A l'aube de mon cœur
J'ai souri au monde
Qui chantait dehors
A l'aube de mon cœur
J'ai plongé dans la mêlée
Qui malgré moi me hélait
A l'aube de mon cœur
J'ai marché au soleil
Qui cuisait mon derme
A l'aube de mon cœur
J'ai grandi avec candeur
Qui n'est qu'éphémère
A l'aube de mon cœur
J'ai ri de toutes choses
Qui s'épanouissaient
A l'aube de mon cœur
J'ai versé des larmes
Qu'on dit reptiliennes
A l'aube de mon cœur
J'ai chanté les fleurs
Qui inspiraient espoir
A l'aube de mon cœur
J'ai rêvé tout bas la vie
Qui n'est qu'un mirage
Au crépuscule du cœur
J'oublierai les souvenirs
Qui m'étreignent si fort
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Créateur de nos souvenirs sommes-nous,ô combien ne savent-ils ne point nous trahir,eux enfants de nos instants,de cette somme de jours rendue à notre amour,à l'aube de notre naissance,tant de promesses,ont-elles rencontré leur réalité,
RépondreSupprimersuperbes sont tes mots en poésie Le Marginal,
salut à toi et bonne soirée.
Merci, Le Chasseur D'images spirituelles !
SupprimerA bientôt.
CréateurS de nos souvenirs,
RépondreSupprimern'ai-je oublié le S de créateur !!
Ça arrive même aux meilleurs :-).
SupprimerBonsoir
RépondreSupprimerJe découvre avec plaisir tes mots. Mais ce soir je n'ai une âme de poète. J'ai envie de pousser un grand coup de gueule moi la tranquille,la placide. La cause : on m'a volé les pneus de ma voiture cette nuit, difficulté pour aller travailler et j'ai bien failli me retrouver sans traitement pour le coeur (heureusement il y a encore des âmes charitables). On me vole et on me met en danger.
Je n'ai pas un carrosse juste un petit machin qui roule et maintenant, je suis à pied.
Je ne dirais pas la suite, tu n'es pas là pour ça.
Pour ce soir, je dirais simplement que tes mots ont une brise d'apaisement.
Bonne soirée
A bientôt
Marie-Pierre
Bonsoir,
SupprimerOh ! Horrible ! Je comprends ta révolte et ta colère, décidément il y a vraiment des crapules dans ce monde, on ne le dira jamais assez et on sera toujours surpris du niveau d'abjection et de perfidie de l'être humain...
J'espère que tu vas pouvoir retrouver un moyen de locomotion autre que tes pieds rapidement et que tout va rentrer dans l'ordre. Malheureusement je n'ai que ces quelques mots et s'ils sont pour toi ne serait-ce qu'un tout petit réconfort tant mieux.
Bonne soirée quand même, à bientôt.
La vie ne tient pas toujours les promesses de l'aube. Mais quels beaux souvenirs que l'innocence, la candeur, la fougue et tous les espoirs de l'éphémère jeunesse ! Toutes les illusions sont permises. C'est profond ce que tu écris là, et nostalgique comme le temps qui passe.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire : il y a un âge pour tout !
SupprimerBonne soirée.
Toi que je ne connais pas, mais en qui je me reconnais, c'est sublimement poétique. Ces arrêts sur émotions au gré des époques, c'est vertigineusement déstabilisant car fragilement évolutifs nous sommes par l'avance vers le crépuscule. Du grand et mélancoliquement sentimental Magnifique !
RépondreSupprimerBonne soirée.
Tu as bien compris l'essence de se poème qui se veut en quelque sorte un résumé poétique des sensations et états d'âme traversés dans l'existence et qui dit aussi la rapidité de la vie humaine ramenée au temps d'une journée.
SupprimerBonne soirée.
Félicitations pour ce beau poème, cher Marginal. Vos vers me parlent, et je me reconnais en eux, ce qui est la marque d’un texte littéraire qui a rempli son but. Je pourrais vous faire observer que les souvenirs de notre jeunesse se situent à une époque de grandeur pour la France, et que depuis plusieurs années nous nous enfonçons dans la boue (pour ne pas employer un autre terme). Ce n’est pas seulement votre cœur qui est crépusculaire, c’est toute l’époque ! Mais au-delà de ces considérations, votre poème décrit bien le passage du temps, ce sentiment qu’on éprouve dans la jeunesse que tout est possible, que tout est ouvert, que le monde est une grosse tarte aux myrtilles qui va nous offrir toutes ses saveurs. Et quand on vieillit on s’aperçoit que tout ça n’était qu’un « mirage », que la vie n’a pas d’autre goût que celui qu’on arrive à lui donner, à force de sueur et de persévérance.
