Je suis comme le saumon c'est dans mon
sang
C'est dans mes gènes je nage à
contre-courant
Mon âme fière ne plussoie aucun
compromis
Je pisse mon dégoût au cul des cons
promus
Incorruptible plus loyal et droit
qu'Eliot Ness
Mais sans vergogne ni loi comme Al Capone
Je crache ouvertement à la gueule du
système
Je ne demanderai jamais pardon aux
hommes
Remonter le fleuve paraît loin d'une sinécure
Les ours guettent je les encule je n'en
ai cure
Fatalement plus je vieillis plus je me
radicalise
Je pratique le suicide social jusqu'à
la dialyse
Je finirai sûrement hors de l'eau
bouche ouverte
Yeux écarquillés agonisant sur
l'asphalte ignoré
Je suis comme le saumon c'est dans mon
sang
C'est dans mes gènes je nage à
contre-courant
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Baudelaire avait le Cygne et l’Albatros, le Marginal c’est le Saumon ! Depuis que je connaissais le titre de votre nouveau poème, qui faisait le buzz sur les réseaux sociaux, je me demandais où vous voudriez en venir, cher Marginal. Je me disais : « Le saumon remonte vers sa source, or le Marginal a souvent exprimé sa nostalgie de l’enfance, c’est pour ça qu’il va nous faire un vibrant éloge du saumon. » J’étais pas loin !... En tout cas, c’est un animal courageux que le saumon dit « anadrome », qui, comme vous l’expliquez dans votre indispensable newsletter, affronte les obstacles les plus terribles pour rejoindre les sources où il est né.
RépondreSupprimerEh oui, cher Marginalus Magnificus, comme vous l’avez bien dit, « c’est dans vos gênes », « dans votre sang », de nager à contre-courant. Vous réunissez tout votre univers dans ce poème : la radicalité, la tonalité anarchique, le goût de la nature et des grands espaces… On se croirait dans un « Jeremiah Jonhson » trash ! Ma foi, littérairement c’est très séduisant, surtout lorsqu’on sait que c’est authentique et que ça repose sur un mode de vie intègre, en adéquation complète avec les discours. Mais ça m’inquiète un peu pour vous quand même. J’ai de la sympathie pour vous, je ne vous le cache pas, et ça me ferai de la peine de vous voir finir « Yeux écarquillés agonisant sur l'asphalte »… En même temps ça aurait de la gueule, du panache, ce serait bien propre à faire de vous un auteur culte !!!
Continuez à remonter le courant, cher Marginal, vos muscles sont faits pour se frotter à la résistance des éléments, pas pour finir sous cellophane dans un supermarché !
Ah, cher Laconique, j'aime quand vous me comparez à Baudelaire, parce que la comparaison est loin d'être abusive : comme lui je suis un immense poète incompris et marginalisé qui se vautre avec des putes noires à tout bout de champ (je plaisante bien sûr ! Celles que je fréquente ne sont pas noires...).
SupprimerSi le Saumon semble un animal moins noble au premier abord que le "Cygne" ou l'"Albatros", qui ont quand même plus de prestance et dont la puissance symbolique est nettement plus élevée que le poisson qui nous occupe ici, sa détermination à toute épreuve lorsqu'il affronte les innombrables dangers qui se dressent sur sa route maritime l'élève largement au rang de ces magnifiques volatiles qui côtoient allégrement les cieux.
C'est vrai, cher Laconique, que j'ai fait pas mal de teasing ces derniers temps sur Twittter et Facebook. Un comble pour un marginal comme moi de fréquenter les réseaux sociaux ! Est-ce que cela fait de moi un être social et intégré ou au contraire une espèce de geek encore plus marginal ? Je me pose la question, cher Laconique... Mais bon, il faut bien que j'entre un peu en communication avec mes innombrables lecteurs, aussi innombrables j'imagine que le sont ceux du Goût des lettres, site que vous tenez d'une main de fer et de façon encore plus intègre que moi le mien, puisque vous, cher Laconique, ne cédez point à l'appât des réseaux sociaux...
Pour ce qui est de finir "yeux écarquillés agonisant sur l'asphalte", ça ne me gêne pas du tout, cher Laconique, mais je vous remercie pour votre "sympathie" et votre compassion. Si cela m'arrive, observez-moi simplement téter avec autant d'avidité l'air vital que l'idéal auquel j'aspire, et surtout ne me rejetez pas à l'eau, laissez-moi crever sans intervenir : il faut assumer son destin jusqu'au bout et j'y suis prêt. Pas une plainte ne sortira de ma gueule béante et peut-être même distinguerez-vous une lueur de soulagement dans mes "yeux écarquillés"...
