l'on regarde l'image que j'ai choisie pour illustrer mon poème, on comprend d'emblée qu'il faut relativiser et être humble aussi. Nous sommes l'équivalent d'une poussière dans l'infini, il est bon de se le rappeler de temps en temps... La vie vaut quelque chose pour celui qui la possède et pour ceux qui aiment quelqu'un et ont peur de le perdre, c'est tout. A part ça, elle ne compte pas beaucoup et n'a rien de beau en elle-même, dans tous les coins elle disparaît chaque jour et son apparition n'est peut-être qu'un simple concours de circonstances dans l'univers.
SupprimerEn tout cas, merci pour les compliments sur la profondeur du texte : je l'ai voulu simple et court, comme en adéquation avec l'humilité prônée, puis je trouve que c'est bien de dire des trucs riches de sens en faisant l'effort d'un maximum de simplicité.
A bientôt.
Partir quand la machine est usé,quand l'amour a rendu tout son potentiel,mais pourquoi donc avant,les regrets existent bien au-delà de cette existence !!,
RépondreSupprimerton texte renvoie à de profondes réflexions,à l'essentiel,
très bon week-end à toi.
Oui, c'est vrai, c'est dommage de partir avant que "la machine soit usée". La machine est là, autant en profiter et la faire tourner de manière à ne pas avoir de regrets...
SupprimerDès qu'on parle de mort, de vie et de tout ce qui en découle, comme notre place dans l'univers ou le sens de la vie, on touche à l'essentiel d'après moi.
Très bon week-end également !
Vous nous enseignez à relativiser, cher Marginal. Comme l’écrivait Platon à la fin de "La République" : « Rien, dans les affaires humaines, ne mérite d’être pris avec grand sérieux ». Alors c’est sûr que de voir ces tocards de Koh Lanta (pour reprendre le sujet d’un de vos précédents poèmes) hurler pour un oui ou pour un non, c’est un peu désolant. Le détachement est la base de toutes les autres vertus : la lucidité, le courage, l’humour… Le problème est que le détachement n’est pas naturel, il faut l’acquérir à coups de pieds dans le cul… Malgré tout, ça ne sert à rien de « s’arracher » trop vite, car, comme disait Houellebecq à sa bonne époque : « Un poète mort n’écrit plus. D’où l’importance de rester vivant. »
RépondreSupprimerEn revanche je suis moins d’accord avec vous lorsque vous dites qu’il ne faut s’attendre à « aucun bouleversement à l’échelle cosmique ». On nous prédit un alignement de planètes tout à fait exceptionnel pour le 21 décembre 2012, avec des conséquences potentiellement gigantesques ! Je dis ça pour vous titiller, je n’y crois pas moi-même, la seule chose de certaine à propos de l’avenir, c’est que ça va swinguer et que les justes (un en particulier) accèderont tôt ou tard au pouvoir.
Difficile d'ajouter quoi que ce soit à votre premier paragraphe sans répéter ce que j'ai déjà répondu aux commentaires précédents, cher Laconique. Comme vous le soulignez, le détachement n'est pas inné et requiert de l'expérience, une certaine sagesse même. Alors évidemment quelques coup de pieds au cul nous l'enseignent plus rapidement ! Je ne sais d'ailleurs plus qui dit qu'un chagrin amoureux peut transformer le premier abruti futile en émule de Platon, il faudrait que je retrouve cette citation qui me plaît beaucoup.
SupprimerJe ne dis pas qu'il n'y aura "aucun bouleversement à l’échelle cosmique", mais que s'il y en a ce sont eux qui dicteront leurs lois sur nous et non l'inverse. Les poussières que nous sommes ne bouleversent pas l'Univers dans son ensemble. On nuit juste à notre environnement proche, c'est déjà pas mal !
Pour ce qui est de swinguer, j'attends de voir, mais je crois que si vous voulez danser autant vous mettre à la salsa, cette danse si noble, qui voit la gente masculine affamée et opportuniste profiter de ce phénomène de mode pour essayer de serrer quelques culs.
