Certains sont nés pour lécher avides
des culs
D'autres leur âme princière à
vaincre décuple
Face à l'adversité je souhaite rester
impavide
Oui un verre plein est différent d'un
pas vide
Gagner ou perdre une question de
perception
Mais sur le damier vital le faux perd
ses pions
Vil suceur de fions écarte-toi de mon
chemin
Tu n'arrives pas aux coussinets de mon
chien
Ne veux être ni le premier ni le
dernier ici-bas
Afficher juste la force stoïque de
Sonny Chiba
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Lécher "le cul" n'est qu'une entreprise de degrés... pour que cela devienne vertu ; où vice versa.
RépondreSupprimerMoi par contre, suis Nikon (hum) ni Canon (ça dépend de jour) mais complètement Sony ! :D
Et suis toujours d'accord avec toi ! Belle découverte ce M Chiba, cognais pas... :)
Bisous XMM, belle fin de dimanche.
Tu es la reine des jeux de mots, dis donc, en grande forme !
SupprimerEn dehors de la sphère érotique et des salutations canines, lécher le cul n'a jamais rien de vertueux si tu veux mon avis...
Enfin, merci pour ton commentaire !
À bientôt.
Si tu n'aime pas, efface... m'en fiche ! :)
RépondreSupprimerQuelle idée ! C'est pas mon genre.
SupprimerAh là là cher Marginal, vous voulez me filer la trique ou quoi ? Rien que cette image de Hattori Hanzo en position du lotus avec un katana luisant, j’en aurais les larmes aux yeux, je me rappelle encore les paroles du film : « C’est le meilleur sabre que j’aie jamais fait. Même si Dieu, même si Bouddha se présentait en face de toi, tu pourrais le tailler en pièces avec ce sabre ! » Ah putain c’était le bon vieux temps, Tarantino dans toute sa prime vigueur…
RépondreSupprimerEn tout cas, voilà un poème qui traduit une intention esthétique limpide, un poème ciselé et tranchant comme un sabre ! Je dirais même que vous frisez la névrose kubrickienne de perfection, y a pas deux millimètres d’écart entre la longueur des vers, c’est ajusté au fil du rasoir. Méfiez-vous, vous allez finir avec une barbe hirsute, un peu de bide, des yeux injectés de sang, à fignoler des poèmes cristallins en pantoufles et robe de chambre ! Le Kubrick de la poésie ! En plus le fond colle parfaitement avec la forme, mais là j’en rajoute pas, vos mots se suffisent à eux-mêmes, vous tranchez de façon altière le conformisme et la soumission (je dirais quand même que j’apprécie particulièrement la quatrième strophe, y a pas un mot à changer). Bon, je crois que je vais me refaire « Kill Bill » moi un de ces quatre !
(P.S. : Peut-être que je me trompe, mais je soupçonne une tentative d’innovation technique sur ce poème. En bas de l’image, je vois un rectangle noir avec une flèche et une indication : « Source non valide ». Cela renvoie à une bande-son peut-être ? Mais ni avec Internet explorer, ni avec Firefox, je n’arrive à percevoir le moindre son.)
Ah la la, cher Laconique, je serais ravi de parvenir à dresser votre auguste membre ! Qui n'a cependant pas besoin de moi pour cela : je suis certain qu'un nombre incalculable de vos groupies du Goût des lettres se font une incommensurable joie de prodiguer caresses et coups de langue jusqu'à ce que votre mât atteigne sa position altière et dominante. Mais vous êtes peut-être trop noble pour accepter de vous compromettre avec de jeunes fans en chaleur admiratives de votre brillant cerveau, par avance acquises, et rampant à vos pieds à poil avec leur énormes seins juvéniles pressés contre vos tibias inflexibles, tout dressés, appétissants et implorants que fussent leurs mamelons à la fraîcheur de rose !
