12/02/2017

51 Putes de sang

  
Cette image, scindee en trois parties egales, montre trois jeunes filles de face et de plain-pied, en plan moyen, elles sont belles et portes de lourds manteaux de fourrure. Elles semblent marcher sur un podium et nous en deduisons aisement qu'il s'agit de top models, des mannequins qui defilent en manteaux de fourrure. Cette image serait pour le moins anodine si elle ne s'animait tout a coup devant le spectateur qui ne s'y attend pas. L'image calme et paisible des mannequins figés dans leur beaute glacee se transforme brutalement, sans transition aucune et sans que le spectateur ne s'y attende le moins du monde, en une autre image qui montre une piece aux murs blancs avec des cadres, des fauteuils de chaque côté et au fond une espece de baie vitree. Ce cadre paisible et banal est submerge par un flot de sang, qui semble surgir des angles de la piece pour l'envahir en quelques secondes. Cette image violente et sanglante, pour ceux qui ne l'auraient pas reconnue, est extraite du film culte "Shining" de Stanley Kubrick, avec Jack Nicholson dans lequel celui-ci incarne Jack Torrence, un ecrivain qui accepte le gardiennage d'un hotel de montagne avec sa famille. Les lieux, peut-etre hantes, vont progressivement l'entraîner dans la folie, jusqu'a ce qu'il decide d'assassiner son fils et sa femme. L'image animee ainsi creee oppose un fort contraste, saisissant, entre l'image lisse et figee des top models et celle d'horreur qui suit, ce que souligne encore l'opposition entre la rapidité d'action du sang recouvrant la seconde image et la longue attente, voulue de celle montrant les top models, destinee a surprendre le spectateur qui se croyait en un terrain confortable et sans surprise. La venue brutale du sang est censee le sortir de sa torpeur, pour l'ecœurer et l'amener a reagir et reflechir. Ce montage compose habilement par Le Marginal Magnifique pour accompagner son nouveau poeme temoigne d'une force expressive rare qu'appuie encore le texte "Pute de sang" dans lequel le grand poete denonce l'industrie cruelle et ignominieuse de la fourrure, à tous les niveaux, des sordides fermes d'elevages aux marques d luxe comme Fendi, ainsi que ceux qui lui permettent de prosperer en achetant des vetements qui contiennent la fourrure d'animaux. Le titre fait reference au mannequins qui defilent dans de tels manteaux, mais aussi a toutes celles, et meme ceux, qui paradent avec ce genre d'habit ridicule et ostentatoire sur le dos, qui, bien loin de les mettre en valeur, mettent en exergue leur stupidite et leur ignorance extreme, si ce n'est leur manque de cœur flagrant et honteux. Encore un grand poeme du Marginal Magnifique qui prend une fois plus partie des opprimes, ses amis, ses freres les animaux !


Putes à fourrure sombres putes de sang
Chinchillas visons renards lapins crucifiés
C'est la cruauté assumée que vous portez
Dans votre monde Satan est grandissant

Putes à fourrure stupides putes de sang
À l'ère synthétique aberration éhontée
C'est la Préhistoire que vous honorez
Sur votre dos cent cadavres putrescents

Putes à fourrure sordides putes de sang
Pubis rasé à blanc pour vous faire baiser
C'est le poil des autres que vous spoliez
Sur votre manteau meurtres munificents

Putes à fourrure sinistres putes de sang
Parades immaculées conscience tavelée
C'est le podium du mal que vous arpentez
Dans votre orgueil rien de resplendissant


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51 commentaires:

  1. Eh cher Marginal, vous me régalez sur ce coup-là ! Déjà rien que votre illustration en jette, c’est très éloquent, vous exploitez le génie de Kubrick pour une bonne cause. Un raccourci saisissant, mais ô combien éloquent !...

    Une fois de plus vous faites dans le hardcore, comme dans Gourmets ou Shoanimaux. On dirait que la cause animale vous invite à transgresser toutes les limites de la décence, tant votre indignation bouillonne dans vos tempes et dans votre cœur. A cet égard, la notice explicative que vous avez placée en lien est suffisamment éloquente, c’est vrai que tout ça est proprement écœurant. Je ne rajouterai donc rien sur le fond, vous êtes bien plus convaincant que moi. On pourrait aussi évoquer le trafic d’ivoire, qui a fait disparaître des espèces entières, et qui est très développé en Chine. Les mentalités évoluent, mais le problème c’est que les capacités de nuire également.

