Les vacances c'est censé être super
bon
C'est juste nous prendre pour des cons
Avec elles pas d'explosion en plein vol
Elles nous évitent de justesse le burn
out
Pas qu'on nous les coupe les burnes out
A peine le temps de se reposer un peu
Qu'on a déjà notre billet pour un
tour
On remonte dans le train train d'enfer
Moins drôle que celui qu'on dit
fantôme
Les vacances c'est censé être super
bon
C'est juste nous prendre pour des cons
Avec elles on garde la tête hors de
l'eau
Elles nous évitent de justesse le burn
out
Pas qu'on nous les coupe les burnes out
A peine le temps de reprendre le
souffle
Qu'on a déjà les Caligula aux
trousses
On se relance à fond dans la cadence
Et il n'y a toujours pas de révolution
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Toi on t' a cassé les noix...On a eu les mêmes vacances!
RépondreSupprimerLes vacances sont toujours trop courtes !
SupprimerLes belles noix de Grenoble et aussi son huile....
RépondreSupprimerbelle journée amicalement
Il faut les casser pour avoir de l'huile !
SupprimerBon week-end !
Vous déployez toute votre virtuosité lexicale dans ce poème, cher Marginal ! La sincère indignation qui vous anime ne vous a pas empêché de fignoler votre poème avec l’application d’un « Chinois au cœur limpide et fin » traçant une « ligne d’azur » sur sa porcelaine. Mais tout cela est parfaitement motivé, et le « burn out » comme les « burnes out » renvoient à la même pénible réalité, celle du monde du travail. Décidément, le côté ingrat et piteux des vacances vous inspire, ce n’est pas la première fois que vous évoquez ce thème. Je vous comprends, un Marginal Magnifique comme vous mériterait de déployer ses ailes et ses burnes dans un espace de pure liberté fait à sa mesure, et c’est du gâchis d’aller passer ses journées Dieu sait où en échange d’un salaire. Et ce ne sont pas une semaine ou quinze jours de vacances qui changent quelque chose… Enfin, du moins vous avez réussi à produire quelque chose de drôle et de franc à partir de cette pénible réalité, et ce n’est pas une mince consolation (« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or… »).
RépondreSupprimerOui, il y en a marre de cette Révolution qui ne vient pas ! On nous l’avait promise pour 2012 ! Moi j’y crois encore, les gens sont surexcités, pour le moment ils se déchirent sur le mariage homo, mais à un moment ou à un autre ce sera pour remettre la société à l’endroit. Pour autant, je ne sais pas si cela vous suffira, car que la société avance sur ses pieds ou sur la tête comme à présent, j’ai le sentiment que vous serez toujours « hors-cadre » !
Je vous remercie pour l'éloge qui ouvre votre commentaire, cher Laconique ! Vous ne sauriez me faire plus plaisir, surtout si vous citez complaisamment le prince des poètes, que, comme vous le savez, j'admire et affectionne, à tel point que je lui ai dédié un poème élégiaque : "Pardonne-moi Stéphane". Il ne manquerait plus maintenant que vous citiez dans votre commentaire le grand Baudelaire et ma joie serait à son comble !
SupprimerEnfin, en tout cas vous m'avez parfaitement compris, on dirait que vous lisez en moi et dans mes mots comme en un libre grand ouvert : effectivement je suis trop fin et flemmard pour qu'on me fasse avaler la pilule du boulot avec quelques malheureux jours donnés avec condescendance !
Alors oui, bien obligé de transformer cette merde en quelque chose de mieux, on se console comme on peut, en faisant du tuning ou en produisant des oeuvres artistiques, c'est ce que j'ai exprimé, s'il vous en souvient, cher Laconique, à la fin de "Belzébuth".
Pour ce qui est de la révolution, je n'y crois guère, mais si un jour elle arrive il faudra compter avec Le Marginal Magnifique ! Qu'il soit prêt comme dit dans "Les derniers seront les premiers", ou non, il fera en sorte de cultiver sa "Vision de la liberté" !
lâcher prise alors,faire de ce temps de repos un précieux instant où les heures ne se comptent,ignorer ce foutu temps,où la nuit s'annonce seule de son intense obscurité,
RépondreSupprimerfacile à dire,quel fou,quel excentrique,oui la réalité sait se rappeler à nos devoirs d'existence,mais un peu d'oubli,un peu de relâchement se trouve facilement quand notre volonté s'y attelle,
salut à toi et bonne soirée.
