Plus j'avance plus je suis sauvage
Avec l'âge moins de connivence
Je ne veux être d'aucun groupe
Solitude et liberté vont de pair
Je m'en fous complet de déplaire
Le plus fort c'est que du coup
On me cherche on m'apprécie
Alors que moi je renie j'honnis
Je vis à vau-l'eau sans aménité
Je chie en solo sur l'humanité
Mater le foot dans des vieux bars
Entouré de bandes de braillards
Rôtir sur le sable ou les galets
Brûlé par un cagnard de plomb
Se faire dorer le cul et la pilule
Tandis que tout autour pullulent
De-ci de-là des tas de graisses
En slip de bain ou en deux pièces
Je préfère m'enfermer chez moi
On n'est pas de la même planète
Moi je souhaite gravir l’Everest
Affronter les conditions extrêmes
Franchir un par un les obstacles
Monter au sommet comme Hillary
Mais sans aucun sherpa en solitaire
Jouir de l'air raréfié pur
infréquenté
Enfin côtoyer en frère l'azur éthéré
Mieux vaut dès lors couper court
Il est des altitudes où les foules
Ne peuvent pas m'accompagner
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Gravir le toit du monde pour se défoncer, se dépasser et pour se retrouver soi-même là-haut face à l'infini, à la pureté, à l'immensité tout petit mais grand par l'exploit et apaisé, vidé par l'effort et ébloui par le paysage. Joss the boss en rêve et s'y verrait bien grâce à ce poème qui donne envie de fuir le bitume. Un grand salut.
RépondreSupprimerJe vois que ce poème parle à Joss the boss : tu décris bien les sensations qui pourraient être ressenties après l'ascension !
SupprimerIci il ne s'agit pas seulement d'alpinisme. Grimper au sommet de l'Everest désigne aussi métaphoriquement le fait de se dépasser dans l'effort afin de croître en visant des buts nobles et grands, d'essayer tant que possible de se tirer vers le haut, au lieu de s'adonner à des plaisirs faciles qui n'apportent qu'une joie éphémère et souvent vile.
Bye, à +, the boss.
Tu aurais du venir travailler avec moi sur les chantiers comme compagnon et tu aurais appris ce qu'est la vie commune et la solidarité. Et les journée de 10 heures de boulot !!!
RépondreSupprimerBonne journée amicalement
"La solidarité", je suis pas contre, au contraire, dans le temps ça existait peut-être, mais aujourd'hui il est difficile de se fier à quelqu'un ("Le radeau de La Méduse").
SupprimerJ'avoue que de bonnes "journées de dix heures de boulot" sur "les chantiers", six jours sur sept de préférence, à travailler comme un esclave pour enrichir un tyran qui se fait du fric sur mon temps de vie et ma santé, ça me tente, c'est même l'un de mes rêves secrets à vrai dire, comme je l'ai maintes fois écrit, notamment ici : "Les aigles", "Sisyphe", "Le salon de la caravane".
Bonne journée.
Moi mon truc, c'est la course à pied en duo avec mon chien, je ne pense à rien, je cours après quoi je me le demande mais ça me fait du bien moralement et physiquement, et c'est pas la flotte qui m'arrête. J'aime bien vous lire car on se retrouve bien dans vos thèmes. Bonne journée.
RépondreSupprimerL'exercice physique est une activité noble, indissociable de l'entraînement de l'esprit. Alors si en plus on est "en duo" avec un fidèle compagnon à quatre patte ! Rien de plus sain...
SupprimerBonne journée.
Bonjour
RépondreSupprimerAttention de ne pas aller trop haut.
Il n'y a pas foule sur les sommets, pas sûr que nos actions soient comprises
Parfois la facilité, c'est de ne rien faire et de se sentir bien. Juste une fois de temps en temps. Mon salut je l'ai trouvé dans un équilibre que j'ai moi-même établi, du surmesure. ET là c'est plus compliqué
Bonne journée
A bientôt
MP
Bonjour,
SupprimerBof, mieux vaut chuter comme Icare en essayant de s'élever un peu, plutôt que de végéter telle une larve qui se complaît dans la boue.
Mais ce serait pas étonnant que je finisse un jour dans l'abîme !