    Bon, sinon j’ai bien kiffé la dimension purement poétique (il faut en parler aussi). Vous savez que j’aime bien quand vous vous étalez un peu plus, ce que vous faites trop rarement à mon goût. La troisième strophe m’a bien fait rire ! Et puis le jeu sur les rimes fonctionne très bien, ça fait comme une mélopée lancinante. A la limite il y a que le titre qui est un peu trop frontal à mon goût, mais au moins c’est explicite. Bon, on a compris, il faut regarder « Shining », porter des tee-shirts Le Marginal Magnifique et bouffer vegan. J’ai tout bon ? (On a quand même le droit de bouffer des minous ? Même rasés ? Ok je sors.)

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    1. Content que mon image animée vous plaise, cher Laconique, elle m'a demandé un peu de boulot, mais si le final est "éloquent" alors ça en valait la peine... Je vous avoue que je suis satisfait d'avoir placé un extrait de scène culte du non moins culte "Shining" de Kubrick, ce qui, je le savais, ne pouvait vous laisser indifférent.

      Au fond, si je fais dans le hardcore, c'est peut-être que le monde et l'être humain sont eux-mêmes hardcores, alors, pour en retranscrire une image fidèle, il me faut sans doute moi-même l'être. D'ailleurs, tout ça me rappelle la chanson "Hardcore" du groupe de rap Ideal J, que je vous invite à écouter, ça envoie du lourd et c'est culte !

      Sinon, concernant l'ivoire, vous me donnez une idée, cher Laconique, un poème sur le trafic d'animaux pourrait être intéressant. Enfin, sur le thème de l'exploitation des animaux par l'homme, on peut en écrire des tonnes, tant les sujets d'indignation sont légion et les horreurs inépuisables et sans cesse renouvelées. Comme vous le dites si bien, "les mentalités évoluent, mais le problème c’est que les capacités de nuire également". À mon avis, la propension à faire le mal fait intrinsèquement partie de l'espèce humaine.

      Je vous remercie pour vos compliments concernant "la dimension purement poétique". C'est vrai que cette fois j'ai fait un peu plus long. Mais c'est bien aussi quand c'est court et que ça claque. En tout cas, j'ai deux trois trucs en stock où je "m'étale" ; je livrerai ça bientôt.
      Si la troisième strophe vous "a bien fait rire", c'est sans doute parce que ce qu'elle décrit est juste et finement observé. Merde, après tout ce n'est que la pure vérité, cher Laconique ! Quel paradoxe, ces chiennes s'épilent le moindre poil de la chatte et de l'anus pour se faire enculer sauvagement et ensuite elles piquent sans scrupule les poils de pauvres bêtes qui n'ont rien demandé si ce n'est garder ce qui leur appartient. Honteux et complètement illogique !

      Et ne vous inquiétez pas, cher Laconique, si vous respectez scrupuleusement l'idéal du Marginal Magnifique, je vous donne le droit en contrepartie de vous régaler et de vous faire des orgies de minous, de bouffer goulûment de la moule, voire même de déguster frénétiquement de la rondelle ! Salopard, va, vous n'avez apparemment pas que le goût des lettres...

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  2. J'adhère entièrement à ce texte choc, dont la dureté et la violence des expressions et des images sont à la mesure du sordide et de la barbarie qu'elles évoquent. L'homme est responsable d'une immense misère animale, et l'exploitation qui la génère au profit de toutes sortes d'intérêts, est outrancière et dénuée de scrupules. L'industrie de la mode a son lot d'atroces souffrances pour satisfaire ses caprices. Heureusement qhe des consciences, telle que la tienne, s'insurgent et dénoncent: "fiat lux" sur l'envers ignoble des décors! Merci et honneur à toi, pour l'engagement de ta plume impitoyable qui exprime toute sa forte révolte en jouant de l'anaphore sévère et accusateur et qui ajoute sa pierre au combat de toutes les associations de défense animale pour lesquelles le mot humanité rime avec empathie et sensibilité à toute souffrance et détresse. Et je te cite, cette juste phrase de Voltaire qui prouve qu'hier déjà, des hommes avait la décence de dire stop à la maltratance animale : "Il est incroyable et honteux que, ni ceux qui endoctrinent ni ceux qui moralisent, lèvent leur voix contre la maltraitance envers les animaux". A méditer pour les politiques en pleine campagne électorale.