RépondreSupprimerIl y aurait beaucoup de choses à dire sur votre poème ; que la nostalgie signifie tout de même une enfance heureuse, et que beaucoup n’ont pas même eu cette chance-là ; que l’on gagne en sagesse et lucidité ce qu’on perd en illusions ; que des voies restent toujours ouvertes vers le bonheur. C’est compliqué tout ça, mais c’est vrai qu’il est difficile de remplacer ce sentiment magique qu’on éprouvait face aux « promesses de l’aube ».
Content que ce poème vous ait plu, cher Laconique ! Vous en avez très bien saisi les enjeux, comme à chaque fois : ainsi, vous l'avez interprété à juste titre comme évoquant la nostalgie d'une enfance heureuse où tout est possible et pendant laquelle le monde semble nous tendre les bras.
SupprimerMais il n'est pas seulement mélancolique ou triste ! Il dit simplement, comme vous l'avez dit aussi, le passage du temps qui s'accompagne de changements inexorables dans notre façon de voir le monde et dans nos ressentis. C'est un peu un condensé des émotions et états d'âme principaux et on peut l'interpréter comme un hymne à la richesse de la vie, montagne russe avec ses rires, ses larmes, ses joies, ses peines, moments joyeux ou heureux qui ont finalement autant d'importance, c'est à dire aucune, sinon celle de faire le sel de l'existence.
Puis, peut-être aujourd'hui n'avons-nous plus les "promesses de l'aube", mais celles-ci ont été remplacées par d'autres choses, notamment une connaissance meilleure de la vie qui nous permet d'être davantage serein et d'avancer vers la sagesse. A chaque âge sa vision du monde, ni pire, ni meilleure !
Quelle poétique façon d'égrener le grand sablier du temps au fil de nos espoirs et déceptions, de nos émois entre rires et larmes, de tout ce vécu qui fait qu'une vie est unique. Nous sommes riches et pauvres de nos souvenirs, riches parce qu'ils sont notre identité, et pauvres car ils témoignent de notre fragilité dans la durée. Tu as sublimé avec ton lyrisme le cours ténu de nos existences au rythme de ce coeur qui symbolise la vie mais aussi nos joies et nos peines. Je suis sous le charme de cette introspection si suggestive du mirage de la vie et il me vient à l'esprit cette phrase de Jean-François Ducis en adéquation avec ce thème : "Le temps hélas ! Comme un torrent se précipite, déjà le présent est en fuite". A bientôt.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire profond et souvent élogieux, ainsi que pour cette jolie citation !
SupprimerA bientôt.
J'aime beaucoup votre poème monsieur le Marginal Magnifique. Vous y avez mis une grande sensibilité. Le temps des désillusions arrive trop vite et nous fait mûrir et vieillir aussi. Nous évoluons au gré des aléas de la vie. Mais, il nous reste à chacun, notre petite madeleine de Proust pour nous faire revivre des sensations oubliées et retrouver l'enfant que nous avons été.
RépondreSupprimerEffectivement j'ai mis de ma sensibilité dans ce poème, mais c'est le cas pour chacun, même dans les plus trashs tel le précédent, intitulé "Belzébuth".
SupprimerA bientôt.
A l'aube de mon coeur,le grand de construire mon bonheur,
RépondreSupprimerd'élever mon amour à sa juste valeur,
salut à toi et bonne soirée.
Bonne soirée !
SupprimerA l´aube de mon coeur, j´étais tout en pureté, en Amour, en projets!
RépondreSupprimerAu crépuscule de mon coeur, j´étais bien ridé de tant de soucis auxquels j´ai dû faire face! L´amertume m´a usé et a effacé mes rêves!
Bonne soirée, bisous Ismeralda
PS: j´avais écrit un commentaire il y a deux ou trois jours, je crois qu´il ne vous est pas parvenu :-(
Le jour de la vie est un long voyage tout en émois !
SupprimerJe n'ai pas eu de commentaire à part celui-ci : peut-être y a-t-il eu un bug...
Bonne soirée.
Temps béni de l'enfance, tu as marqué ma vie pour toujours. Même si les promesses de l'aube ne tiennent pas face à la conjoncture, il reste de très beaux souvenirs. C'était le temps de l'insouciance, le monde m'appartenait et je croyais à l'éternité. Aujourd'hui, je suis plus raisonnable, et je profite différemment en essayant de me faire encore de beaux souvenirs tout en sachant que rien n'est cadeau et que le monde actuel c'est pas de la tarte. Salut.