SupprimerEn tout cas, je vois que vous maîtrisez parfaitement vos classiques avec la mention de cette excellente citation du film à laquelle j'ai moi-même pensé. Vous vous permettez même une petite liberté avec le texte original : je ne suis pas certain que Tarantino parle de Bouddha, lui... Enfin, vous êtes assez puissant pour vous octroyer cette petite facétie.
Je vous remercie pour vos compliments et pour ce qui est de "ma névrose kubrickienne de perfection", je crois qu'on peut dire que vous avez tout à fait raison. Je suis un maniaque ! Il faut que ce soit ciselé, c'est la condition sine qua non de tout art, chaque détail compte, cher Laconique ! Je serais pas contre le destin que vous m'imaginez : "une barbe hirsute" en train de "fignoler des poèmes cristallins en pantoufles et robe de chambre". Mais vous pouvez laisser tomber "le bide", n'oubliez pas que Le Marginal Magnifique pratique l'ascèse la plus stricte.
Je suis d'ailleurs tellement maniaque que j'ai dû, après votre post-scriptum et des heures de boulot vain, abandonner l'idée d'intégrer une piste audio sous mon image d'illustration, parce que, même si j'étais parvenu à une solution pour envoyer du son, certains détails clochaient. Putain, c'est quand même dommage, ce poème gagnait en force avec son illustration sonore ! Je n'avais pensé à cette publication qu'avec elle, alors comprenez ma déception. On n'est jamais tout à fait libre avec cette putain de technologie !
Sachez toutefois qu'il s'agissait de l'extraordinaire "The Lonely Shepherd" qu'on trouve dans la bande originale de "Kill Bill" et qui accompagne si bien la scène de la remise du sabre. Vous pouvez toujours vous la réécouter sur Youtube ou ailleurs, mais je ne suis pas certain que vous puissiez échapper à une érection instantanée et énorme !
Ah putain ce choix me brise le cœur… Durant vos tentatives j’ai pu voir pendant quelques instants ce poème et cette illustration avec la musique en fond, et ça a de quoi tirer les larmes des yeux ! Mais je ne désespère pas : dans ce genre de projets, il ne faut pas s’acharner, laisser décanter un peu, et la solution s’impose d’elle-même.
SupprimerIl faut dire que cette musique est superbe : elle suffit à elle seule à "tirer les larmes des yeux".
SupprimerJe crois bien avoir épuisé toutes les solutions, sans succès, je suis frustré, mais comme je n'ai pas réussi à obtenir exactement ce que je désirais je préfère renoncer.
Et je vous remercie pour votre sollicitude, cher Laconique !
Grâce à ton percutant poème, je fais la connaissance de Sonny Chiba. Bravo pour les jeux de mots et les expressions qui claquent comme des coups de fouet assenés à l'imposture sous toutes ses formes et qui rythment avec force et conviction le désir d'être incorruptible aux compromissions. Réaliste et surprenante, j'aime cette originale et subversive vision du genre humain, c'est impitoyable, mais en même temps élévateur par la quête de l'élitisme. Bonne soirée.
RépondreSupprimerContent de t'avoir fait rencontrer Sonny Chiba ! Il faut dire que tu es excusable de ne pas connaître cet acteur, il n'est connu seulement de quelques cinéphiles avertis, et c'est surtout son rôle dans "Kill Bill" qui l'a rendu plus populaire en Occident. Moi-même d'ailleurs ne le connaissais pas avant que Tarantino ne le mette à l'honneur.
SupprimerTu as bien saisi en tout cas qu'il s'agit ici d'"élévation" et de refus des "compromissions", quelles qu'elles soient, qui tirent vers le bas.
Merci pour ton commentaire, à bientôt.
Mon pote Le Marginal a bien raison
RépondreSupprimerFuck autour tous les divers poisons
Faut dire qu'ils sont plutôt légion
Lèches culs, tricheurs, glandeurs de tous horizons
Loin de nous, nous vous préférons et laissons
Mon pote Le marginal a bien raison
Affichons Sonny Chiba sur notre blason.