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    1. Et encore, je trouve que je suis TRÈS soft en comparaison du "sordide et de la barbarie" évoqués ! Pour le reste, je souscris évidemment à tout ce que tu dis. Puissent de nombreux internautes passer par ici et s'éclairer grâce à ton commentaire...

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  3. Côté fourrure naturelle, j'ai ce qu'il faut juste où il sied :) C'est vrai aussi que les hommes préfèrent les filles épilées complètement, ça fait jeune. Jusqu'à un certain âge, pourquoi pas... en viellassent, bof :( Sais tu (lu dans une revue sérieuse) que le morpion (pas confondre avec mort fillon) est en voie d'extinction ? Son habitat réduit à cause de l'épilation intégrale :)
    Tu vas effacer ce-ci après lecture... j'espère.
    Un poème coup de poing, bravo ! Bonne soirée MM (en amoureux ?) Chez nous, un jour comme les autres :) Bise.

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    1. Garde bien ta "fourrure naturelle", c'est mieux que de piquer la leur à de pauvres animaux. Et puis au moins tu recrées des habitats pour d'autres bêtes ! Comptes-tu te lancer dans un élevage ? En tout cas, j'aime bien tes commentaires, il y a toujours de l'esprit. À bientôt.

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  4. Hé on est plus à la préhistoire pour porter des peaux de bêtes. Pour moi c'est plutôt dégoutant. Rien que de voir, l'illustration, j'ai des frissons. Salut et larmes pour tous ces pauvres animaux qu'on martyrise.

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    1. Exactement, la Préhistoire est terminée depuis longtemps. Enfin, en ce qui concerne les dates, parce que niveau intelligence et sensibilité certains y sont toujours !

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  5. J'avoue j'en ai porté sur un col de veste. Mais je ne savais pas tout ça. Maintenant les campagnes contre informent et j'ai un chien et un chat alors la fourrure quelle horreur! La vidéo fait mal. Un salut amical de Tess.

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    1. Voilà, justement, c'est la fourrure qui agrémente les vêtements, la fourrure de garniture, comme sur "un col de veste", qui, l'air de rien, cause le plus de tort, car c'est elle qui rapporte le plus à cette industrie répugnante. Souvent, d'ailleurs, cette petite fourrure provient des pires élevages situés en Chine, dans lesquels les animaux, y compris de pauvres chiens et chats, subissent d'atroces sévices avant d'être mis à mort avec une cruauté qui dépasse l'entendement.

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  6. Il faudrait juste un peu plus de sensibilité
    Un peu moins d'orgueil et surtout de vénalité
    Pour que ce monde perverti gagne en humanité
    On torture, on tue aussi pour l'esthétique
    On en a rien à foutre de l'éthique
    Pour s'emplir les poches de gros sous
    Certains sont vraiment décidés à tout
    Au nom des opprimés qui vont au supplice
    Avec Le Marginal je pousse ce cri: justice!
    Mais pourquoi fait-on tant de mal
    A ce si passionnant monde animal.

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    1. Hum... J'aime bien tes mots : "un peu plus de sensibilité", "ce monde perverti", "rien à foutre de l'éthique"... Tout ça me parle !!!

      J'apprécie que mon pote poète clame à l'unisson avec moi : "JUSTICE !" et je l'imagine volontiers se dressant lui aussi, quel qu'en soit le prix, en s'écriant : "POUR MES IDÉAUX !"

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  7. Tu sais que je t'aime et que je t'admire mais vraiment du fond des tripes j'ai la nostalgie d'un monde de chevalerie où les maîtres de notre monde n'avaient pas remplacé les habitats naturels par le béton et où les bestiaux étaient encore assez nombreux pour se faire bouffer et recycler en vêtements.Je ne suis ni charlie, ni vegan,ni mariage pour tous, même pas républicaine, rien à faire...Mais tu me plais, toi.

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    1. Ah, moi aussi je t'aime, tu sais ! J'éprouve également la nostalgie d'une vie plus saine, plus authentique, où nous ne passions pas notre temps à lui courir après, mais l'utilisons à bon escient, c'est-à-dire en des choses qui ont vraiment du sens, qui méritent qu'on s'y attarde. Ah là là, comment tout cela va-t-il finir ?