RépondreSupprimerConnaissance du monde rime généralement avec désillusion, surtout après une enfance trop choyée, mais peut mener aussi tout droit à la sagesse !
SupprimerA bientôt.
Je ne trouve pas ce constat sublimé par le lyrisme désabusé... Je le trouve même assez serein et proche des philosophes stoïciens.
RépondreSupprimerBeaucoup voient dans ce "constat" de la tristesse et une nostalgie de l'enfance, mais tu as raison, il n'est pas une plainte, au contraire ! Simple "constat", connaissance et acceptation des choses de la vie et sérénité...
SupprimerA l'aube de mon coeur, j'ai su un jour que le père Noël n'existait pas. On est déçu et puis on se résigne , on s'adapte et au fur et à mesure on découvre que la réalité n'a rien à voir avec les bonbons à la guimauve de notre enfance. J'ai chialé pour diverses raisons, je me suis cassé la gueule, j'ai rebondi et j'ai fini par écouter mon père qui me disait: "arrête de rêver, concrétise". L'enfant était devenu homme et prêt à continuer à affronter la vie.
RépondreSupprimerMerci pour ton poème qui parle à chacun et salut à toi.
Merci à toi pour ce beau commentaire plein d'enseignements : effectivement les rêves ne sont rien sans l'action !
SupprimerA bientôt.
C'est reposant parfois un retour en arrière à la recherche de soi-même. Cela permet de se remettre en question, de faire le bilan, de savoir ce qu'il reste de l'enfant dans l'adulte et pourquoi pas de réaliser certaines promesses de l'aube. A bientôt.
RépondreSupprimerC'est vrai : faire le point de temps en temps sur qui nous sommes et qui nous souhaitons devenir avant la fin peut s'avérer utile.
SupprimerTrès bonne soirée Le Marginal.
RépondreSupprimerDe même !
SupprimerA l'aube de mes jours, je croyais au meilleur. Maintenant, j'ai appris à croire au pire. Tant mieux, je souffrirai moins. C'est profond ce que vous écrivez et j'aime aussi beaucoup l'illustration qui me fait penser qu'on est toujours seul face à son destin.
RépondreSupprimerBonne soirée monsieur Le Marginal Magnifique.
C'est ça ! La vie vous a forgé : quand on sait à quoi s'attendre on "souffre moins". La perte des illusions n'est pas forcément une mauvais chose.
SupprimerBonne soirée !
Nostalgie oblige quand on évoque le temps où on ignorait les difficultés de la vie. Magie de l'enfance, audace de la jeunesse sont vite éduquées par la suite et on apprend à encaisser et je trouve que la période de Noël par son côté féérique nous rappelle de bons souvenirs qui illumineront notre crépuscule.
RépondreSupprimerUn petit coucou d'un amateur de ton site.
Il paraît que seul le présent n'a de consistance, que passé et futur sont des constructions de notre esprit. Cependant, il arrive que nous soyons en proie à cette mélancolie liée à un passé enfui qu'on appelle "nostalgie". La période de Noël, si elle "rappelle de bons souvenir", peut aussi être propice à la sensation de tristesse qui vient d'être évoquée, car jamais les extraordinaires émotions ressenties à l'approche de Noël par un enfant né dans une famille aimante ne seront égalées dans sa vie d'adulte.
SupprimerMerci pour ton commentaire qui porte à réflexion, à bientôt.
Nul de nul. Pas ton poème qui est culte mais de vieillir, attraper des rides au corps et dans le coeur, c'est loin d'être fun et si la vieillesse c'est la sagesse, rien ne me presse. Comme le dit la chanson d'Aznavour, "il faut boire jusqu'à l'ivresse sa jeunesse". Une petite piqûre de rappel comme ton poème en fait bien prendre conscience avec l'horloge qui tourne trop vite.
RépondreSupprimerHa ha, tu joues la surprise. Cette petite accroche est sympathique, mais tu ne ménages pas le vieux coeur du Marginal Magnifique !
SupprimerLa vieillesse c'est pas drôle, dans le sens où plus on avance plus on se rapproche de la fin ! Mais pour l'instant on n'a pas trouvé mieux que vieillir pour rester vivant...
A bientôt.