Bon, tout cela est bien triste ! Je n'ai pas dit mon dernier mot, et, d'ici-là, j'enculerai encore beaucoup d'ours se dressant sur mon chemin. Je vendrai chèrement ma peau aux écailles d'argent avant de finir sur les "étals" des supermarchés ou en papillote, c'est moi qui vous le dis, cher Laconique !
Eh ! vous faites du bon boulot sur les réseaux sociaux, cher Marginal, n'ayez pas de scrupule à les féconder de votre personnalité. J'ai bien aimé le générique de "Sympathy for Lady Vengeance".
SupprimerJe vous recommande ce film, cher Laconique ! Il est à l'image du générique...
SupprimerIl vaut mieux être un enculeur d' ours qu' un enculeur de mouches!
RépondreSupprimerOui, mais il faut être équipé pour !
SupprimerLe saumon qui veut enculer l'ours,a-t-il perdu raison,qu'il nage vers sa source promise,sans davantage d'insolence,sa destinée le réclame,procréer et disparaître de ces jours à son tour,ainsi son amour reconnu,son honneur sauf par sa volonté accordée,point d'autre insolence,d'autre colère envers cet ennemi naturel,n'est-il que ce frère qui doit être digne d'une longue vie,le saumon lui sait qu'il ne connaîtra le luxe de la vieillesse,
RépondreSupprimerou devons-nous tous,tel le saumon,nager à contre-courant,évaluer nos certitudes par ce retour vers la source,
salut à toi et bon week-end ami Marginal.
Éh, mais ça pourrait faire un bon titre de fable ça : "Le saumon qui veut enculer l'ours". Un peu dans le style de "La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf"...
SupprimerCependant, la sodomie dont il est question ici et dont les plantigrades sont les heureux bénéficiaires est bien sûr à prendre au sens figuré, ce qu'explicite le "je n'en ai cure" qui suit. Car effectivement il faudrait être bien "insolent", orgueilleux et ambitieux pour prétendre combler le large anus poilu d'un ursidé avec un chibre de saumon...
Bon, ces considération anatomiques faites, il est évident que ces ours sont nos "frères" comme tout ce qui vit. Mais j'ai davantage de sympathie pour les vrais ours que pour ceux qu'ils représentent dans ce poème.
Bon week-end !
Hé! Ho! Laissez ces pauvres ours tranquille!
RépondreSupprimerComme je le disais dans la réponse au commentaire précédent : "la sodomie dont il est question ici et dont les plantigrades sont les heureux bénéficiaires est bien sûr à prendre au sens figuré, ce qu'explicite le "je n'en ai cure" qui suit".
SupprimerQuand même !
Je crois qu'on est fait pour s'entendre, j'adore ta noirceur désabusée avec une touche de provoque nihiliste comme j'aime ! Belle inspiration
RépondreSupprimerun autre marginal rêveur
"Nihiliste", "désabusé", mouais, on peut dire qu'il y a de ça ! Je crois que maintenant je suis au-delà du nihilisme. Quand tu en atteins les sommet, ou plutôt les tréfonds, tout reprend du sens du coup...
SupprimerMerci pour ton commentaire, compatriote de la marge et du rêve.
Quand le courant est pollué
RépondreSupprimerle contredire est un bien fait
Alors ne soyons pas des moutons
vivant selon Nature loin des flonflons
Refusons tous les compromis
engraissant les cons soumis
aux lois de la financiarisation de l'humain
et le long de nos jours restons sereins...
Bon week-end Marginal
amicalement Emma
Joli complément pour accompagner mon "Saumon" !
SupprimerPutain, c'est dur de nager à contre-courant, mais en plus quand "le courant est pollué", n'en parlons pas... Il faut une sacrée abnégation !
Bon week-end, à bientôt.
J'aime pour le côté sauvage, rebelle et combatif mais finir vaincu et épuisé comme le saumon oh là quelle image peu glorieuse ! Un grand salut de Joss the boss.
RépondreSupprimerAu contraire ! Finir en martyr, quel panache...
SupprimerA force de nager à contre courant on s'épuise grave. Et comme je suis pas maso ... je vois aussi mon intérêt. C'est beau ce que tu écris là mais plutôt triste. Bonne journée.
RépondreSupprimerPeut-être est-ce encore plus triste d'être emporté par le courant comme un bouchon de liège... Et le risque de couler n'est pas exclu !
