Moi je me suis levé j'ai
dit non
Comme le chimpanzé César
J'en ai marre de
l'oppression
Refuse de plier sans
raisons
Être esclave n'est pas
un destin
Pas peur d'envoyer en
l'air le festin
En frappant du poing sur
la table
J'espère la liberté
sans entraves
Planète rêvée planète
des songes
Moi je me suis levé j'ai
dit non
Et si les singes étaient
les maîtres
Pour la race humaine je
serais traître
S'ils régnaient sur la
croûte terrestre
Je serais leur meilleur
ami un collabo
Terminé les animaux dans
les labos
L'humanité asservie
enfin la liberté
Planète rêvée planète
des songes
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Ah? On n' est pas sur la planète des singes?
RépondreSupprimerPas encore !
SupprimerAvant d'avoir vu la série, j'avais lu le roman de Pierre Boulle. J'ai adoré et les films trop cultes, je les ai vus plusieurs fois et comme tous ceux qui ont les ont vus, j'étais à cent pour cent pour César, ses parents et tous les siens, les méchants étant les hommes, ce qui donne à réfléchir. Ton poème fait rêver à un monde meilleur. Bonne journée.
RépondreSupprimerLa série, les films, tout est bon, et le roman de Pierre Boulle dont cet univers est inspiré est génial ! Culte à juste titre...
SupprimerBonne journée.
Eh bien, cher Marginal, il y aurait beaucoup à dire sur cette « Planète des songes » (et qui le restera longtemps j’espère !). Pour la forme, rien à redire, c’est impeccable, très plaisant à lire, drôle et bien écrit. Le lien sur César est très sympa aussi. Mais bon, ça ne vous surprendra pas, je trouve le message un peu excessif… Le poème prône un idéal débarrassé de « l’oppression », de « l’esclavage », aspire à une « liberté sans entrave ». Mais est-ce vraiment là la définition du monde animal ? Il me semble au contraire que nos amies les bêtes sont bien plus soumises que nous au règne de la matière et de la nécessité ; que leur existence, même à l’état sauvage, surtout à l’état sauvage, n’est qu’une douloureuse et totale aliénation aux lois de la nature et de la survie. Ce n’est pas là l’idéal dont je rêve… Le spectacle de l’humanité est certes désespérant, mais il y a quand même au fond de chacun la possibilité de s’élever, de réfréner les pulsions primaires, possibilité que je ne trouve pas chez les animaux.
RépondreSupprimerBon, tout ça ce ne sont que des arguments, et je vois bien que vous vous situez sur un autre plan : celui de la franchise, du panache, de la pulsion libératrice et souveraine. A cet égard, le « non » de César est en effet un instant sublime, l’étincelle de fierté et de puissance qui renverse l’ordre établi. Votre poème est un bel hommage à ce moment de cinéma mémorable. Mais si on se projette un peu, que feront les singes une fois libérés ? Ils enfermeront l’humanité dans des cages, et après ? Soit ils retourneront au règne de la nature (mortalité abondante et quasi immédiate, soumission totale à l’environnement, souffrance et peur perpétuelles), soit ils construiront des outils, des plantations, des supermarchés pour se procurer leur nourriture, des routes pour se déplacer, des fonctionnaires pour veiller à la bonne marche de l’Etat, et on retombe à la situation actuelle ! Il n’y a pas d’alternative, cher Marginal !
Je vous remercie pour votre précieux avis, cher Laconique, ainsi que pour votre appel à la modération. Mais vous savez bien que Le Marginal Magnifique n'aime pas la demi-mesure : pas de tiède avec lui, on se gèle ou on s'ébouillante. Tout est dans la radicalité, cher Laconique, la radicalité !
SupprimerCette "Planète des songes" est une vue de l'esprit, vous l'avez bien compris, et ne s'embarrasse pas de rationalité en analysant les conséquences envisagées d'une prise de pouvoir simiesque. Mais on peut quand même y réfléchir.
Pour ma part, je ne suis ainsi pas certain que les singes construiraient une société identique à la nôtre, comme vous le suggérez à la fin de votre commentaire. Mon poème part du principe que l'Homme est l'animal le plus nuisible sur la Terre, un danger pour ses semblables mais aussi les autres espèces. C'est un thème que j'ai déjà abordé souvent, par exemple dans "Larmes de sang", "Le gène égoïste" ou "Bestiaire", et que j'aborderai encore. Je suis donc convaincu que la Terre se porterait mieux avec la fin de l'hégémonie humaine, parce qu'on ne peut pas faire plus mauvais que l'être humain et qu'il ne peut y avoir de liberté et de paix tant qu'il règne.