L'idéal, malgré les années et les marques du temps sur notre aspect , c'est de garder la jeunesse du coeur c'est à dire l'enthousiasme pour entreprendre et se faire plaisir en tirant leçon des désillusions et des échecs. Etre heureux, c'est du boulot et ce ne sont pas les rides du visage qui en empêchent. Je préconise de s'efforcer de rester cool ce qui n'exclue pas, monsieur le Marginal Magnifique d'être sensible à cet émouvant texte qui prête à réflexion et ouvre au débat. Encore jeune, mais lucide.
RépondreSupprimerMatisse a dit qu'il faut "regarder toute la vie avec des yeux d'enfants". Toutefois, il n'est pas toujours facile de garder cette "jeunesse du coeur", car la vie n'est pas une partie de plaisir, même pour les mieux lotis... Mais restons "cool" au maximum comme vous le préconisez, ça ne sert à rien de se tourmenter par-dessus le marché !
SupprimerA bientôt.
Hi, hi je ris de me voir si belle en ce miroir ! Rira bien qui rira le dernier. Le manège tourne. Chaque âge de la vie, c'est comme les saisons: chacune a son charme et ses plaisirs. Tout ça pour dire que vieillir, ce n'est pas nul, c'est la grande aventure de la vie qui continue, avec ses hauts et ses bas et qui vaut la peine d'être vécue. A l'aube du coeur la survole avec une légèreté délicate et romanesque, une rétrospective toute en sentiments. Haro, haro aux jugements trop hâtifs ! A bon entendeur, salut !
RépondreSupprimerEt oui, "le manège tourne" ! C'est un peu ce que je décris dans "La roue".
SupprimerA bientôt.
Au crépuscule du coeur on n'oublie pas les souvenirs au contraire on se souvient de ceux qui nous ont fait changer, qui nous ont bonifié, qui nous ont boosté.
RépondreSupprimerA bientôt
Peut-être sommes-nous aussi au-dessus de tout ça, tant notre vision de la vie est empreinte de recul...
SupprimerA bientôt.
Plaisir de retrouver ces mots,
RépondreSupprimertrès bonne soirée à toi.
Bonne soirée :-).
SupprimerPoétique parfois..c'est dans tes cordes apparemment! Chouette! Belle découverte... La vie...une merveille, quoi qu'il arrive! Bonne soirée à toi, C.
RépondreSupprimerJe sais être élégiaque parfois ! Et poétique toujours ! Le sujet ne fait pas la poésie, un peu de rythme, des jeux de mots, quelques figures de style, on a un poème... Mais je ne vais pas faire la leçon à une poétesse avertie comme toi !
SupprimerBonne soirée.
C'est moche de te moquer ainsi! je vois que tu commences à prendre de mauvaises habitudes...je vais sévir!!! (à nouveau, énormes rires!!!) bise, C.
RépondreSupprimerY avait aucune ironie de ma part en plus, c'est ça le pire, tu me fais un injuste procès...
SupprimerA l'aube de mon coeur
RépondreSupprimerje n'étais qu'espoir
l'amour était là
une grand mère bonheur
Au crépuscule de mon coeur
vient le désespoir
l'amour trahi fait mal
la vie face aux menteurs
crible de balles mon coeur
Bon début de semaine Marginal
amicalement, Emma
Merci pour ce petit poème qui complète le mien, en n'étant guère plus optimiste !
SupprimerÀ bientôt.
Au crépuscule de nos coeurs
RépondreSupprimerétonnés nous le sentons battre
non ce n'est pas une erreur
la vie sait faire des miracles
Bon 1er dimanche de l'Avent Marginal
amitiés Emma
De même ! À bientôt.
Supprimercertains arrivent ici bas chargés de tous les malaises de la terre, déjà leur coupe est pleine, ils ont vécu.
RépondreSupprimerVivront-ils l'agréable de l'aube ?? l'amour, la joie, seront-ils dans leurs petits souliers, vivront-ils un monde meilleur ?? L'espoir brille dans leurs yeux, ont-ils l'intuition qu'ils seront enfin heureux ??
TON POEME EST SUBLIME, car il nous met en garde des aléas de la vie, mais on ose espérer que chacun aura sa bécquée de miel.
Bonne journée
Amicalement
Coline
Éh ben dis donc, je suis gâté : MERCI BEAUCOUP.
SupprimerJe vois en tout cas que ta sensibilité te permet de saisir l'essence de ce poème et d'y donner un sens profond.
Chacun, effectivement, en sa prime innocence, espère sa"béquée de miel", sa lampée d'ambroisie !
Bonne journée, à bientôt.