En tout cas, je suis d'accord, c'est pas moi qui vais dire le contraire : "ne rien faire" est parfois salutaire !
Ou alors il faut comme toi trouver un "équilibre" grâce à "un surmesure" établi par nos soins : quand on garde le contrôle et qu'on est maître de son destin tout passe mieux...
Bonne journée, à bientôt.
On reconnaît bien là un de vos thèmes de prédilection, cher Marginal ! En tant que plus grand spécialiste et principal exégète de votre œuvre, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec un autre de vos poèmes que j’avais bien aimé et que vous avez posté il y a déjà assez longtemps : La citadelle assiégée . Très bon poème, très net, que j’invite vos lecteurs à aller lire en passant. Le Marginal aime se couper des autres et vivre dans sa citadelle, et je donnerais cher pour mettre un jour les pieds dans son antre que j’imagine solidement barricadé et régi par une discipline de fer !
RépondreSupprimerMais, comme je suis un exégète scrupuleux, je dois également relever la présence d’un autre thème dans cet « Everest » : la quête effrénée de l’effort et du dépassement. Et là je me dis : solitude + volonté d’amélioration de soi-même, n’y a-t-il pas au début de « Fight club » une formule qui définit lapidairement une telle démarche ? En tout cas, je ne peux que respecter et partager un tel idéal. Foin des masses agglutinées qui espèrent échapper à leur misérable condition en s’abîmant dans une transe commune, ce qu’il nous faut c’est l’air des sommets, comme sur la célèbre toile de Caspar Friedrich que vous avez judicieusement choisi pour vous représenter.
On respire sur votre site, et c’est un plaisir pour des poumons sains de vous accompagner à une telle altitude. J’espère pour vous que vous ne finirez pas comme un autre Friedrich solitaire et amateur de grands espaces alpestres, je veux bien sûr parler de Nietzsche, qui a côtoyé de si près les étoiles qu’il n’en est jamais redescendu. Mais peut-être, après tout, ne serait-ce pas là un destin si déplorable, cela ferai entrer définitivement Le Marginal magnifique dans la légende, et ce serait un pas radical et définitif vers la liberté, ce que je ne manquerais pas de souligner dans le premier tome de vos œuvres complètes que je dirigerais dans la collection de la Pléiade (dont je sais que vous êtes fan) !
Je vous remercie, cher et précieux Laconique, d'élargir l'horizon de mes lecteurs en proposant à leur sagacité le poème que vous citez, si ancien que peut-être certains ne le connaissent pas, oubli que je les enjoins de vite réparer s'il veulent se régaler.
SupprimerComme vous le devinez mon antre est "solidement barricadée et régie par une discipline de fer", en plus d'être particulièrement saine et de dégager une impression de sérénité, à l'image de celui qui y habite, votre serviteur Le Marginal Magnifique.
Je suis à peu près certain que si un jour vous y "mettiez les pieds", privilège auquel infiniment peu de mortels ont eu droit jusqu'à présent, vous ne vous priveriez pas d'en qualifier l'agencement méticuleux jusque dans les moindres détails de kubrickien.
Rien n'échappe en tout cas à l'œil expert et surqualifié du puissant Laconique qui comprend toujours parfaitement les enjeux de mes textes. Il faut dire que nous sommes de la même trempe, celle des êtres nobles et purs qui refusent de se complaire dans la médiocrité ambiante dans laquelle la plupart de nos concitoyens se vautrent avec délice.
Malheureusement, la recherche de l'idéal entre douloureusement en conflit avec les impératifs du quotidien au point qu'il est parfois difficile de ne pas douter, ce qui m'a d'ailleurs conduit à écrire autrefois un long et brillant (est-il besoin de le préciser ?) poème élégiaque dans lequel je me repentais de ma faiblesse à celui que l'on peut considérer comme un modèle en matière de recherche d'idéal poétique, Stéphane Mallarmé : "Pardonne-moi Stéphane".
Mais Le Marginal Magnifique n'a pas encore dit son dernier mot, il s'accroche, et si la folie ne l'a pas encore terrassé il a déjà eu droit en revanche à quelques belles crises d'"Insomnie". Mais c'était il y a bien longtemps et je dors maintenant du sommeil du juste comme tous les bons toutous, mes frères, que je dépeins brillamment (est-il besoin de le préciser ?) dans "Dogs'dreams".