Enfin, bon, tout ça n'a vraiment rien de scientifique et je développe parce que vous m'y contraignez, cher Laconique ! Vous le dites bien, ce qui compte avant tout c'est que les formules claquent, c'est surtout une question de style et de panache, et ce superbe "non" de César est définitivement "un instant sublime" et un grand moment de cinéma auquel je suis content de rendre hommage.
Je ne vous contrains à rien, cher Marginal ;-). D'ailleurs, je doute que quiconque puisse vous contraindre à quoi que ce soit !
SupprimerL'amitié me contraint à répondre aux points que vous évoquez, d'autre part très intéressants. Mais c'est une contrainte plaisante ! ;-)
SupprimerQuand prendrons-nous enfin conscience de notre inconscience par rapport à nos supposés droits à exploiter les autres espèces et la terre en général. Nous faisons partie, animaux et végétaux compris d'une biodiversité qui subit nos modes de vie. L'anthropocentrisme est une lourde erreur. C'est antinomique par rapport à l'avenir des écosystèmes et de l'humain qui court le risque de l'auto-destruction. La "planète des singes" au-delà du fictif est l'exemple d'un spectaculaire retournement de situation qui permet de s'interroger sur les conséquences de nos interactions avec le vivant et sur la condition animale dans les laboratoires, sujet sensible et éthique. Ton suggestif poème nous fait espérer un monde où l'homme aura tiré leçon de ses erreurs. Planète des singes, planète des songes, n'oublions pas le chimpanzé César qui nous incite à un peu plus d'humilité et réfléchissons à cet original poème qui nous invite à aller à l'essentiel dans sa quête personnalisée du mieux être.
RépondreSupprimerBonne soirée.
Ce poème aborde beaucoup de sujets dont ceux que tu as très bien cernés dans ton commentaire : l'inconséquence du comportement de l'Homme et sa cruauté envers les autres espèces. Le texte se veut radical en prônant qu'il ne peut y avoir de bonheur terrestre qu'à condition que l'être humain ne règne plus sans partage sur la planète.
SupprimerMais le poème est aussi un hymne à la liberté individuelle ainsi qu'un hommage au cinéma à travers tous les films de "La Planète des singes", que j'ai toujours adorés notamment pour la raison que tu indiques, c'est à dire ce "retournement de situation" qui nous permet de nous interroger sur notre comportement envers les autres espèces.
Bonne soirée.
Toi que je ne connais pas...embarquement immédiat pour la planète des songes , je signe mais si c'est imaginairement possible, c'est hélas difficilement réalisable, aspirons certes à perfection et idéal mais incompatibles nous sommes car imparfaits nous-mêmes et nos égarements aidant que deviendrait planète des songes ?
RépondreSupprimerBonne journée.
Oh, rien n'est impossible ! Qui sait qui règnera sur la planète dans plusieurs millénaires ? L'homme aura peut-être fait son temps...
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJ'ai étudié le livre au collège. Je l'ai relu bien plus tard toujours avec ce même plaisir.
L'homme prend sans jamais rien donner. Oh si il donne mais reprend de l'autre. Franc comme un âne qui recule.
Cruauté. Il y a lontemps que j'ai compris qu'il n'y a rien à attendre de cette espèce. Les dinosaures un jours ont disparu alors.....
Bonne journée
MP
C'est un très bon livre ! Riche en aventures, mais aussi avec beaucoup de sens...
SupprimerL'histoire de l'homme est toute récente à l'échelle de l'univers et même les dinosaures qui ont régné sur la terre beaucoup plus longtemps ont fini par disparaître, alors, comme tu dis...
Bonne journée.
L'Homme a vocation à se rencontrer,à trouver toute l'essence première de son existence,Dieu qu'il prend son temps,et ô combien l'animal souffre pendant ce temps,
RépondreSupprimersalut à toiu Le Marginal.
Je ne sais pas si l'Homme a une vocation ici-bas, mais ce que je sais en tout cas c'est qu'il n'a pas la vocation de la sagesse...
SupprimerBon après-midi.
NON ! Le NON salvateur, libérateur, contre l'oppression, l'injustice, l'intolérance, la cruauté, la course effrénée au profit au mépris de toute morale, le NON contre la non-humanité, oui , osons-le, pour qu'il fasse bon vivre sur notre belle terre. Superbes films que tu mets à l'honneur que j'ai vus et revus et impossible qu'ils laissent indifférents comme ton poème qui me les rappelle avec toutes les émotions ressenties.