Tu as visé juste : le principal intérêt des vacances, pour moi, c'est de ne pas "compter les heures" et d'"ignorer ce foutu temps" !
SupprimerMalheureusement ne pas se hâter sans cesse et profiter d'"un peu d'oubli et de relâchement" devient un luxe de nos jours ; il faut "Courir toujours" !
Bonne soirée.
Et s'il suffisait d'abandonner ces machines qui nous connectent à la grande toile,compterions-nous moins le temps,
Supprimersommes-nous des prisonniers de plein gré de cette embarrassante mais si étonnante modernité,
salut à toi et bonne après-midi.
Situation paradoxale que la nôtre : nous critiquons les écrans comme je le fais dans "Feux d'artifice", mais nous y sommes rivés au moment même où ne le faisons !
SupprimerBon après-midi.
Bonsoir
RépondreSupprimerD'abord merci pour ton commentaire sympa.
Pour moi les vacances c'est quand je veux, le luxe. Personne pour me pousser vers la sortie, je décide de mon billet de retour. Je veux rester libre.
Bonne soirée
A bientôt
MP
Rester libre, tu as raison, c'est un luxe !
SupprimerA bientôt.
Hé, monsieur Le Marginal, mais oui que les vacances c'est super bon, je ne m'en lasse pas, le hard c'est la reprise. Je les savoure mes jours de repos, je les déguste et quand il faut repartir turbiner je pense déjà aux prochains. Votre texte est quand même fun, vous avez de l'esprit et du génie dans le sarcasme et même si je ne suis pas toujours d'accord avec ce que vous écrivez vous lire me détend. Je vous souhaite une bonne soirée.
RépondreSupprimerComme l'annonce le sous-titre du bandeau titre de ce site, on trouve y de la poésie libre, subversive et fun : ici, l'un des principaux buts est donc de se marrer et de se détendre. Tant mieux si ça marche :-).
SupprimerPourquoi savourer ces quelques jours comme des mendiants à qui l'on donne un maigre quignon de pain rassis ? Au nom de quoi ce ne serait pas toujours comme ça, "super bon" ? Malheureusement la nature nous l'enseigne : il faut subsister, même les animaux se doivent d'être actifs pour obtenir les ressources nécessaires à leur survie. Toutefois, si l'on considère que la société est censée rendre la vie meilleure en extirpant l'homme de la nature, il faudrait clairement reconsidérer la notion de boulot !
Bonne soirée.
Les vacances, c'est comme les illusions ça passe et quand ça revient on est sans illusion parce qu'on sait que ça va passer comme un rêve, enfin c'est compliqué mais j'ai très bien compris ce que tu voulais dire. Plus dure sera la chute.
RépondreSupprimerBonne soirée
C'est à peu près ça, mais surtout elles sont insignifiantes par rapport au reste du temps passé à bosser. C'est comme si on jetait quelques os aux chiens que nous sommes pour les calmer...
SupprimerBonne soirée.
Toi que je ne connais pas mais en qui je me reconnais, habilement manipulés nous sommes, étroitement prisonniers d'un système invasif, heureusement soupape de sécurité oblige, les vacances salvatrices évitent opportunément l'implosion et avidement nous les accueillons. En attendant avec lucide résignation je m'en vais sous peu bosser.
RépondreSupprimerBonne journée
"Soupape de sécurité", pas plus que ça... Moi j'ai envie de me régaler sur le long terme, tout le temps ! Et pourquoi finalement ce ne serait pas ?
SupprimerBonne journée.
Et si c'était le travail qui nous faisait tant kiffer les congés ? Peut-être que sans lui on se blaserait de tout ? Et tout dépend du boulot qu'on fait et si on l'aime ou pas. Mais d'accord pour le rythme infernal, le stress est la maladie du siècle, tous plombés par lui. Ton poème donne à réfléchir. Salut et bonne journée.
RépondreSupprimerOk pour l'argument classique du "travail qui nous fait kiffer les congés". Mais je crois que ceux qui savent choisir par eux-mêmes des activités ne "se blasent" jamais d'avoir tout leur temps à disposition. Puis c'est étonnant mais la réciprocité ne semble pas vraie : est-ce que les vacances nous font "kiffer" le travail ? J'en doute...
SupprimerBonne journée.