Pour ce qui est diriger mes œuvres complètes dans la Pléiade, je vous fais entièrement confiance, cher Laconique, je me livre à vous pieds et poings liés.
Si jamais Le Marginal Magnifique devait finir ses jours plus tôt que prévu (avec les convictions que j'embrasse, au sein de ce monde de fous, rien n'est impossible) il sait qu'avec vous son œuvre sera entre de bonnes mains !
De toute façon je ne doute pas que le brillant (est-il besoin de le préciser ?) auteur du "Goût des lettres" soit à la tête de la plus prestigieuse collection des éditions françaises un jour !
Et pourtant... L’Everest n'est plus de toute quiétude !!
RépondreSupprimerIl n'est qu'une marche, il faut s'élever plus haut !
SupprimerTu n'es un mouton,point besoin d'un troupeau pour te rassurer,flatter ton égo,non tu es libre,âme aventureuse,bienheureuse en ses désirs,sûr en sa solitude de trouver plus exacte vérié,
RépondreSupprimerô combien tu as raison,
attitude que moi-même je comprends aisément,
salut à toi Le Marginal,et bon week-end.
C'est ça ! je crois que pour être épanoui il faut assumer ce que l'on est et ne pas essayer de se modeler à tout prix sur la norme.
SupprimerEt non, je ne suis pas un mouton, plus un "Electron libre" !
A bientôt, bon week-end.
Grimper l'Everest en solitaire, ce n'est pas recommandé.
RépondreSupprimer"Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard..." Léo Ferré
Je suis pas fan de Léo Ferré, mais cette citation n'est pas mal ! Elle me fait penser à "Nighthawks" de Edward Hopper, un de mes tableaux préférés.
SupprimerTu ressembles au grand père de Heidi :-)
RépondreSupprimerC´est vrai que comme l´aigle solitaire le Sage prend du recul par rapport à la Société.
Bonne escalade de l´Everest si un jour tu as l´occasion de le faire.
Bisous Ismeralda
Je le fais en pensée, c'est déjà bien :-).
SupprimerSi tu le fais en pensée et tu en profites autant que si tu le vivais concrètement, tu transmets ton désir de profiter réellement de cette escalade, ce voeu se matérialisera un jour.
SupprimerBon vendredi, bisous Ismeralda
Oui, c'est ça ! La pensée est très puissante, elle est la première étape de la réalisation concrète.
SupprimerBon week-end.
Ah le grand De Gaulle disait " hissez vous sur les cimes, vous y serez bien, vous y serez seuls!
RépondreSupprimerEt il avait raison doublement ! Pour le conseil de s'y "hisser" et pour le fait de s'y retrouver "seul"...
SupprimerLes hommes en général ne se distraient pas pour s'élever mais pour se changer les idées et être bien. Ils recherchent les plaisirs faciles à leur portée sans se prendre la tête. A chacun ses goûts et son Everest. Une bonne journée de la part de Tess.
RépondreSupprimerEt "les hommes en général" sont de gros tocards sans saveur. Comme disait Brel : "la bêtise c'est de la paresse, la bêtise c'est un type qui vit et qui se dit ça me suffit."
SupprimerBonne journée.
Toi que je ne connais pas... nullement facile le quotidien, pas souvent cadeau la compagnie de ses semblables, indéniablement à redire sur le système, heureusement il y a les rêves qui agréablement nous évadent et éventuellement peuvent se concrétiser. Salut et bonne journée.
RépondreSupprimerTrès dur le quotidien, oui, une lutte pour ne pas sombrer et rester digne...
SupprimerBonne journée.
Je décèle dans les lignes évocatrices de ce touchant poème un désir de se démarquer d'une humanité et d'une société perçues comme agressives et une quête éperdue d'absolu et de pureté symbolisée par cette montagne mythique qu'est l'Everest. Côtoyer les cimes pour mieux se transcender et garder les pieds sur terre pour se permettre encore mieux de les apprécier par comparaison. Selon la citation de Nicolas Helmbacher: "La montagne nous offre le décor... A nous d'écrire l'histoire qui va avec !", l'idéal étant inhérent à chaque personnalité, comme le besoin de solitude qui nous a tous étreint un jour, dans un contexte où quotidien rime souvent avec stress, bruit et conflit. Un texte dépaysant qui invite à l'évasion, au calme et à la paix intérieure, une fuite intime, par l'imagination d'une ascension magique.