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  8. Mais que c'est triste , c'est trop triste tous ces pauvres animaux qu'on sacrifie. Je frissonne de dégout rien qu'à l'idée de porter leur fourrure. Elle ne m'apporterait pas de chaleur, que le poids de leur mort et la culpabilité qui va avec. Moi je cours tous les matins et j'en ressens une chaleur saine et purificatrice qui me laisse en paix avec ma conscience et en plus ça me défoule. Bonne soirée.

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    1. Ces fourrures ne t'apporteraient effectivement que la froideur glaciale de la mort ! Cours, oui, cours, et échappe à ce triste monde si tu le peux.

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  9. Oui, elle a raison 0rfeenix, c'était plus sain avant. Les peaux de bêtes c'était pour se protéger du froid et pas pour le luxe et le paraître et pour enrichir toute une industrie. Maintenant c'est la course au pognon et pour çà il se passe des choses pas belles. Bonne journée.

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    1. Disons qu'avant c'était par nécessité ! Alors c'était excusable. Tout était plus simple et non dévoyé par le fric et d'autres conneries.

      L'Humanité doit marcher dans le sens du progrès, et pas seulement concret (scientifique, technique, etc), aussi moral : elle doit se tirer vers le haut, ce qui n'est pas facile avec le nombre de boulets qu'elle se traîne !

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  10. La désolation m'habite devant tant de violence contre les animaux. Ne pas lâcher, se battre contre cette horreur, toutes ces souffrances extrèmes infligées afin que les générations futures ne nous condamnent moralement pour crimes contre le règne animal. L'homme doit revoir son jugement de tyran et il gagnera en humanité ce qu'il perdra en cruauté. A lire "Le livre noir de la souffrance animale" de Jean Robin aux éditions Tatamis qui informe de toutes les tortures infligées aux animaux, afin que tous sachent. Bravo pour ce texte engagé. Avec toute mon estime. Justine.

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    1. Éh oui, il faut "se battre", ne pas accepter, le plus dur est de "ne pas lâcher", de ne pas se résigner...

      Je ne connais pas ce "Livre noir de la souffrance animale", mais j'imagine que même si l'on croit, comme moi, être au courant de toutes les horreurs infligées aux animaux, on en apprend encore. Un livre sans doute à mettre dans toutes les mains des ignorants, afin que, s'ils ont un minimum de cœur et de sensibilité, ils prennent conscience.

      Sinon, ils peuvent aussi regarder le film documentaire "Earthlings" qui montre comment sont traités les animaux destinés à la nourriture, à l'habillement, aux divertissements et aux recherches scientifiques : une anthologie de l'horreur et des crimes commis par l'être humain ! On en ressort penaud et pas fier d'appartenir à l'espèce humaine...

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  11. Gardons l'espoir d'un monde meilleur avec tous ceux qui se battent pour qu'il le devienne. Je crois en cette force qui se manifeste de plus en plus et qui finira par balayer tout ce mal que les hommes font à la nature aux animaux et aussi à eux car dans le genre humain tous n'ont pas une sensibilité défaillante. Un franc salut.

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    1. Peut-être que l'Humanité sera rayée de la carte avant qu'elle s'améliore et que le monde soit meilleur... C'est même sans doute à cette condition que le monde a une chance d'être meilleur !

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  12. Moi qui suis végétarien depuis longtemps et je m'en porte mieux, je suis bien sûr contre toutes les formes de maltraitance animale. beaucoup de gens sont hypocrites et ne veulent pas voir la face cachée du steack ou de la fourrure mais maintenant ça va peut-être changer car les associations dévoilent tout. Bonne journée.

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    1. T'as bien raison de ne pas te nourrir de souffrance ! Tout comme moi. Et espérons que les gens prennent conscience, oui...

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  13. Dieu qu'elles ne sont pourtant point idiotes les belles ignorantes,mais qui pour leur décrire cette souffrance sur leur dos,qui pour leur désigner cette larme animale qui devine son dernier instant en cet éphémère présent,est-il fou celui qui les habille,car n'est-il ignorant,sait-il cette souffrance sur leur dos,mais depuis longtemps a-t-il abandonné sa conscience,le vil argent est son maître,quel grand dommage pour cet être si doué pour vêtir nos paraîtres.

    Très bonne journée à toi Le Marginal.

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    1. Peut-être que ça les arrange bien d'être "ignorantes"... Et, de toute façon, de l'ignorance à l'idiotie il n'y a qu'un pas ! Sacrifier son âme pour "le vil argent", quelle honte, heureusement que Le Chasseur d'images spirituelles, lui, ne sacrifie pas à des idoles aussi vaines.