Le pire étant étant que ce grain de poussière n'est né du hasard,lui porteur de tant de vérité,objet de tant de destinées,
RépondreSupprimertrès bonne après-midi à toi.
Oh ça, jusqu'à preuve du contraire on n'en sait rien : comme je le disais dans la réponse à un commentaire précédent, ce grain de poussière n'est peut-être que le fruit d'un (mal)heureux concours de circonstances !
SupprimerBonne soirée.
Toi que je ne connais pas mais en qui je me reconnais, ton illustration est très suggestive, grandement réductrice pour l'homme. L'infiniment petit dans le démesurément grand et c'est valable pour la planète. Tu es dans une franche humilité lucide alors que beaucoup planent dans le cosmos. A bientôt et bon après-midi, pour moi c'est repos.
RépondreSupprimerToi que je ne connais que par ses commentaires pertinents je te remercie pour celui-ci. Si la planète est infiniment petite, imagine chacun de nous ce que l'on est !
SupprimerBonne soirée, repose-toi bien afin de visiter en forme Le Marginal Magnifique.
Bonsoir
RépondreSupprimer5 minutes pas plus et oui, je cours toujours.
Il y a tant de choses que l'on ne connait pas et l'on n'imagine pas. Les tibétains croient en la réincarnation. Je ne me hasarderais pas à dire qu'il n'y a rien.
Je vis au jour le jour sans me poser de question. Je refuse d'encombrer mon cerveau avec le lendemain qui arrive toujours trop vite.
Bonne soirée
Marie-Pierre
Et oui, on n'arrête pas de courir, un thème qui a fait l'objet d'un de mes poèmes d'ailleurs : "Courir toujours".
SupprimerTu as bien raison de ne pas trop te poser de questions, se triturer trop le cerveau est la voie sûre pour se rendre malheureux. Néanmoins, j'appelle par ce poème à relativiser et à considérer qu'il ne faut pas trop accorder de l'importance à beaucoup de choses, ni se rendre malade pour elles, vu que nous ne sommes rien et de passage.
Bonne soirée, à bientôt et bon courage pour la course folle !
De l'épicurisme, de l'épicurisme encore et toujours de l'épicurisme. En toute connaissance du petit point à l'échelle cosmique, je veux profiter au max pour regretter le moins possible. Chapeau bas pour ton site très intéressant et pour ta poésie mature car j'ai vu que tu étais jeune.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire, mais attention avec l'épicurisme : la doctrine d'Epicure a été souvent interprétée à tort comme la recherche effrénée du plaisir, ce qu'elle n'est pas.
SupprimerD'ailleurs le philosophe recommande de se passer des plaisirs liés aux besoins qui ne sont pas naturels, nécessaires ou non. Pour lui, le plaisir est le but de la vie, mais est surtout l'absence de douleur. Et je partage cet avis ! Rien de pire et de moins noble que la volonté de jouir à tout prix, elle peut transformer en belle loque humaine.
Je commence à n'être plus très jeune et à être un peu mature :-).
A bientôt.
"Chanter pour quelqu'un qui s'en va pour ne pas cesser de vivre, chanter pour oublier ses peines...". Une magnifique chanson de Pagny qui donne, Monsieur Le Magnifique une suite teintée d'optimisme à votre texte empreint de bon sens. Nous avons tous une bouée à laquelle s'accrocher pour mieux aimer la vie, ce qui n'empêche pas d'être réaliste comme vous. Continuer, j'aime vous lire même si je ne commente pas chaque fois.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire.
SupprimerIl n'est pas mauvais ce Pagny, pas pour rien qu'il dure, il a fait quelques bonnes chansons en effet ! Une de mes préférées est "Là où je t'emmènerai", je ne m'en lasse pas...
Ne vous privez pas de commenter, c'est toujours intéressant d'avoir différents sons de cloche à propos d'un thème.
Bonne soirée, à bientôt.