Salut, mon pote poète ! Je vois que ce Sonny chiba t'inspire toi aussi. Et, oui, ton pote Le Marginal a TOUJOURS raison !
SupprimerJ'adore ta modestie... :D
SupprimerJe t'aime bien, toi... tu me fais trop rire !
Éh oui, il faut être modeste. Ce n'est pas la moindre de mes qualités, avec l'intelligence et la beauté bien sûr.
SupprimerLa modestie, très bien ! l'intelligence, au top... ;) pourrais-je avoir une photo ? :D
SupprimerIl faut entretenir le mystère !
SupprimerMi stère et boule de gomme. :)
SupprimerC'était pour de faux, ce qui compte surtout, c'est ce que tu débites, en prose ou en vers... merci pour tout !
Je dé bite, oui. Hum... J'essaie d'être à la hauteur niveau jeux de mots !
SupprimerMon Dieu, j'espère que mes amis virtuels vont pas passer par ici... :D
SupprimerPS Ton niveau n'as vraiment rien à envier au mien... :)
Bonne nuit MM
On plaisante ! Bonne nuit.
SupprimerOuah ! Excellents les 2 volets de la série, les acteurs, ce Sonny Chiba c'est un grand, la musique, la mise en scène, les combats, ça te prend aux tripes jusqu'à la fin. Parait qu'il y aurait un Kill Bill 3 prochainement. Se forger un caractère comme on forge un katana, superbe inspiration, je rends gloire à ton imagination et pour le cinéphile que je suis, c'est que du bonus. Cordial salut.
RépondreSupprimerÀh ça pour être excellent, c'est excellent !
SupprimerEt, effectivement, il fut un temps question d'une suite, et même plus, aux deux premiers volumes de "Kill Bill", mais depuis Tarantino a dit qu'il ne les ferait pas. Enfin, peut-être changera-t-il encore d'avis...
Le stoïcisme et ses mensonges...J'aime tes textes , vraiment ,mais je hais le Japon en son héroïsme suicidaire, faut-il renier ses émotions sans sensiblerie au nom d' un hypothétique honneur?
RépondreSupprimerPourquoi "ses mensonges" ? "Émotions" et "honneur", je crois qu'on est un peu dans la dichotomie homme et femme, mais je ne suis pas pour "renier ses émotions", ni, pour plagier Brassens, de ceux qui sont prêts à mourir pour des idées et des "hypothétiques" principes.
Supprimerne pas montrer sa peur à l'autre...garder en soi cette part de mystère. c'est très certainement ce que je préfère. garder la maîtrise de soi... bonne soirée à toi. C.
RépondreSupprimerLa maîtrise, toujours ! Il faut rester digne et garder le contrôle, de ses pulsions, de ses émotions, de ses peurs. Là est la voie de la sagesse.
SupprimerComme je dois être sage.....(sourire) ! Bonne soirée à toi. mes émotions sont à l'intérieur...C.
RépondreSupprimerOui, tu m'as l'air très sage ! Mais à l'intérieur c'est un feu qui bouillonne !
SupprimerZut, je suis cernée...(sourire) Bise.
SupprimerJe lis en toi comme en un livre ouvert, voyons.
SupprimerPas facile tout ça, surtout de pas dérailler de la voie de la sagesse. Et garder toujours la maîtrise de soi, ça c'est la super force, l'arme défensive comme un katana sur laquelle les attaques n'ont pas de prise. Suis d'accord avec vous et Cassiopé.
RépondreSupprimerTrès, très dur en effet ! L'équilibre et la sérénité sont des biens précieux difficiles à obtenir et à sauvegarder.
SupprimerEncore un poème qui me parle. L'estime de soi est importante et c'est bien de le dire ludiquement en rappelant ces films cultes. Bonne journée Le Marginal dans une heure je bosse.