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  14. Pas toucher à un seul poil de mon gros matou pacifique et ronronnant car je deviendrais très très méchant comme les méchants qui font le trafic des peaux. Les poules à fourrure au poulailler, au rancart, aucun intérêt.Parait que je suis un dur au coeur tendre mais là je deviens un tendre au coeur de pierre. La vue du sang m'indispose et ceux qui le font couler m'horripilent. Merde, mais c'est dégueu , je suis bien d'accord, quand on lit tout çà.

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    1. Être méchant avec les méchants ce n'est pas être méchant, c'est être juste ! Pour sûr certains méritent une bonne correction. À bientôt, le dur au cœur tendre.

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  15. Une louve en exception, si tu le permets.

    Pute à fourrure, romaine lupa
    Qui Romulus et Remus éleva !


    El papet

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    1. Eeeeeeeeeeeeeel Papet ! Il a encore frappé.

      Cette louve-là n'est pas une pute, loin de là : sa fourrure est la sienne. Mais peut-être détiens-tu des informations que je n'ai pas et qui te permettent d'affirmer que cette bête avait la cuisse légère ?

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  16. Eh, cher Marginal, ça faisait un bail que je n'étais pas passée chez vous !

    Je ne connais pas beaucoup vos poèmes, mais de tous ceux que j'ai lus, celui-ci est le plus violent. Vous tapez dans le mille, et notamment, vous nous mettez face à un paradoxe monstrueux : ces mannequins sans âme n'ont plus un poil à eux sur le corps, mais arborent fièrement sur leurs épaules ceux des animaux. Ces imbéciles s'arrachent la peau et les poils à coup de bandes de cire, et portent sur eux la peau et les poils arrachés d'autres êtres... 3615 Cohérence, bonjour ! Enfin bon, déjà, quand on voit leurs têtes, on a tout compris ! Je ne comprendrai jamais pourquoi certains veulent faire une carrière là-dedans : on les pousse à s'amaigrir jusqu'à (la limite) de l'anorexie, et on leur enlève leur âme. Qu'ils soient hommes ou femmes, leurs visages et leur démarche font peur à voir ! Ça ne m'étonne pas qu'ils soient aussi idiots et aussi lâches, et qu'ils portent sans réfléchir les pires atrocités des créateurs de "mode", tout en acceptant de se rendre squelettiques, pour les besoins de leur - hum ! hum ! - "vocation".

    C'est tout aussi cohérent que d'avoir un animal de compagnie ou de gagatiser devant des bébés animaux sur Internet tout en ayant le frigo et le ventre remplis de viande. Et je ne suis pas végétarienne, mais je ne suis pas une grande carnivore non plus, j'ai été bien conditionnée alors qu'au fond, la chair massacrée et à vif m'a toujours dégoûtée. Donc, je finirai sans doute comme vous prochainement ! Vient un moment où, si l'on est intelligent et sensible, on ne peut plus supporter de ne pas calquer ses actes sur ses convictions profondes !

    À bientôt, portez-vous bien.

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    1. Éh, chère Savannah Flint, content de vous voir passer par ici, c'est toujours un bonheur ! D'ailleurs, je me demandais dernièrement ce que vous deveniez...

      Heureusement qu'il existe des femmes intelligentes et au-dessus de tout ça, assez lucides pour constater toutes ces incohérences et assez sensibles pour être écœurées par la vanité, la stupidité et la cruauté de ce monde. Après, comme vous le dites, il faut être un peu conséquent, et, à moins de vouloir rester un petit con toute sa vie ou une pimbêche frivole, adopter un mode de vie en concordance avec "ses convictions profondes".

      Du coup, puisque "la chair massacrée et à vif vous a toujours dégoûtée", j'espère vous voir prochainement rallier une cause juste et saine ; vous vous en porterez mieux sur plus d'un plan, croyez-moi ! Mais c'est déjà une bonne chose si vous n'êtes pas une "une grande carnivore", une espèce de viandarde sanguinaire et vorace. Personnellement, je trouve qu'il n'y a rien de moins féminin et élégant qu'une femme qui se goinfre de barbaque.