Rapide passage avant le turbin,
RépondreSupprimertrès bonne soirée.
Hé, bon courage pour le "turbin" ! Pas toujours facile lorsque l'on a des mondes et des étoiles dans la tête et le coeur.
SupprimerBonne soirée quand même !
Bonjour monsieur le Marginal Magnifique. Oui, nous sommes infimes dans l'univers mais, on se console comme on peut, grands à l'échelle terrestre. Il n'y a qu'à considérer notre évolution depuis la nuit des temps, pas toujours à notre honneur d'ailleurs. Votre clarté de raisonnement est incontestable, mais pour mon équilibre moral et physique, je garde les pieds sur notre bonne vieille terre, mais ce fut un plaisir de vous lire. Bonne journée.
RépondreSupprimerBonjour Monsieur ou Madame l'inconnu(e),
SupprimerMerci pour ce commentaire pertinent. Effectivement, tout est relatif et à l'échelle de la planète nous sommes très (trop) importants et influents. Et comparée à une colonie de fourmi la société humaine est immense ! Mais je n'ai rien inventé en disant cela, puisque Voltaire, par exemple, a traité ce thème dans son conte "Micromégas".
Je vous remercie aussi pour "ma clarté de raisonnement" : j'essaie tant bien que mal, avec réussite ou pas, de ne pas devenir cinglé dans un monde qui a tendance à l'être de plus en plus. Puis, je suis d'accord avec vous, c'est vrai que trop se poser de questions métaphysiques, peut conduire à la souffrance. Réfléchissons donc juste ce qu'il faut pour atteindre le bonheur !
A bientôt.
Une des dernières prophéties de Nostradamus prévoit que notre Terre sera avalée par le soleil vers 3700 et des bananes !!,ton illustration rend bien compte de cette future étape,
RépondreSupprimerl'Homme l'aura quittée bien évidemment,
parfaire son âme bien ailleurs,
très bonne soirée à toi.
C'est vrai que quand on regarde l'image on se dit que le soleil ne ferait qu'une bouchée de la Terre ! D'ici là, comme tu le dis, toi et moi et sûrement l'homme en général ne serons plus concernés par le problème...
SupprimerBonne soirée.
Certes nous ne sommes qu'un grain de poussière à l'échelle du Temps Universel
RépondreSupprimermais...parfois cette infime quantité peut faire gripper le rouage...
Alors l'Inconnu se met en colère et un Monde disparait ?
Bonne fin de semaine Marginal Magnifique
Amicalement, Anne
Pas faux : mais un monde parmi des milliers, ça compte ?
SupprimerBon dimanche, à bientôt.
Une analyse sans peur du temps qui passe et qui n'est pas éternel..partir oui, mais sans souffrir, partir vite..y a t'il un ailleurs...peut-on recommencer et faire fi de toutes ses erreurs? Il est des choses auxquelles une âme rêveuse comme la mienne aimerait croire...mais pour en connaitre les réponses, je vais devoir explorer...seule! bonne soirée, Charlotte!
RépondreSupprimerBeaucoup de questions sans réponses... Et si quelqu'un les connaît, il n'est jamais revenu nous en parler !
SupprimerBonne soirée.
Les proches partir ?
RépondreSupprimerhier pleurs et soupirs.
Aujourd'hui déjà vivants
ils s'éloignent souvent
alors qu'elle différence
dans la vie souffrance...
Oui, la vie est "souffrance" ("Golgotha") : c'est un principe que l'on ignore ou voudrait ignorer, mais il faut le comprendre pour l'accepter et finalement s'en détacher.
SupprimerC'est vrai çà. On devrait toujours garder ceux qu'on aime. Salut.
RépondreSupprimerExactement, on se comprend, je sens que nous sommes sur une longueur d'onde commune.
SupprimerÀ bientôt et au plaisir de te lire.
Profond et réaliste. J'achète et j'en redemande. Bonne route.
RépondreSupprimerMerci pour le commentaire. À bientôt.
Supprimer