SupprimerDe subtiles et percutants jeux de mots, une prise radicale de position péremptoirement affirmée, donnent toute son intensité à ce farouche et vital élan d'aspiration à la différence et à la liberté de choix, avec en toile de fond, cette saisissante évocation de la nage des saumons à contre-courant, de leur lutte pour leur survie qui octroie toute leur dimension aux valeurs exprimées dans ce poème. Quel plaisir de lire et relire ce texte pour ta verve talentueuse qui souligne de façon si personnelle la difficulté de se confronter à ce système sujet à bien des polémiques. Bonne journée.
RépondreSupprimerTu as bien saisi l'essence de ce poème. Merci pour le commentaire.
SupprimerÀ bientôt.
Toi que je ne connais pas, assurément ardu de nager à contre courant mais aussi sournoisement dangereux de se laisser emporter par le courant, alors stratégiquement voguons au fil de nos envies tantôt en ramant, tantôt en glissant, avec la ruse du renard pour la qualité du périple.
RépondreSupprimerSalut Marginal Magnifique.
C'est fatiguant d'agir comme le "renard", toujours à couvert... Y a un âge où ça suffit les conneries !
SupprimerÀ bientôt.
De toute façon, il faut toujours se battre. Comme ces beaux saumons qui affrontent les éléments déchainés et les prédateurs nous c'est la société et ses combines et on doit se débrouiller pour survivre ou vivre bien. Bonne journée Monsieur Le Marginal Magnifique.
RépondreSupprimerÉh oui, il faut toujours lutter !
SupprimerBonne soirée.
Ne crois-tu pas Le Marginal que lutter donne du peps à la vie. C'est roboratif, tu deviens plus puissant et tu te fais un mental d'acier. Moi j'ai toujours la gnaque ce qui fait que la monotonie et l'ennui sont pas mes potes. Bonne soirée.
RépondreSupprimerLutter, ça va un temps... La paix, en voilà une destinée !
SupprimerAinsi lutter pour trouver sa vérité,serait-ce le but de cette existence,qu'importe le succès de cette expédition,le nombre de ses jours,quelle expérience nourrira notre éternité,est-ce alors notre intime réalité,notre vœu sincère lancé lors d'un perpétuel présent,
RépondreSupprimertrès bonne soirée Le Marginal.
Il faut bien se trouver un but ! La vérité, "sa vérité", en est un noble...
SupprimerBonne soirée.
C'est dans la difficulté qu'on se construit. Ne pas se trahir, suivre sa voie, les pieds sur terre et la tête un peu levée vers les étoiles, j'essaie même si la réalité rappelle souvent à l'ordre et effeuille les illusions.
RépondreSupprimerBonne soirée Le Marginal.
Merci pour ton commentaire à l'image de ton pseudonyme. Bonne soirée.
SupprimerLa vie est une course d'endurance, une école de courage, de volonté, de patience mais aussi d'humilité. Attention au stress qui peut tout plomber. A chacun ses challenges pour la mener le mieux possible.
RépondreSupprimerUn grand salut de Tess.
Il y en a marre justement de courir toujours !
SupprimerPendant que tu parles des cons promus et la gueule du système il y a une potiche en la personne de Sonia Rolland qui s'est permis de parler de "temps obscurs". La preuve en chair et en os de la personne ignare manipulée et qui répète sans en calculer les conséquences, les mots qu'on lui a imposé. C'est sympa de cracher dans la soupe et de dire " je remercie le Bénin et aussi la France"...
RépondreSupprimerJe ne me soucie pas trop à vrai dire de ce que peut déblatérer Sonia Rolland. Savoir qu'elle s'est fait engrosser par Christophe Rocancourt suffit à me forger une image d'elle...
SupprimerBonne soirée.
Secouer le joug d'accord, être lucide et fierté aussi, se blaser pourquoi pas si c'est pour ne pas être vulnérable mais pas de résignation ni de fatalisme, telle est ma devise mystérieux inconnu à la prose si particulière. Ce côté rebelle et dur ne cacherait-il pas une grande sensibilité ?
RépondreSupprimerC'est bien de cela qu'il s'agit dans ce poème : "pas de résignation ni de fatalisme" (voir "Sur mon île").
SupprimerLes "rebelles et durs", les révoltés, cachent souvent "une grande sensibilité" : ils sont à fleur de peau, dit-on.
