Bel été canicule corps à poil
Sous les pavés pas de sages
Mélancolies avec bronzage
Des parasols du sable du sel
L'immédiat désir d'être seul
Bel été canicule corps à poil
La fuite volante vers la Crète
De mille et un vains touristes
L'envie de se tailler une crête
Bel été canicule corps à poil
Odeur fade d'huiles solaires
Peaux écarlates bites en l'air
Sempiternel ressac hormonal
Un vague à l'âme primordial
Bel été canicule corps à poil
Sueur et désespoir en barres
Agonie du soleil chaque soir
Lui survivre jusqu'à très tard
Vouloir juste redevenir têtard
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Tu as toute ma sympathie! La moiteur, l'impudeur,les odeurs, beuuuh! Mais que le prince charmant n' aille pas se transformer en crapaud pour autant, je te verrais mieux en Barracuda en effet, ça éloigne les niais et ça dégage la nuque!
RépondreSupprimerOn se comprend, chère Orfeenix ! Que veux-tu, je préfère la tronche de Barracuda à celle de George Clooney, plus sympathique...
SupprimerVous n’arrêtez pas, en ce moment, cher Marginal ! Je ne vais pas m’en plaindre, et vous nous livrez là une composition à la Michel Polnareff, simple, musicale et un peu mélancolique. Je vois très bien ce poème chanté par une voix aiguë et traînante comme la sienne, ou comme la vôtre qui sait ? C’est un peu votre « Sea Sex and Sun » ce Bel été : « Le soleil… au zénith… me surexcite… » Je suis sûr que vous ne vous plaindrez pas d’être comparé à Gainsbourg, un marginal, faux dur et vrai tendre comme vous-même. Creusez cette voie, contactez un compositeur, après tout si Houellebecq fait des disques de ses poèmes, pourquoi pas vous, vos textes s’y prêtent bien mieux que les siens.
RépondreSupprimerDécidément l’été vous inspire, après le cultissime La Dolce Vita, vous nous revenez avec le Bel été, un titre à la Pavese, écrivain de la mélancolie et du désenchantement. L’ironie de la chose, c’est que la, permettez-moi, « bite » de Pavese ne se dressait pas particulièrement « en l’air », il souffrait d’impuissance et se serait suicidé à la suite d’une déconvenue de ce genre. On est là aux antipodes du Marginal, et j’ose à peine aborder ce sujet de peur de vous amener à évoquer une fois de plus votre priapisme légendaire… Quoi qu’il en soit, un poème plus complexe qu’il n’y paraît, avec une sourde mélancolie qui pointe discrètement. La nuit est l’élément du poète, qui fuit le soleil et les « corps dénudés ». Vous êtes trop noble pour votre époque, cher Marginal, malgré tous vos efforts votre nature fondamentale vous rattrape !
Comme vous dites, cher Laconique, je "n'arrête pas en ce moment". Il est vrai que j'ai eu un rythme de publication plus intense ces derniers temps, avec environ un poème toutes les deux semaines : à croire que je prends exemple sur la cadence régulière et imperturbable que vous mettez en œuvre sur votre fameux et élitiste Goût des lettres !
SupprimerJe ne suis pas mécontent que mon nouveau poème vous évoque Gainsbourg et Polnareff qui sont, comme vous l'avez deviné avec votre perspicacité légendaire, deux chanteurs que j'apprécie. Effectivement, et je n'ai absolument rien inventé, il me semble qu'un poème, comme une chanson, se doit de bien sonner, d'être mélodieux. Mais si mes textes devaient être mis en musique, il vaudrait mieux que ce soit quelqu'un d'autre que moi-même qui s'en charge, car je n'ai jamais été bien doué pour ce genre de trucs. Et ma voix, si elle est moins aiguë que celle de Polnareff, la faute à un taux de Testostérone digne de Barracuda, n'en présente pas non plus les caractéristiques mélodieuses et de justesse.
Bon, cela étant dit, je reste ouvert aux propositions. Ce ne serait pas une première dans l'histoire de la poésie, il n'y a qu'à songer à Léo Ferré qui a chanté Baudelaire et Rimbaud, à Georges Brassens qui a si bien adapté François Villon et Paul Fort, ou encore à l'association féconde de Jean Ferrat et de Louis Aragon. Si vous voulez pousser la chansonnette, cher Laconique, vous êtes le bienvenu. Vous seriez, j'en suis sûr, parfaitement capable de retranscrire les subtilités du poème, vous qui en avez si bien perçu l'essence.