RépondreSupprimerBon après-midi.
C'est ça, tu "décèles" parfaitement : il s'agit bien ici d'"une quête éperdue d'absolu et de pureté" !
Supprimer"Côtoyer les cimes" et "garder les pieds sur terre", là est toute la dualité de l'homme, parfois symbolisé par un arbre, dont les racines sont ancrées dans le sol et les branches tendent vers le ciel...
Bon après-midi.
Vous chiez sur l'humanité, monsieur Le Marginal mais vous en faites partie. Pas tout le monde dans le même sac, il y a des gens comme vous et moi et d'autres avec de grandes aspirations, des colères et de la sensibilité. Il y a une humanité qu'on aime et une qu'on voudrait fuir mais pourquoi lui laisser la place, imposons la nôtre et décrions l'autre mais ne les confondons pas. Bonne soirée.
RépondreSupprimerHum, peut-être que je n'en fais pas partie après-tout de l'humanité, je commence à me poser la question...
SupprimerEn tout cas, celle que je vois, je n'aime pas l'idée d'y appartenir.
Mais il est évident que ce sont des généralités, comme toutes à prendre avec des pincettes, et qu'il existe des personnes valables (peu).
Bonne soirée.
On peut pas s'y tenir longtemps là-haut, l'air et pur mais raréfié. En bas, c'est pollué mais bien content de redescendre pour retrouver le confort de la civilisation et certains de mes semblables même si d'autres me gonflent. Bonne journée.
RépondreSupprimerC'est pas très confortable "là-haut", effectivement... Enfin, ça dépend pour qui : pour le poète, "Prince des nuées" (Baudelaire, "L'Albatros"), c'est en bas que ça l'est, inconfortable !
SupprimerOn a tous des ras-le-bol et par moments on a tous besoin de prendre du recul même si c'est par l'imagination. Un poème qui exprime bien le mal être de l'époque, et qui n'a jamais eu envie d'évasion? Bonne soirée.
RépondreSupprimerDans ce poème, en l'occurrence, il n'est pas question de "moments fugaces", ni d'une impression soudaine, une saute d'humeur passagère, mais plutôt d'un processus qui s'inscrit dans la durée.
SupprimerPour l'"évasion", c'est vrai, mais ici l'"évasion" n'est pas seulement celle qui consiste à fuir son quotidien vite fait pour y revenir et repartir de plus belle : il s'agit plus d'un besoin de s'élever au-dessus de la mesquinerie environnante, constamment, sans trêve et exponentiellement.
Bonne soirée.
Bonjour
RépondreSupprimerRien à voir avec tes écrits.
Je ne te connais pas pour savoir si tu apprécies le 1 mai. J'ai eu quand même envie de cliquer pour te souhaiter un avenir meilleur en ce jour qui est aussi une journée où l'on reste chez soi et payée en plus.
Bonne journée
A bientôt
MP
Bonjour,
SupprimerJe te souhaite une bonne fête du travail, M.-P. !
Tu t'imagines bien que j'apprécie le premier mai, comme tous les jours fériés, car ils sont autant d'occasions d'être en vacances : en dehors de ça, leur signification, pour être tout à fait franc je m'en fous ! On en est au point où chaque jour de repos grappillé est une bénédiction, un cadeau, si c'est pas malheureux quand même...
A bientôt.
je viens te souhaiter un bon 1er mai! Peut être ne vas tu point trop trouver de clochettes sur les monts de l'Everest!
RépondreSupprimerBon 1er mai à toi aussi ! Pas grave pour les "clochettes sur les monts de l'Éverest", cette fête du travail est l'occasion de bien glander...
SupprimerA bientôt.
Du haut de ton Everest,quelle autre évidence éternelle,quelle autre inquiétude succédant à cette quiétude première,quelle autre souffrance s'élève de ces fonds humains,n'est-il nécessité de les revoir,de partager ou simplement d'aimer,
RépondreSupprimerou de souhaiter un agréable 1er mai,
salut à toi Le Marginal et à bientôt.