Je suis un con promu qui fait des compromis avec le système pour ne pas me faire entuber par lui. C'est ma façon de nager à contre-courant car le système on est tous en plein dedans alors faut bien faire avec mais je comprends qu'on puisse aussi être révolté et en colère quand on regarde autour de soi et les beaux ours de ton illustration sont certainement moins dangereux et sournois que la société des hommes et ses magouilles. Bonne soirée Marginal Magnifique.
RépondreSupprimerMais, au final, est-ce si noble de porter sans cesse le masque ? D'agir toujours dans l'ombre, de façon sournoise ? Je pense de plus en plus que non...
SupprimerQuant aux ours, les vrais, il n'y a pas de débat : ils sont sans contestation possible "moins dangereux et sournois que la société des hommes et ses magouilles".
À bientôt.
Sauvage et fier saumon un jour tu rencontreras sur ton parcours une pêcheuse belle pour toi qui te ferrera et c'est dans ses bras comblé et apaisé que tu finiras ton errance, apprivoisé par amour. As-tu trouvé ton élue mystérieux inconnu ou n'est-elle pas encore dans ta vie ?
RépondreSupprimerChallenge accepted : "Lune de satin".
SupprimerDès qu'on vient au monde c'est la grande aventure, le parcours comme pour les saumons est truffé de pièges et de danger on est les héros d'un grand jeu vidéo, un reality-show alors à contre-courant ou non, à chacun de s'en sortir comme il peut entre foutaises et foutoir. Salut Le Marginal.
RépondreSupprimerC'est un peu ça : un long chemin semé d'embûches.
SupprimerBonne journée quand même.
Bientôt Noël Le Marginal. Laisse toi porter par le flux festif et remets à plus tard ta nage à contre-courant. C'est la trêve pour tous, l'enfant est roi même celui qu'on est plus mais qui apprécie quand même. Tiens, j'aime bien le saumon fumé. Un cordial salut.
RépondreSupprimerBof, Noël n'a plus les charmes d'antan ("Noëls immémoriaux"). La période reste plaisante quand même, c'est vrai....
SupprimerPour "le saumon fumé", j'aime bien aussi, mais il paraît qu'il est plein de métaux lourds. Puis celui d'élevage est dégueulasse, plein d'antibiotiques et nourri avec de la merde. On ne peut plus rien bouffer de sain actuellement, il faut se méfier de tout...
Déjà que je ne mange pas de viande, je crois que je vais aussi arrêter le poisson.
Bonne journée.
Monsieur Le Marginal, la planète entière est à contre-courant. Entre le réchauffement climatique, les éco-systèmes qui foutent le camp, les espèces menacées et j'en passe, l'homme est en train de faire du bon sale-boulot. Alors je suis solidaire de votre aigreur et de votre révolte. A quand la nage à contre-courant dans le bon sens avant qu'il ne soit trop tard ! Bonne soirée.
RépondreSupprimerAlors finalement on rejoint ce que je dis : si "la planète entière est à contre-courant" et que l'on nage à contre-courant, alors on est dans le sens du courant et dans le droit chemin !
SupprimerBonne soirée.
Galère le rapport à la société et au système, faut ramer dur pour ne pas couler mais çà muscle et ça rend plus puissant. On peut pas être d'accord sur tout et avec tout le monde et se laisser porter par le courant sans réagir.
RépondreSupprimerBonne journée Salmos Marginalus Magnificus.
Merci pour le commentaire, bonne journée.
SupprimerLe saumon
RépondreSupprimerbientôt sur les tables
douloureux réveillon
pour poisson aimable...
Bonne journée Marginal
amitiés Emma
Ce n'est pas période de fête pour tout le monde ! Et je ne parle même pas de ces pauvres oies qu'on gave de façon cruelle et barbare afin de bouffer leur foie...
SupprimerNoël pas la fête des animaux. Moi je suis végétarien, je participe pas au grand sacrifice, par contre je mange poissons et crustacés, fruits de mer.
RépondreSupprimerBonnes fêtes.
En voilà une bonne idée : ne pas manger de viande ! Comme moi, Tolstoï et beaucoup d'autres.
SupprimerBonnes fêtes également.
Petit coucou
RépondreSupprimerpour te souhaiter une douce veillée
même, si comme moi, tu aimerais
que cette période de fêtes s'achève enfin...
Bon Noël Marginal
amitiés, Emma
Joyeux Noël à toi aussi ! Mais tu te trompes : je n'ai pas hâte que cette période s'achève, l'ambiance est meilleure, les gens sont heureux dans l'ensemble et, même si la magie de Noël a disparu, il en reste une petite étincelle liée à notre enfance...
SupprimerHeureuse de ton positivisme en cette période
RépondreSupprimervrai la pureté des joies enfantines y est pour beaucoup...