Comme vous le notez, il s'agit bien de "noblesse" ici, d'aspirations supérieures, et plus qu'une critique lourde et explicite des activités estivales, le poème se veut l'instantané d'un état d'âme où s'installe "une sourde mélancolie", même si je n'ai pas les mêmes raisons de me plaindre que ce pauvre Pavese, qui avait décidément bien de quoi être "mélancolique" et "désenchanté". Si l'outil ne fonctionne pas, rien ne peut fonctionner, cher Laconique, et, à la vue de votre production abondante et joyeuse sur Le Goût des lettres, j'imagine que tout roule pour vous, cher Laconique !
En ce bel été les corps s'affichent,jouissent,guidés par tous ces lisses,les sens jubilent,vivre est un plaisir,qu'il en demeure ainsi aux premières heures de l'automne,que des coeurs jubilent encore et toujours,qu'ils jouissent d'une plus grande connaissance de leur divine conscience,
RépondreSupprimerqu'ils aiment ces jours tels les enfants de leur éternel amour,
à bientôt et bonne nuit Le Marginal.
Il n'y a pas de saisons pour que les "cœurs jubilent" ! Exact. C'est notre état intérieur qui fait le monde, pas le contraire.
SupprimerÀ bientôt.
PS : et bites, bien sûr !
SupprimerLe plus important !
SupprimerLa même image !
Supprimerhttp://la-dissidence.org/2015/07/20/faut-il-choisir-entre-la-peste-et-le-cholera/#comment-11634
C'est parce que je suis un dissident moi-même sûrement !
SupprimerQuand je te lis, LMM, je pense toujours à chatte et à branlettes ? Pourquoi ? Ah, ah, ah...
RépondreSupprimerC'est que je te fais de l'effet, mon cochon !
SupprimerUn savoureux coktail estival à la "Marginal Magnifique" : doux-amer avec des pointes d'acidité pour étancher une soif d'idéal et d'absolu dans ce bel été où le poète se cherche, désenchanté. C'est profond et subtil cette quête du bien être et cela me fait penser à cette sage phrase de Condorcet : "La vérité appartient à ceux qui la cherchent et non à ceux qui prétendent la détenir". Le bel été n'empêche en rien les états d' âme et les éternels tourments existentiels quand une lucidité désabusée s'y invite. Et oui, nous sommes des êtres pensants, voulant toujours les clés du bonheur , souvent insatisfaits mais heureusement sachant aussi jouir des bons moments et il faut reconnaître que le beau soleil de l'été joue bénéfiquement sur le moral. Bonne journée.
RépondreSupprimerBel été ou pas, la vie suit son cours ! avec ses incertitudes, sa quête de sens, ses hauts et ses bas.
SupprimerMais il faut reconnaître que, comme tous les êtres vivants, nous subissons l'influence de la météo et que le "beau soleil" estival a effectivement une action positive sur la santé mentale, qui s'oppose au fameux spleen automnal venant immédiatement à sa suite, l'enchaînement des saisons nous ballottant ainsi sans ménagement en des montagnes russes émotionnelles.
Merci pour le commentaire et à bientôt.
Faisons fi du spleen et profitons à gogo de l'été saison que j'adore surtout quand le temps est beau et que je suis en vacances. Magnifique votre illustration qui évoque plutôt une plage en hiver qu'en cette saison ou ça grouille de monde et en ce sens je comprends mieux le côté désabusé de votre poème.
RépondreSupprimerMerci pour le commentaire.
SupprimerL'illustration peut aussi représenter une plage au crépuscule, alors que le monde l'a quittée. On pourrait imaginer également qu'il s'agit d'un endroit peu fréquenté...
Pour moi, cette image suggère justement le calme et la fraîcheur retrouvés après le soleil bouillant et l'agitation de la journée.
Je l'ai choisie pour la mélancolie qu'elle dégage.
À bientôt.
Pour moi l'été a été chaud. Reprise du taf lundi. Avec la fin des vacances l'été sera moins top. Un salut de moi, ma crête était plutôt réussie grave et style.
RépondreSupprimerJe pense que t'étais mieux effectivement en vacances avec une crête sur la tronche !
SupprimerBel été qui part en couilles en ce jour,en effet que d'eau !!,
RépondreSupprimerbien le bonjour en passant Le Marginal.