Bon premier mai à toi, Loïc ! "Du haut de mon Éverest", je me la coule douce en ce jour :-).
SupprimerA bientôt.
Je vous souhaite un bon mois de mai et beaucoup d'inspiration pour vos poèmes en espérant que le printemps leur apporte une touche d'optimisme. Je vous suis dans cette invitation au voyage si c'est pour s'ennoblir et inciter d'autres à le faire. Bonne journée.
RépondreSupprimerPas sûr que "le printemps apporte une touche d'optimisme" à ce que j'écris, mais ce n'est jamais tout à fait si pessimiste que ça non plus. Je dirais plutôt lucide et plein de bonne humeur ! La réalité, même si elle souvent loin d'être joyeuse, est avalée et digérée : on peut donc en rire :-).
SupprimerBonne journée.
Vous m'emmenez? Promis je serai bien sage. Moi aussi, j'ai envie d'air pur, de sentiments nobles et de solitude mais à deux et sur la même longueur d'ondes.
RépondreSupprimerUne fan fidèle.
C'est pas permis à tout le monde de gravir les sommets ! Il faut avoir beaucoup de personnalité, de la rigueur et une volonté de fer : en êtes-vous capable ?
SupprimerJe viens te souhaiter un bon week end!
RépondreSupprimerBon week-end à toi !
SupprimerPour se taper l'Everest il faut de la volonté et un mental d'acier comme pour ne pas se laisser corrompre par l'ambiance environnante, mais déjà d'y aspirer on se sent grandi et au-dessus de la chape dérangeante des souillures de toutes sortes. Fuir le mauvais pour valoriser le meilleur de soi-même, je comprends votre Everest, il a de la grandeur dans sa prétention. bonne soirée.
RépondreSupprimerExactement : rêver l'Éverest, c'est déjà avancer vers lui et s'ennoblir...
SupprimerBonne soirée.
Bonjour
RépondreSupprimerSimplement un petit clic pour te souhaiter un bon week-end en attendant de tes news.
A bientôt
MP
C'est sympa de ta part ! Bon week-end :-).
SupprimerBonne fin de week end à toi!
RépondreSupprimerDe même. Ça passe vite !
SupprimerJuste un petit tour pour voir s'il y a du nouveau mais on s'oxygène toujours sur l'Everest. Bonne journée.
RépondreSupprimerOn va s'oxygéner encore un petit moment sur l'Éverest, mais du nouveau ne tardera pas à arriver !
SupprimerPasse de temps en temps ou mieux inscris-toi à la newsletter : non seulement tu seras averti(e) en priorité s'il y a du nouveau, mais en plus tu pourras télécharger gratuitement un ebook en cadeau.
A bientôt.
Ainsi l'être arrivé au sommet contemple la hauteur de son courage,de sa volonté,mais doit-il se satisfaire,car toujours plus haut peut-il aller,
RépondreSupprimertrès bonne journée Le Marginal.
Mais arrive-t-on un jour au sommet ? Il y a toujours de nouvelles marches à gravir, jamais l'apprentissage ne prend fin, plusieurs vie ne suffiraient pas...
SupprimerBonne journée.
Bonjour
RépondreSupprimerTon commentaire m'a sincèrement touché.
Oui Paco est brave et bien plus que ça encore. Mais je vais me calmer, je crois que je pourrais écrire un livre sur lui.
Je te souhaite une bonne journée
Amicalement
MP
Pourquoi pas écrire un livre sur lui ? Tu as l'air inspiré ! Et ce serait un beau livre j'en suis sûr...
SupprimerA bientôt.
Une belle ascension mais arriver au sommet ça se mérite. Un exploit et une victoire sur soi, et à l'arrivée sûrement un être différent. Bonne journée.
RépondreSupprimerComme l'a dit le premier vainqueur de l'Éverest, Edmund Hillary : "ce n'est pas la montagne que nous cherchons à conquérir mais nous-mêmes."
SupprimerA bientôt.