RépondreSupprimerUn poème qui ne peut que parler à un "Idéaliste" ! Et bosse pas trop quand même, c'est mauvais pour la santé...
Supprimer:)
SupprimerDoux après midi MM.
Bise fainéante.
Repose-toi bien !
SupprimerLMM Ou les poèmes les plus culs, avec ceux d'Orfeenix...Uma Thurman cette pauvre fille qui fit une si médiocre reprise de Emma Peel. Je lui en veux à mort. C'est scandaleux...elle l'a reconnu elle-même ! Comment oser s'attaquer à L'Emma de Diana ?
RépondreSupprimerEncore je suis soft sur ce coup-là, mais attends la suite !
SupprimerTu dois faire allusion à l'adaptation ciné de "Chapon melon et bottes de cuir" que j'ai vue il y a longtemps et qui effectivement ne vaut pas un clou.
Mais j'ai quand même du mal à en vouloir à Uma quand je pense à "Kill Bill", et, au fond, je la connais surtout pour ça.
Ah oui, et aussi pour son rôle d'ingénue dévoyée dans "Les Liaisons dangereuses" de Stephen Frears. Il me semble bien qu'elle est à poil là-dedans d'ailleurs... Hum, non, décidément je ne peux pas lui en vouloir !
J'aime cette image d'un damier où nous sommes posés le temps de cette existence,mais d'un damier de plus de 100 ou 64 cases,quoique pourraient-elles représenter chacune une année,en ce vaste jeu ayons la réflexion de notre sincérité,l'intelligence de notre humilité,en vrai accordons tout l'esprit de notre amour,serons-nous si sûrs d'emporter le trophée du bonheur,
RépondreSupprimertrès bonne soirée à toi Le Marginal.
Ah, cher Chasseur d'images spirituelles, justement je me disais qu'il faudrait que je te rende visite.
SupprimerÉh oui, la vie c'est un peu comme un grand jeu d'échec et je crois bien que, s'il faut adopter une stratégie, celle qui mise sur "notre sincérité" et "l'intelligence de notre humilité", si elle n'est la gagnante forcément, sera au moins la plus honorable.
Bonne soirée à toi et à bientôt.
Paronymes dans la paix des montagnes
RépondreSupprimerPètent plus haut que célèbre en castagnes!
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeel papet ! Il est là ! et tout en allitération s'il vous plaît.
SupprimerIl est où le bonheur chante Maé. Un petit tour chez le Marginal avant d'aller taffer et le moral est là. Alors il est où le bonheur ? Une bonne chanson, un bon poème et on le touche mais gaffe, fragile et change comme le temps.
RépondreSupprimerLe bonheur est un fil sur lequel on marche en équilibre instable. Il en faut très peu pour le faire vaciller, cet équilibre, et si l'on ne possède pas la flamme, la moindre contrariété extérieure, tel que le mauvais temps, peut le bouleverser complètement. Mais la poésie reste un bon moyen de se régaler, c'est vrai !
SupprimerL'expression âme princière me plait bien et la volonté à se la forger encore plus. N'est pas quelqu'un de bien qui veut, certes il y a une propension mais il faut se travailler être à la fois humble et fort et les deux derniers vers de votre poème le disent bien. Votre juvénile poème est plein de bons sentiments comme le rejet des parasites et l'estime de soi et ma maturité y trouve son compte même si les films dont vous parlez ne sont pas mon genre de goût. Bonne journée.
RépondreSupprimerÇa faisait longtemps que tu n'avais pas ramené ta fraise par ici, Le mature. Content de te revoir ! Et tu as raison de profiter de ma "juvénile" poésie pour te ressourcer un peu...
SupprimerConcernant les films, les "goûts" n'ont rien à voir là-dedans, quand c'est bon ce n'est pas une histoire de "genre".
Bonne journée, à bientôt.