Fini le bel été, on va passer au bel automne !
SupprimerBel été qui part en couilles en ce jour,en effet que d'eau !!,
RépondreSupprimerbien le bonjour en passant Le Marginal.
Bis repetita placent.
SupprimerDA SMERT!
RépondreSupprimerOui, Madame la Staline des fesses (à quatre pattes et plus vite que ça).
SupprimerHi!hi!hi! Twa gaga de la queue!
RépondreSupprimerOh, seulement un amateur qui sait se servir du matos. À twa de prendre en bouche à gogo !
SupprimerUi! Ca vrai!
RépondreSupprimerHi ! hi ! hi ! Je le savais... et dans les fesses aussi je parie.
SupprimerMwa attacher twa et te faire tching-tchong-tchang au zizi avec baguettes! Ca érotisme coréen hi!hi!hi!
SupprimerZizi à mwa pas un nem ! Si twa attacher mwa, mwa pas kiffer : mwa préférer fouetter twa en sodomisant twa à sec ! Hi ! hi ! hi.
SupprimerCa légendaire cruauté asiatique dans le raffinement hi!hi!hi!
SupprimerPour être encore plus raffiné, il faudrait te tirer les cheveux d'une main tout en continuant de te fouetter de l'autre, et alterner phases tendres et brutales, tout ça avec La chevauchée des Walkyries de Wagner en fond musical. Je peux t'affirmer que tu crierais "tching-tchong-tchang" !
SupprimerHa! Ha! Ha! L'a dans le cul le Yoo Mee Shin. Bravo Le Marginal pour ta répartie. Je me marre. Salut.
RépondreSupprimerElle se régale surtout, la sympathique Yoo Mee Shin !
SupprimerSoleil
RépondreSupprimerTiré
Sur
Le sable
Élève
Le
Regard
Au-de la
Du
Raisonnable
Tiens
Tes yeux
Dans
Ton coeur
Le rêve
Fera
Le
Voyage
Sur
La belle
Illusion
D'un été
Belle soirée
Bisous
Tu es douée ! J'aime bien cette histoire de "regard au-delà du raisonnable".
SupprimerMerciiii...
RépondreSupprimerJ'aime le mots
Les lettres...
En faire un rêve,
Une illusion...
Dessiner...
Merci pour ta participation, c'est très agréable !
SupprimerAlors je suis une étoile heureuse...
RépondreSupprimerUne étoile qui brille alors.
SupprimerOui...Dans le noir Ombré. ..
RépondreSupprimerD'autant plus mystérieuse et belle.
SupprimerSourire...merci
RépondreSupprimer...
SupprimerJe ne te le fais pas dire !
RépondreSupprimerEt je ne le dis pas...sourire
RépondreSupprimerC'est mieux.
SupprimerJe sais...
RépondreSupprimerOn se comprend.
SupprimerJ'aime le silence qui enlace les mots...
RépondreSupprimerLe silence et les mots, quoi de plus ?
SupprimerLe chant
RépondreSupprimerDe la nuit
Qui ballade
Les rêves
Le regard
Qui s'enfuie
Au gré
D'un instant
Respiré
Cette senteur
Fleurie
Du temps
Éparpillé
Rêveurs
Horizons
Qui dessinent
L'orée
De l'ode jolie
Fugacité d'une nuit d'été...
SupprimerNuit
RépondreSupprimerEst été
Quand
Passée
Elle est...
Bien dit.
SupprimerEt
RépondreSupprimerPensé ...
Pensée
Douce
Est la fleur
Pansée.
SupprimerSans
RépondreSupprimerSoucis
Sourire
Silence...
... solitude.
SupprimerSolitude...
RépondreSupprimerSeule
Au milieu
De l'infini..
Parfois on est encore plus seul au milieu des autres...
SupprimerSeule...
RépondreSupprimerAu milieu
D'une
Fourmilière
Grouillante
D'indifférence
Je vis
Mon rêve. ..
Un seul
Regard
Suffit
A remplir
Mon coeur
Ô Vie...
On dirait presque un haïku ! En plus long. Mais peut-être que tu as du sang asiatique dans tes veines...
SupprimerMerveilleuse et romantique Etoile et sublime échange entre deux grands esprits elle et vous Monsieur Le Marginal qui se comprennent tacitement. Bonne soirée.
RépondreSupprimer...
Supprimer...
RépondreSupprimerComme tu dis.
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