Je rêve de belles fleurs aux mille
pétales
Admiratif je ne les foule ni ne les
cueille
Je me réveille en pleurs telle une
pédale
Je ne me défoule point j'accepte
l'écueil
Je rêve de belles fleurs aux mille
pétales
Sous le givre la beauté périt de
désarroi
Je me réveille en pleurs telle une
pédale
Si l'amour meurt il renaîtra et je serai roi
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Pédaler dans le pétales c'est quand même plus agréable que dans la semoule... :)
RépondreSupprimerPleure Colosse MM, pleure... tu pissera moins. :D
C'es affectueux, n'y vois pas d'ironie. ;)
J'aime ton poème, merci !
Bon dimanche.
Bise.
Merci pour ton commentaire. Tu me fais rire. Connais-tu l'expression "faire pleurer le colosse" ?
SupprimerOui, connais ; mais connais-tu "faire pleurer Narcisse" ?
RépondreSupprimerCa veut dire pareil, sauf qu'ici en Franche-Comté et par souci de modestie sans doute, on a remplacé Colosse par Narcisse. :)
Je ne connaissais pas, plus poétique, mais moins drôle. Dans le genre poétique, il y a aussi "s'essorer le torchon"...
SupprimerAh ! le passage des saisons ! Le Marginal, comme tous les poètes, y est très sensible, comme tous les tocards aussi, comme vous l’expliquez de manière très amusante dans votre indispensable Newsletter. Oui, nous sommes tous « soumis aux lois ancestrales de la nature », et c’est vrai qu’avec le temps on se rend compte que c’est peut-être ce qu’il y a de plus important dans nos vies, le reste ça va et ça vient, mais la saison ça colore vraiment le fond de notre mental. Ca joue sur les « galipettes », mais aussi sur le plan politique et social, comme nous le verrons au mois de mai (vous avez vos obsessions et moi les miennes, cher Marginal !). Comme quoi l’homme est vraiment peu de chose, vous n’avez pas tort, l’histoire et la vie ne tiennent pas à davantage, il n’y a vraiment pas de quoi s’enorgueillir… En tout cas, après Spleen, Le Bel été et Noël immémoriaux, voilà un nouveau poème de saison inédit, consacré au printemps. « Le printemps maladif a chassé tristement / L’hiver, l’hiver serein, saison de l’art lucide. » C’est drôle comme la poésie se prête au passage des saisons, moi-même j’avais écrit « L’Été » et « L’Automne » du temps de ma jeunesse oisive, deux petits sonnets impeccables, mais je ne suis pas allé au bout du cycle !
RépondreSupprimerBon, ce poème est très réussi, singulier, l’illustration est une symphonie de couleurs, et cette fois on ne peut pas vous reprocher de faire dans l’« ego trip » (cf. l’échange très amusant avec un de vos lecteurs à propos du poème précédent). J’apprécie particulièrement la dimension polysémique de ce texte. Vous nous avez habitués à des textes frontaux et percutants, et ce changement de tonalité montre que vous pouvez jouer sur tous les tableaux. Quand vous écrivez « Je rêve de fleurs aux mille pétales », beaucoup de choses peuvent se cacher sous ce mot « fleurs ». Ca éveille chez le lecteur toute une gamme d’émotions, d’autant que le dernier vers confirme l’intuition qui s’était développée tout au long de la lecture. Polysémie, retenue, place laissée à l’imagination du lecteur, ça fait plaisir en ces temps de lourdeur et de barbarie ! Bon je ne vais pas déballer tout ce que ça m’inspire avec l’impudence d’une danseuse de peep-show, mais on sent une inclination vers l’innocence, la beauté, lesquelles sont exposées au givre et au désarroi de la réalité et du quotidien. Putain, ça nous change de Fist-fucking, on respire d’autres effluves, cher Marginal !
Éh bien, cher Laconique, je constate que ce bref poème printanier vous a inspiré avec ce long commentaire de deux paragraphes très denses ! Vous me gâtez.
SupprimerLe cycle des saisons épouse le rythme de la vie, depuis toujours, il est inscrit au plus profond de notre être, au sein de notre cerveau primitif, on n'y échappe pas. Et les poètes, plus sensibles par nature, ressentent davantage son influence, ou du moins de façon plus raffinée, et s'en inspirent alors pour créer.