      Bon, en tout cas, concernant votre féminité, vous êtes déjà tranquille sur un point : comme votre commentaire laisse à penser que vous n'êtes pas de ceux qui "portent sur eux la peau et les poils arrachés d'autres êtres", vous pouvez, sans risquer le moindre "paradoxe" et en toute tranquillité d'esprit, vous passer entièrement à la cire, et ainsi arborer un corps lisse comme un œuf... C'est toujours plus sympa pour ceux qui souhaitent en explorer la moindre parcelle de la langue !

      Portez-vous bien également et au plaisir de vous revoir par ici.

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  17. Vous balancez vidéo à l'appui, les crétines qui défilent en fourrure mais les plus condamnables sont les cocottes de luxe qui achètent les fourrures pour faire flamber leur pognon et qui se croient élégantes. Ce sont elles qui font marcher le lobby fourrure . Pour le reste, je suis plutôt en accord avec vous et l'excellent commentaire de Savannah Flint.

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    1. Tout ceux et celles qui participent à cette industrie sont "condamnables" au fond ! Une belle bande d'enculé(e)s, rasé(e)s ou non.

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  18. La sauvagerie de ce que peut être la nature humaine me fait bien peur. Heureusement qu'il y a aussi du bon chez certains pour combattre le mauvais d'autres. Bonne soirée monsieur Le Marginal Magnifique.

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  19. http://www.dailymotion.com/video/x5daqxv_un-hibou-et-un-husky-deviennent-les-meilleurs-amis-du-monde_news
    :)
    Bonne nuit MM.

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    1. Ils sont mignons ces deux-là, un amour étonnant. Quand je dis que les animaux ne cessent de nous donner des leçons !

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  20. J'aime les animaux, j'ai toujours eu des chiens, des chats, des oiseaux et quand on vit à leur contact qu'on les voit se comporter on ne peut que les aimer car ce sont des être avec des sentiments comme nous et je suis contre toutes les formes de maltraitance. Donc votre poème trouve un grand écho en moi et votre colère est la mienne et quand on est en colère et révolté on peut être très dur et si vous l'êtes c'est pour la bonne cause. Donc je suis avec vous.

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    1. Hum, Colette comme l'écrivaine, qui aimait elle aussi les animaux. Portez-vous bien, mon amie, on a besoin d'êtres comme vous !

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  21. Moi les mannequins je les préfère à poil qu'en fourrure et les animaux avec leurs poils que dépiautés. Vision d'horreur ! Salut Le Marginal.

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    1. À poil et à quatre pattes les mannequins ! Comme les animaux. Salut.

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  22. Anonyme dans un monde d'anonymes8 mars 2017 à 21:03

    Cest juste pas assez fort putes de sang ! Moi je dirais pétasses orgueilleuses, égocentriques, superficielles prétentieuses avec leurs fourrures qui se croient belles et élégantes enfourrure mais se doutent-elles que beaucoup voient la mort sur elles et la froideur de leur conscience insensible. Berk, les laides. Et je parle surtout de celles qui font briller leur fric en se les payant. Cette barbarie de tuer des animaux pour une pseudo-élégance doit être jugée impitoyablement et sévèrement. Je suis cent pour cent avec ce poème et cent pour cent contre le sang de la vidéo, sang de sacrifices qui pourraient être évités.

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    1. Effectivement, disons que si j'avais voulu être au lus près de la réalité j'aurais écrit un titre plus long que le poème ! Je crois qu'elles sont juste connes au final, des écervelées pour la plupart. C'est pas donné à tout le monde de réfléchir, et encore plus de réfléchir droit et juste.

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  23. Ce poème me met vraiment mal à l'aise.Ce commerce de la fourrure est honteux. L'argent qu'il rapporte est taché du sang de ces pauvres animaux. Vous avez trouvé les mots justes pour condamner et j'avoue que ma sensibilité est mise à rude épreuve.

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    1. On fait beaucoup de fric sur le "sang" de "ces pauvres animaux"... L'être humain peut être d'un tel cynisme !

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  24. Salut Le Marginal. Comme d'hab tu fais pas de cadeau mais c'est pour la bonne cause. Bonne journée.

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  25. Porte-manteaux décharnés, affublés de douleur et de sang. Je ne pardonne pas même si ils ne savent pas ce qu'ils font..... Belle journée à toi le M.M.

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    1. Les monstres irresponsables sont impardonnables, même s'ils sont idiots.

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  26. Bravo... scandaleux que nous en soyons encore là...

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