RépondreSupprimerC'est exactement ce que catalyse le "Non" prononcé par César dans le dernier film inspiré de l'univers créé par Pierre Boulle !
SupprimerOn a tous des ras le bol et à chacun sa vision de la planète idéale. Moins de stress, plus de liberté pour s'épanouir selon son envie, moins d'enjeux économiques et financiers, plus de respect pour la nature, la liste des plus et des moins est longue. L'imaginer est déjà une remise en question et permet de faire le point sur sa vie. Bonne journée.
RépondreSupprimerChacun sa vision de l'utopie... Mais je crois qu'on sera tous d'accord en ce qui concerne la liberté !
SupprimerBonne journée.
Bonsoir
RépondreSupprimerJe reviens faire un petit tour. J'aime toujours lire les autres commentaires.
Je te souhaite une bonne soirée
A bientôt
M.P
Je t'en prie : tu es toujours la bienvenue :-).
SupprimerA bientôt.
Les êtres que nous sommes abandonnent pas à pas l'animal en eux,
RépondreSupprimergrand bien connaîtra alors cet animal en ces temps sans doute encore éloignés,
ah cet animal,s'il régnait sur cette Terre,ne serait-il cupide,avide,arriviste,égoïste,sanguinaire,d'une violence inouïe,mais serait-il aussi spirituel,fraternel,conscient parfois de posséder le trésor de l'amour,
j'en doute,
salut à toi Le Marginal et bonne soirée.
C'est une bonne et une mauvaise chose à la fois pour "les êtres que nous sommes" d"abandonner pas à pas l'animal en nous" : je ne vais pas développer, mais si nous sommes censés devenir davantage civilisés et connaître un plus grand confort de vie, nous nous éloignons de plus en plus de l'essentiel et peut-être ainsi d'un bonheur simple...
SupprimerJe ne sais pas si un quelconque animal sur cette Terre peut devenir aussi nuisible pour les siens, les autres espèces et son environnement que l'Homme, mais j'en doute...
Bonne soirée !
La véritable liberté serait de pouvoir toujours dire oui ou non selon son désir. C'est impossible, après c'est selon l'idée qu'on s'en fait, planète des songes se décline à l'infini. Votre illustration originale et significative comme celles de tous vos poèmes me fait penser à l'expression : décrocher la lune, pour évoquer la difficulté, d'où déduction que si vous avez placé la planète idéale contre cet astre, c'est que vous êtes bien conscient qu'on est dans la chimère mais le propre des poètes n'est-il pas de faire rêver en ouvrant d'autres horizons et en semant des idées et des pensées. Bonne journée à vous.
RépondreSupprimerLa véritable liberté n'est pas d'après moi "de pouvoir dire oui ou non selon son désir", car effectivement cela est impossible. La véritable liberté est de pouvoir décider en son âme et conscience, en ayant à l'esprit les tenants et aboutissants, ce qui engage le responsabilité.
SupprimerMerci pour les compliments à propos de l'illustration. Cependant, je ne pensais pas à la lune concernant l'astre qui est comme posé sur la Terre. Il s'agit plus vraisemblablement d'une étoile, comme le montre la lumière aux multiples rayons qui en irradie, et cette étoile semble émerger de derrière la Terre, éclairant ainsi progressivement sa surface. Comme vous le devinez, cette étoile symbolise donc l'espoir et le renouveau, ce qui colle bien avec le titre et l'esprit du poème.
Bonne journée.
Eh oui pour moi le croissant matérialisait la lune, d'où mon interprétation mais votre vision symbolique n'est pas mal non plus et maintenant elle m'apparait comme une évidence. Quant à la liberté de pouvoir choisir en son âme et conscience ce n'est malheureusement pas toujours possible. J'attaque à 10 heures pour une longue journée et je n'ai pas vraiment le choix. Donc pour moi la véritable liberté n'est qu'une utopie et pourquoi pas planète des songes, planète longues vacances, on pourrait déjà mieux s'exprimer. Bonne journée à vous, et bon week-end moi c'est dimanche et lundi.
RépondreSupprimerEt pourtant, vous avez le choix ! Rien ne vous oblige à "attaquer" cette "longue journée". Qui vous empêche de ne pas y aller ? Seulement il faudra subir les conséquences de cette décision et par conséquent vous CHOISISSEZ en connaissance de cause de vous rendre au boulot... Mais encore une fois vous pouvez décider de tout stopper...