Par kiffer, tu veux dire que cela te manque ? Si c´est cela, je te garantis qu´il y a des gens qui quand ils ont passé la première ou deuxième semaine de vacances, attendent impatiemment le retour au boulot! J´en connais plus d´un, tout aussi surprenant que cela paraisse! :-)
SupprimerBisous Ismeralda
Les pauvres !
SupprimerIronique et désabusée mais non dénuée d'humour , cette constatation de notre condition travail, vacances, dans la collectivité humaine sonne comme un grand ras le bol éprouvé certainement par beaucoup les veilles de reprise. Pour les pessimistes qui se veulent lucides, la perspective des vacances, c'est juste un peu de lumière sur l'écran noir de leurs journées car ils y voient une duperie du système qui concède un peu pour mieux contrôler comme tu l'évoques. Pour les optimistes c'est du grand soleil sur leur cheminement social. Mais les accueillir, c'est pour tous un grand ouf de soulagement. Et comme toujours tu as fait fort dans les expressions, le ton et l'illustration pour ce poème amusant et caricatural en phase avec la réalité. A bientôt.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. Je ne sais pas si c'est une question d'optimisme ou de pessimisme : je ne crois pas que mon poème soit pessimiste, il est plus une constatation, sans que vraiment des sentiments y soient attachés. Sans doute que ce qui caractérise ce que je fais est le recul...
SupprimerEnfin, en tout cas tu cernes bien l'esprit de ce poème, comme souvent :-).
A bientôt.
Un poème sur une thématique qui a déjà fait couler beaucoup d´encre: "le traumatisme post-vacancionnel"!
RépondreSupprimerMoi, j´ai toujours adoré les vacances; je parle au passé pour me rattacher au groupe des travailleurs à l´extérieur (maintenant je suis une femme au foyer) parce que je partais à l´étranger, je voyais des endroits différents et c´était une autre source de bien être. J´avais toujours des projets vacances, alors pas de traumatisme post-vacances car j´avais la satisfaction à mon retour d´avoir atteint un objectif et le plaisir de le savourer.
Maintenant, je n´ai plus de "boss" et j´aime toujours autant les vacances (celles de ma princesse) parce qu´on en profite pour jouer à saut de mouton: un bond entre l´Espagne et la Belgique et puis on visite à gauche et à droite, Londres et en projet Paris (pour cet été) pour le bonheur de ma princesse! Pour moi tous ces petits plaisirs font de mes vacances un grand bonheur!
Bon retour au monde du turbin Marginal Magnifique, bisous Ismeralda
Ha ben dis donc, t'en as de la chance ! En fait, pour toi, c'est tous les jours les vacances, mais parfois c'est encore plus les vacances.
SupprimerMarginal Au Foyer, il faut que j'y pense...
Bonne soirée.
En période de soldes je travaille 7 jours sur 7. Un rythme de folie, alors ma petite semaine de repos de février je l'attends comme le gros lot. A quand la révolution, on peut toujours rêver, ça fait du bien de vous lire, on se dit qu'on est pas unique à en avoir marre et le top de votre poème c'est qu'il arrive à faire rire et donc bonus pour le moral. Je vous souhaite une meilleure journée que la mienne.
RépondreSupprimerJe comprends : lorsque l'on travaille dans la vente, la période des soldes n'est pas la meilleure. Ça doit être crevant !
SupprimerLe pire c'est ça : on a l'impression qu'une semaine de vacances c'est "le gros lot" ! Alors qu'il n'y a aucune raison qu'on sacrifie notre temps de vie à des tâches vaines et inutiles, car chaque seconde perdue ne se rattrapera plus comme je l'explique dans "Produits de consommation"... La pilule est dure à avaler si l'on en prend conscience.
Personnellement j'ai envie de profiter de mon temps compté sur cette terre comme je le souhaite, ce que j'exprime ici : "Le temps réapproprié".
En tout cas, il est bon je crois de partager ses sentiments de ras-le-bol : outre que cela donne du courage de savoir que l'on n'est pas seul, cela permettra peut-être un jour de faire bouger les choses.
Bonne journée malgré tout!
L'essentiel est de trouver le bon équilibre entre boulot et congés. Moi j'aime mon travail, c'est une vocation depuis l'enfance mais je dis quand même vive les vacances car j'ai plein de hobbies comme la peinture, le sport, les voyages, la randonnée et le ski j'y vais cet après-midi jusqu'à dimanche. Je m'éclate tellement que j'ai le cafard quand je reprends mais après ça va. Je ne suis pas tellement poésie mais j'aime bien ce que vous écrivez, c'est pas ennuyeux et très varié et les illustrations super.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire, je m'efforce de n'être pas ennuyeux, mais surtout j'écris avec authenticité et pour le fun et cela se ressent sûrement.