Enfin, ce qui ne les empêche pas de baiser le printemps venu - et même en hiver les salauds - avec des putes, la bonne et tout ; l'influence peut être aussi parfaitement primaire, les exemples abondent même chez les meilleurs versificateurs, c'est si évident que je ne cite même pas de noms.
Comme vous l'avez remarqué avec justesse, j'ai voulu varier ma façon avec ce poème, et je suis très heureux que vous ayez été sensible à "la dimension polysémique de ce texte", vous en avez parfaitement saisi les enjeux, ce qui ne me surprend nullement venant du perspicace et fin Laconique du Goût des lettres. J'aime bien laisser l'interprétation ouverte, mais je ne veux pas non plus tomber dans le non sens ou l'hermétisme complet, tout est question de juste mesure.
Pour ce qui est du mythique et savoureux "Fist-fucking", qui est l'un des poèmes les plus commentés du site, effectivement ça sent plus une fragrance de cul crasseux, si c'est ce que vous voulez dire avec votre adroit sens de l'euphémisme, mais c'est l'odeur qu'il convient parfois de convoquer pour parler de la vie. En tout cas, voyez comme je me rattrape de ma "retenue" dans les commentaires, cher Laconique !
Non, si toi tu vires de bord, je n'aurai plus d'identité, pitié!
RépondreSupprimer"Virer de bord" ? Que veux-tu dire ? Rassure-toi, ton "identité" ne risque rien : les fleurs c'est joli, pour sûr, ça me plaît bien, mais celle de mon anus n'est pas prête d'être cueillie, elle restera intacte et immaculée ad vitam æternam. C'est ce que je disais déjà dans les derniers vers de la première strophe de "Near Death Experience" !
Supprimerdédié à Orfeenix !
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=YZmNOApIv44
C'est esthétique. Elle est pas mal en SM, Emma Peel !
SupprimerJoli poème qui booste le moral. Mais pourquoi des pensées pour l'illustration et pas des primevères qui est la fleur emblématique du printemps ? Est-ce voulu ?
RépondreSupprimerSalut Domi,
SupprimerOui, tu as bien identifié le type de fleurs, qui sont des pensées, tu as l'œil et tu es maligne.
Car justement, ce choix n'est pas dû au hasard ! Je ne vais pas développer, tant le double sens de ce mot est évident.
À bientôt.
Ce pictural poème champêtre, en célébrant le renouveau de la nature, sonne comme un espoir en des jours meilleurs. J'aime pour les sens cachés et bien sûr, tu es le roi de la polysémie. A chacun d'interpréter selon sa sensibilité. Tu nous enchantes, toujours dans la subtilité, jusque dans le choix de ce bouquet de pensées fleuries à l'image de tes méditations printanières.
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire, tes éloges sont autant de fleurs.
SupprimerEn effet, ce poème est plus symbolique que les précédents, à chacun d'y trouver "les sens cachés"... Ta nature optimiste te pousse à y voir de l'espoir et c'est tant mieux !
Ainsi la vérité de la fleur,l'amour ne meurt,passe le temps de ses couleurs,elle renaîtra en cette autre saison,en cette mémoire dont elle aura nourrie l'intime bonheur,
RépondreSupprimerqui s'incline devant la fleur,pause près d'elle son temps,découvrira une part de sa divine vérité,
très bonne journée à toi Le Marginal.
Qui mieux que Le chasseur d'images spirituelles peut interpréter les "forêts de symboles" qui nous "observent avec des regards familiers" (Baudelaire) ?
SupprimerTrès bonne journée à toi aussi.
Le printemps, Le Marginal nous l'a finement mitonné
RépondreSupprimerUn bon cru, dont il a le secret, bien imaginé
Ouvrez, ouvrez vos coeurs aux douces pensées
Par ce gentil poème habilement par lui corsé
De partout fleurissent de fraîches fleurs
Cueillons, cueillons un bouquet de bonheur
Avec le renouveau de Dame nature
Respirons de l'air plus pur
Le Marginal dans sa sagesse l'a compris
Printemps est un autre espoir de vie.
Toujours inspiré, le Pote poète ! Il sait s'adapter à tous les thèmes proposés et envoie du lourd. À bientôt.