SupprimerEn tout cas je suis d'accord avec vous, une planète vacances serait superbe !
Bon week-end qui arrive bientôt.
Planète des songes...là, je te rejoins. Pas d'esclavage! Jamais! Egalité des hommes et des femmes quelque soit leur condition ou la couleur de leur peau...
RépondreSupprimerTe dire si le singe prenait le dessus que la planète serait plus vivable...je n'en suis pas certaine car même chez les animaux, il y a le chef de la meute et on chasse les plus faibles...
En revanche, lorsque tu évoques les animaux de labo...j'exècre ce genre d'expérience!!! Je trouve cela d'une cruauté sans nom...
Bonne journée, C.
Comme je l'ai écrit dans la réponse à un commentaire précédent, cette "Planète des songes" est une vue de l'esprit et ne s'embarrasse pas de rationalité en analysant les conséquences envisagées d'une prise de pouvoir simiesque, même si on peut quand même y réfléchir.
SupprimerMon poème part du principe que l'Homme est l'animal le plus nuisible sur la Terre, un danger pour ses semblables mais aussi les autres espèces (un thème que j'ai déjà abordé souvent). Je suis donc convaincu que la Terre se porterait mieux avec la fin de l'hégémonie humaine, parce qu'on ne peut pas faire plus mauvais que l'être humain et qu'il ne peut y avoir de liberté et de paix tant qu'il règne.
On est d'accord pour ce qui est de l'expérimentation animale : une abomination sans nom, d'une cruauté inouïe !
Bonne soirée.
je n'ai pas vu "la planète des singes" mais la planète des songes me convient bien...
RépondreSupprimerl'Homme est ce qui il y a de plus pourri que la terre ait porté, combien d'ordures pour un Homme bon ? et à côté des monstres... combien d'indifférents ?
J'aime le NON quand il est prononcé à bon escient, comme un caillou qui claque sur l'eau silencieuse, un mouton noir qui surgit du troupeau et change de direction.
Le NON qui dérange les consciences ( pour ceux qui en ont... parce que beaucoup vivent à l'aveugle sans trop se poser de questions sur les conséquences de leurs choix et actes ) je suis dure ? NON, lucide... je les observe depuis longtemps tous ces petits robots...
Chaque fois que je me suis levée pour dire NON , on m'a regardée comme une extra terrestre, voir avec un regard méprisant, parce qu'il ne faut pas bousculer l'ordre établi, le petit confort de chacun... mais putain qu'est ce que ça fait du bien, on a la sensation que les poumons ont doublé leur capacité ; ça fait un peu le vide autour de soi mais finalement cela ne me dérange pas, vu que je préfère la solitude. je suis bien dans ma misanthropie assumée.
Il y a deux nuits en arrière j'ai mangé presque toute la boite de chocolats mais j'étais trop fatiguée pour commenter... j'y reviendrai...
Voilà un Homme que j'estime et une histoire de fourmis...
http://youtu.be/wcmrlHk_pBI
Bonne soirée.
Décidément on se comprend ! Tu as bien saisi tout ce que sous-entend ce "NON" et parfois le prononcer devient impératif quelles qu'en soient les conséquences...
SupprimerTu n'es pas obligé de laisser ton avis sur chaque chocolat que tu manges, même si ça me fait toujours plaisir de te lire ;-).
Je ne connaissais pas Leny Escudero, je suis content de le découvrir et je vais creuser le sujet !
Bonne soirée, à bientôt.
Descendons-nous du Singe
RépondreSupprimerOu inversement, ici-bas ?
Il y a des millions d'années de cela
mais certain que pour les méninges
la question se pose en ce moment
riche en disfonctionnements...
Bonne journée Marginal
amitiés Emma
On aurait peut-être mieux fait de rester des singes complets au lieu de nous la jouer prétentieux...
SupprimerÀ bientôt.
Un bel songe, mais pas demain la veille... :)
RépondreSupprimerBon dimanche MM, malgré la grisaille...
Bof, on peut toujours rêver, ça mange pas de pain... Sinon, chez moi, nulle grisaille, chère Julie !
SupprimerSuis touchée, cher aime-aime(MM)... :)
RépondreSupprimer"Aime-Aime", c'est bien trouvé... J'aurais compris sans les parenthèses je pense.
SupprimerJe ne doute pas, mais préfère préciser que d'être mal comprise.
RépondreSupprimerTe taquine. :)
Oh, tu as raison, rien ne vaut la clarté !
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