Supprimer"Le bon équilibre entre boulot et congés" : un équilibre pas facile à trouver, surtout qu'il y a comme un léger déséquilibre au niveau du temps passé à l'un et aux autres !
Vous avez de super "hobbies", que je qualifierais de sains : création artistique et sport, c'est peut-être ce que la vie nous offre de mieux !
Bon week-end au ski et à bientôt.
Bref, tu n'es jamais content! mais profite donc un peu...les vacances tu les apprécies forcément! Evidemment si tu te retrouves dans un camping avec le voisin de gauche qui hurle, celui de droite qui boit et celui de derrière qui a vu sur ton mobilhome alors...ok, peut mieux faire...Quoi qu'il en soit, tu fais autre chose de tes journée et cela c'est appréciable! Peut-être devrais-tu tenter le tipi ou l'igloo? Mais reviens-nous s'il te plait!!! rires
RépondreSupprimerà+ CHarlotte
ps : je te l'accorde quand on reprend c'est cata...mais, cela valait le coup!
Il faut bien râler ! J'endosse le mauvais rôle, celui du type qui dit ce qui ne va pas, il en faut bien un :-).
SupprimerQui n'a pris de vacances depuis vingt ans
RépondreSupprimeraimerait bien de temps en temps
pouvoir changer d'air de voisinage
et rêver au bord d'un beau rivage
tant il est certain que la vue de l'horizon
permet de s'éloigner un instant des cons...
Bonne journée Marginal
amitiés Emma
La proportion devrait être inversée : vingt ans de vacances et un peu de boulot pour changer et voir ce que ça fait de temps en temps !
SupprimerBonne journée.
Bonjour,
RépondreSupprimerLe meilleur boulot pour toi, je crois l'avoir trouvé.... c'esr "clochard" que des avantages pour toi : pas de contrainte, des vacances au long cours, pouvoir crier sa désapprobation de la société, vivre libre, sans attache, vivre à la belle étoile en été, en chantant :
" moi, moi la vie me pousse
Rien qu'une secousse
Et je suis éreinté fatigué
........ "
Enfin quand tu es en vacances, profites-en quand même, sans te soucier du
lendemain.
Bonne journée à toi
Amicalement
Nicole Oliver
Tu n'as pas tort, j'y ai pensé ! Quand je vois des clodos je me sens solidaire.
SupprimerMais, lorsqu'on y pense, quelle triste société : soit être un esclave destiné à enrichir ceux qui tiennent les rênes, soit n'être rien et crever la dalle, parce que tel est le constat, sans argent on n'est rien dans ce monde.
Si toi tu trouves ça bien et que ça te convient, tant mieux... Mais peut-être n'as-tu jamais goûté aux joies (carcérales) du monde du travail et du système oppresseur. Quel bonheur en effet de se lever à l'aube, de se stresser dans les embouteillages, pour accomplir une tâche routinière, monotone et déshumanisante !
Tu pourrais être d'une génération où les femmes étaient majoritairement au foyer, auquel cas je comprendrais que tu ne comprennes pas.
En tout cas, moi, je suis plutôt du genre révolté et lucide et accepte difficilement ce qu'on m'impose comme allant de soi, mais qui finalement, à bien y réfléchir, ne va pas tant de soi que ça. Si tu veux du consensuel ce n'est assurément pas ici que tu vas le trouver.
Ma mère voulait que je reste au foyer pour élever ma fille. C'était tentant ! mais j'ai suivi le conseil de mon père qui me vantait les joies d'être libre de moi-même en subvenant à mes besoins, et en refusant d'être à la solde d'un mari.En fait la liberté n'existe pas !! on a le choix entre tout accepter de quelqu'un qui subvient à nos besoins ou choisir de travailler avec toutes les contraintes que cela entrainent:
RépondreSupprimer"comme ti veux, ti choises"
a bientôt
NICOLE OLIVER
Pour ça tu as raison : "la liberté n'existe pas" ! En fait, je crois que chacun voit dans ce mot ce qu'il veut et en a sa propre conception. Se sentir libre voudrait dire alors coller au plus près à sa cette définition.
SupprimerÀ bientôt.