Belle journée de la Nativité Marginal
amicalement, Emma
En fait c'est plus l'aspect religieux qui me passe au-dessus ! Même si bien sûr je sais à quoi cela correspond. Disons que ça me laisse indifférent, ça ne me touche pas... Bonne journée.
SupprimerTout petit le saumon face à ses prédateurs mais avec ruse malice volonté chance beaucoup arrivent au bout de leur périlleux voyage pour accomplir leur destinée. Pareil pour nous. Joyeuses fêtes.
RépondreSupprimerJoyeuses fêtes également !
Supprimerjolie prose rien à redire. je n' ai pas ton talent ce qui est fort dommage car cela me permettrait de mieux me défendre sur un certain site. merci pour ton coup de main :) syriacus
RépondreSupprimerOh, tu te défends très bien sans moi ! Disons plutôt qu'il est difficile, voire impossible, de se défendre contre la stupidité...
SupprimerD'ailleurs, en ce qui me concerne, je ne prends même plus de gants maintenant, comme tu as pu le constater. Pas besoin d'être fin et de jouer avec le second degré et l'humour avec ce ramassis d'abrutis.
En tout cas, toi au moins, tu es sensé et authentique, ça court pas les rues ni "un certain site"...
Bonne soirée.
Non Marginal, vous ne finirez pas comme le saumon. En lisant vos poèmes, je vous crois quelqu'un de très intelligent avec une forte personnalité et des idées bien carrées, vous savez qui vous êtes et ce que vous voulez. Sauvage comme le beau poisson mais avec la finesse du limier. Alors bonne route.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire et les compliments qui vont avec.
SupprimerJ'espère ne pas avoir quand même les idées trop "carrées", dans le sens où cela empêche l'ouverture d'esprit. Mais je comprends ce que vous voulez dire : vous parlez sans doute de rigueur et de clarté dans les principes.
Pour ce qui est de ma fin, je finirai comme je finirai, ça n'a pas grande importance, je suis un organisme vivant parmi des milliards sur cette planète...
Très bon week-end à toi Le Marginal,et bonnes fêtes de fin d'année.
RépondreSupprimerDe même ! À bientôt.
SupprimerBonnes fêtes Monsieur Le Marginal et meilleurs voeux pour la nouvelle année.
RépondreSupprimerDe même, mais rien ne presse, on n'a pas encore basculé dans la nouvelle année ! Le temps va assez vite comme ça...
SupprimerAvec ou sans saumon...
RépondreSupprimerBon Réveillon Marginal !
Amitiés Anne
Bon réveillon à toi également ! À bientôt.
SupprimerSauvage saumon, continue à nous pondre en 2014 des goûtus poèmes qui ,à défaut de ravir nos papilles gustatives, réjouiront et distrairont nos méninges stressées. Dans quelles eaux nageras-tu en cette soirée festive ? A l'année prochaine.
RépondreSupprimerOn essaiera de pondre encore en 2014 quelques "goûtus poèmes", oui, tout en affrontant les courants du système et de la vie !
SupprimerPour ce qui est de "cette soirée festive" je nagerai quelque part en marge, dans des eaux inconnues de la plupart de mes congénères, avec quelques personnes triées sur le volet. Mais un jour viendra où j'effectuerai le passage de la nouvelle année complètement seul, me délectant de cette solitude extravagante, sans fêter le temps qui passe, parce que ça n'a rien de drôle !
Merci pour le commentaire et à bientôt... en 2014.
2014 est née
RépondreSupprimertes souhaits soient réalisés
Marginal
Santé, réussite, Amours t'accompagnent
pour douze mois en campagnes...
Amicalement Emma
Ça y est, oui, il est là le 14 ! Bof, je vois pas trop la différence pour l'instant à vrai dire...
SupprimerMerci pour tes vœux en tout cas. Je te souhaite moi aussi une heureuse année, comme tu la souhaites sur tous les plans.
Mettre un saumon
RépondreSupprimerEntre mes nichons...
Avant qu'il ne s'échappe vers ton anus
SupprimerÇa dans ton cul tu oublierais l'angélus...
Surtout que pieuse je ne suis point
SupprimerMes gros nichons de spermes oints!
Je ne suis pas vraiment surpris
SupprimerQue tu aimes la bite belle impie !
Je gobe et suce tous les vits
SupprimerTant qu'ils ne sont pas circoncis!
C'est comme pour les fruits Nazie Jolie
SupprimerLes vitamines sont dans la peau du zizi