J'ai fait le Mont Blanc en groupe avec guide. L'effort et la concentration sont tellement intenses qu'on se sent seul avec soi-même. Et l'arrivée là-haut c'est l'explosion de joie, de soulagement, on domine et on se sent au-dessus du commun des mortels. C'est inexplicable, il faut l'avoir vécu. C'était une aventure et expérience formidables et vous avez fait le bon choix de la montagne et pas des moindres puisque c'est l'Everest pour exprimer ce désir de s'élever. Bonne journée.
RépondreSupprimerMerci pour ton témoignage concernant cette belle expérience. Dans le poème il est davantage question d'ascension spirituelle et de lutte contre soi-même, mais le Mont Blanc ça me tente bien !
SupprimerBonne journée.
Solitude et liberté vont de pair...Je l'assume totalement cette première strophe! Et pourtant parfois, pour ne pas devenir un ours sans espoir de retour, je vais vers les autres...J'aime les gens mais, j'aime aussi pouvoir faire ce que je veux quand je veux...(quel monstre d'égoïsme cette fille!!!)on dit que faute avouée est à moitié pardonnée...je n'ai gravi aucune montagne, n'ai atteins aucun sommet mais, j'ai toujours fait du mieux que je pouvais...ça compte aussi? sourire!
RépondreSupprimerBonne soirée, Charlotte qui continue sa promenade au travers de tes textes....
Oui, oui, tu as raison concernant la solitude, trop complète elle est néfaste : l'être humain est un animal social qui a besoin du contact avec ses semblables. D'ailleurs, des études ont montré que les contacts sociaux étaient l'un des ingrédients de la bonne santé et de la longévité.
SupprimerPour ce qui est de "faire de son mieux", effectivement je crois que c'est l'essentiel. Brel a dit : "la bêtise c'est un type qui dit je vis ça me suffit. Ça me suffit, je vis, je vais bien, ça me suffit. Et il se botte pas le cul tous les matins en disant c'est pas assez, tu ne sais pas cette chose, tu ne vois pas cette chose." J'aime bien cette citation ! Alors je crois qu'essayer de se tirer vers le haut, quel que soit le résultat, à l'échelle de chacun, est ce qui compte vraiment.
Bonne soirée, Le Marginal Magnifique qui répond avec plaisir à Charlotte.
Everest
RépondreSupprimerEve reste
Marginal monte seul
suivant son Destin
l'idéal en son coeur
il n'a pas peur du chemin
son quant-à-Soi le tien
si l'écueil survient...
Bon jour de Mars Marginal
Emma
Merci pour ce complément tout en jeux de mots !
Supprimerlorsque je lis tes poèmes, je te trouves bien imbu de toi-même, cela est désolant chez un individu considéré intellectuellement au dessus de la moyenne, qui devrait être conscient de ses manques.
RépondreSupprimerquand tu écris : "Je chie en solo sur l'humanité" l'humanité toute entière te le rend bien, je pense, et se moque de tes cris de colère qui ne défoule que toi. Pourquoi cette hargne vis à vis des autres ???
amicalement
Nicole Oliver
C'est de la poésie lyrique, chère Nicole, j'y exprime mes sentiments et ce que je pense, c'est assez égocentrique parfois je te l'accorde. Et, oui, je suis orgueilleux, mais humble à la fois...
SupprimerSinon je ne ressens absolument nulle "hargne", ni haine, juste du mépris, du dédain, voire une profonde tristesse, lorsque je considère la plupart de mes congénères. Et quand bien même j'aurais de la haine envers eux, ça pourrait aisément se comprendre !
Néanmoins j'aime souvent les gens pris individuellement, c'est l'Humanité dans son ensemble qui m'écœure. Je n'ai assurément pas une âme de philanthrope.
À bientôt.
"Plus j'avance" aussi me retrouve dans ce que tu dit... la solitude ; ne pas rester sur la plage des heures à rôtir (juste un peu pour sécher, le matin de bonne heure après une courte baignade et lorsque il n'y a pas un chat) ; affronter les condition un peu moins extrêmes que toi, suis pas très courageuse, etc etc... Malgré toute ma bonne volonté, n'arriverais jamais pondre de si beaux vers... :) Bravo ! Bonne semaine MM. Bise.
RépondreSupprimerDisons que ce poème est un appel à se faire violence, trop de gens se complaisent dans la médiocrité.
SupprimerMerci pour ton commentaire et ta gentillesse. Bises.