SupprimerSerait-ce une quête d'identité printanière ? C'est gouleyant mais derrière les fleurs je sens les failles et les parts d'ombre. Et oui, sommes tous des terriens et nous subissons le spleen des saisons et même si le printemps c'est la renaissance on échappe pas aux remises en question et justement c'est la période idéale. Salut et sourires ensolleillés.
RépondreSupprimerToujours en quête, chère Garance ! C'est lorsque l'on ne l'est plus qu'il faut s'inquiéter : la vie est mouvement, changement... à l'image des saisons !
SupprimerUn mélancolique rêve printanier qui dissimule son jeu avec ses sens cachés à deviner. Mais pourquoi ces pleurs Monsieur Le Marginal ? Un grand salut de Tess.
RépondreSupprimerÀ Tess de "deviner"...
SupprimerBonjour, l'amour ne meurt jamais. Quand il naît avec sincérité il est éternel. Passe un très bon week-end. Bisousss de Fleur Jeny
RépondreSupprimerBonjour, la Fleur, on dirait bien que ce poème était fait pour toi, comme une sorte de dédicace !
SupprimerÉh, je crains bien que l'amour ne soit pas "éternel". Enfin, il faudrait discuter de la sorte d'amour dont on parle, car, au fond, j'ose imaginer qu'il peut revêtir des formes qui transcendent la matière et les êtres.
En tout cas tu es une idéaliste, j'aime ça.
Bon week-end, la Fleur !
Le printemps peut rimer avec chagrin. Nous venons de perdre notre petit chien et grande est notre peine. Connaissant d'après tes poèmes, ta sensibilité aux animaux, je voulais par ces quelques lignes lui rendre hommage. C'était un petit être timide, craintif mais si gentil qui a partagé plus de 13 années avec nous et avec lequel nous avons tant de souvenirs.Repose en paix mon titi, tu restes dans la mémoire de la famille et dans nos coeurs.
RépondreSupprimerC'est triste... Nous pensons à lui et à toi. Et ce commentaire très touchant me rappelle l'émouvant poème À Léon, que j'avais publié sur ce site, bien qu'il ne fût pas de moi.
SupprimerBonsoir MM, tu vas bien ? Où c'en est ton joli rêve ?
RépondreSupprimerBonne nuit. Bise apétale.
:)
Mon rêve se poursuit, toujours ! La réalité est par trop vilaine.
SupprimerEnfin de nouvelles positives... ;)
SupprimerPositif n'empêche pas lucide !
SupprimerEn passant, un petit coucou pour te souhaiter un beau week-end. Bisousss de Fleur Jeny
RépondreSupprimerMerci, la Fleur, coucou à toi ! Et bon week-end. Il y a un endroit sur la toile où je peux te rendre visite ?
SupprimerLa Fleur d'amour. A LMM
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=YZmNOApIv44
Éh, ça faisait longtemps ! Content de te voir ici. Maintenant tu t'appelles Le Gall Galleux ? Double dose de gale donc, ça te va bien : tu es un double empêcheur de tourner en rond, un double grain de sable dans les rouages du système. Putain, ça fait pas de mal de croiser des êtres subversifs parmi le ramassis de moutons !
SupprimerC'est la saison des amours. Alors effeuillons les marguerites. Ah je rêve de belles fleurs. Un clin d'oeil coquin de moi.
RépondreSupprimerSalut, Joss the coquin. Effeuille tant que tu peux ! Et n'oublie pas d'arroser les fleurs.
SupprimerLe printemps, les fleurs nouvelles, le chant des oiseaux, la nature qui reverdit, de quoi avoir des pensées printanières positives, de croire encore ou de recommencer à croire à la vie à l'amour. "Si l'amour meurt il renaîtra et je serai roi."J'y crois et cette phrase me parle et j'aime. De quoi partir au boulot la fleur (printanière) au dent.
RépondreSupprimerUne belle saison pour qui est idéaliste en effet !
SupprimerEt mieux vaut que la fleur soit aux dents (comme dans l'excellente chanson de Joe Dassin) qu'au fusil...
À bientôt !
Bonsoir, bonne fête de 1er Mai. Bisousss de Jeny
RépondreSupprimerSalut, la Fleur ! J'espère que tu reçu quelques brins odorant.
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